Ramayana
Livre du jour Le Ramayana
20/08/18 14:30 Classé dans : Littérature
INCIPIT
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LE RAMAYANA
POÈME SANSCRIT DE VALMIKY
TRADUIT EN FRANÇAIS PAR HIPPOLYTE FAUCHE
Traducteur des œuvres complètes de Kâlidâsa et du Mahâ-Bhârata
TOME PREMIER
PARIS
LIBRAIRIE INTERNATIONALE
13, RUE DE GRAMMONT, 13
A. LACROIX, VERBOECKHOVEN & Ce, ÉDITEURS
À Bruxelles, à Leipzig et à Livourne
1864
Il est une vaste contrée, grasse, souriante, abondante en richesses de toute sorte, en grains comme en troupeaux, assise au bord de la Çarayoû et nommée Koçala. Là, était une ville, célèbre dans tout l’univers et fondée jadis par Manou, le chef du genre humain. Elle avait nom Ayodhyâ.
Heureuse et belle cité, large de trois yodjanas, elle étendait sur douze yodjanas de longueur son enceinte resplendissante de constructions nouvelles. Munie de portes a des intervalles bien distribués, elle était percée de grandes rues, largement développées, entre lesquelles brillait aux yeux la rue Royale, où des arrosements d’eau abattaient le vol de la poussière. De nombreux marchands fréquentaient ses bazars, et de nombreux joyaux paraient ses boutiques. Imprenable, de grandes maisons en couvraient le sol, embelli par des bocages et des jardins publics. Des fossés profonds, impossibles à franchir, l’environnaient ; ses arsenaux étaient pleins d’armes variées ; et des arcades ornementées couronnaient ses portes, où veillaient continuellement des archers.
LE RAMAYANA
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POÈME SANSCRIT DE VALMIKY
TRADUIT EN FRANÇAIS PAR HIPPOLYTE FAUCHE
Traducteur des œuvres complètes de Kâlidâsa et du Mahâ-Bhârata
TOME PREMIER
PARIS
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13, RUE DE GRAMMONT, 13
A. LACROIX, VERBOECKHOVEN & Ce, ÉDITEURS
À Bruxelles, à Leipzig et à Livourne
1864
Il est une vaste contrée, grasse, souriante, abondante en richesses de toute sorte, en grains comme en troupeaux, assise au bord de la Çarayoû et nommée Koçala. Là, était une ville, célèbre dans tout l’univers et fondée jadis par Manou, le chef du genre humain. Elle avait nom Ayodhyâ.
Heureuse et belle cité, large de trois yodjanas, elle étendait sur douze yodjanas de longueur son enceinte resplendissante de constructions nouvelles. Munie de portes a des intervalles bien distribués, elle était percée de grandes rues, largement développées, entre lesquelles brillait aux yeux la rue Royale, où des arrosements d’eau abattaient le vol de la poussière. De nombreux marchands fréquentaient ses bazars, et de nombreux joyaux paraient ses boutiques. Imprenable, de grandes maisons en couvraient le sol, embelli par des bocages et des jardins publics. Des fossés profonds, impossibles à franchir, l’environnaient ; ses arsenaux étaient pleins d’armes variées ; et des arcades ornementées couronnaient ses portes, où veillaient continuellement des archers.
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