Beccaria
Livre du jour Beccaria Des délits et des peines
20/03/14 20:02 Classé dans : Histoire
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Le dix-huitième siècle a eu le mérite insigne de poser tous les problèmes sociaux laissés avec intention de côté par la plupart des écrivains du prétendu grand siècle. Si le résultat final a été une révolution radicale, ce n’a pas été la faute des penseurs qui avaient tout fait pour la prévenir, comme le témoignent les efforts persévérants, des Montesquieu, des Rousseau, des Voltaire, et, dans un autre milieu politique, de l’écrivain remarquable et justement considéré dont nous rééditons aujourd’hui le meilleur ouvrage. Telle est la force de la vérité, qu’elle s’impose aux hommes de bien de toutes les nations, en dépit de leur légitime propension à s’accommoder d’un état social dans lequel ils sont habitués à trouver la sécurité.C’est ce désir du mieux qui a évidemment inspiré au marquis Beccaria l’idée mère de son livre.
Frappé des terrifiantes sanctions des lois pénales de son époque, il se persuada promptement qu’il était temps d’établir les bases et les limites du droit de punir, de proportionner les châtiments aux délits, de supprimer les supplices barbares, de prévenir le crime plutôt que de le réprimer, et surtout d’abstraire la justice de toute espèce de lien avec les théologies oppressives.
Cesare Beccaria, Des délits et des peines
Le dix-huitième siècle a eu le mérite insigne de poser tous les problèmes sociaux laissés avec intention de côté par la plupart des écrivains du prétendu grand siècle. Si le résultat final a été une révolution radicale, ce n’a pas été la faute des penseurs qui avaient tout fait pour la prévenir, comme le témoignent les efforts persévérants, des Montesquieu, des Rousseau, des Voltaire, et, dans un autre milieu politique, de l’écrivain remarquable et justement considéré dont nous rééditons aujourd’hui le meilleur ouvrage. Telle est la force de la vérité, qu’elle s’impose aux hommes de bien de toutes les nations, en dépit de leur légitime propension à s’accommoder d’un état social dans lequel ils sont habitués à trouver la sécurité.C’est ce désir du mieux qui a évidemment inspiré au marquis Beccaria l’idée mère de son livre.
Frappé des terrifiantes sanctions des lois pénales de son époque, il se persuada promptement qu’il était temps d’établir les bases et les limites du droit de punir, de proportionner les châtiments aux délits, de supprimer les supplices barbares, de prévenir le crime plutôt que de le réprimer, et surtout d’abstraire la justice de toute espèce de lien avec les théologies oppressives.
Cesare Beccaria, Des délits et des peines