Langue

Les amis du subjonctif

Pour les amis du subjonctif, le site de Gallica a mis en ligne l’ouvrage de Bescherelle Jeune, Nouveau traité du subjonctif et de la concordance sur un plan entièrement neuf (1861)

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6367481k

Dictionnaire de Claude Boiste

Plongée avec délices dans le Dictionnaire de Claude Boiste, indispensable pour la langue du XVIIIe siècle.

« Boiste, Pierre-Claude-Victor (1765-1824) - Dictionnaire universel de la langue françoise, avec le latin, et manuel d'orthographe et de néologie ».

Deux éditions sont en ligne sur le site de Gallica : la deuxième et la treizième, beaucoup plus complète.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5849452x.r=boiste.langFR

A. Rey Dictionnaire amoureux des dictionnaires


Dictionnaire amoureux des dictionnaires
Alain REY


Date de parution : 03 Mars 2011
Prix : 27 €
Nombre de pages : 1008
Dimension : 132x201 mm
ISBN : 2-259-20511-9


Le dictionnaire est sans doute l’un des livres les plus familiers qui soient. Mais c’est un « illustre inconnu ». Ce dictionnaire-ci a été imaginé en hommage à diverses traditions culturelles et à des auteurs, célèbres ou ignorés, qui ont ainsi rendu service à leurs langues et aux mots. Ces aventuriers des manières de dire (dictiones), ces virtuoses du « prêt-à-parler » sont ici mis en scène avec leurs prouesses et leurs secrets. Chaque grand dictionnaire cache une aventure passionnée, qui mérite d’être relevée. Ainsi l’ouvrage d’Alain Rey s’en prend amoureusement à ses semblables et à leurs auteurs. Le « dico », avec sa petite famille, lexiques, glossaires, encyclopédies et un instrument de connaissance, un outil familier et nécessaire. C’est une célébration de la parole et de l’écrit, un livre banal et déconcertant, un texte migrateur, du papier à l’écran. C’est surtout un livre ludique qui nous raconte avec bonheur et curiosité l’aventure des mots et du langage, c'est-à-dire des hommes. Alain Rey, spécialiste de la langue française, philosophe et historien du langage, est l’auteur de nombreux dictionnaires, parmi lesquels le Petit Robert et le Dictionnaire historique de la langue française.

Dictionnaires modernes

Une page de liens vers des dictionnaires modernes :

Le dictionnaire de l'Académie française

La 8e édition (1932-1935) du Dictionnaire de l'Académie française

Suite à la coopération avec l'Académie française, l'INaLF (ex ATILF) a numérisé et mis en ligne cette 8e édition sous la forme d'une base de données.

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La 9e édition (1992-...) du Dictionnaire de l'Académie française

En collaboration avec l'Académie française, cette 9ème édition dont la rédaction a débuté en 1992 est informatisée par l'ATILF. Les nouveaux fascicules sont mis en ligne au fur et à mesure de l'avancement des travaux de la Compagnie.

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Le Trésor de la Langue Française informatisé

Le TLFi, issu du Trésor de la Langue Française (1971-1994) se distingue des autres dictionnaires électroniques existants par la finesse de la structuration des données.

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Dictionnaire électronique d'expressions idiomatiques - français-portugais / portugais-français

Ce dictionnaire présente une organisation en système d’hypertexte de 3918 expressions idiomatiques (EIs) usuelles (2459 en français de France et 1459 en portugais brésilien), comprises comme lexies complexes, connotatives et consacrées par la tradition culturelle. Les définitions ont été élaborées notamment d’après les explications trouvées dans le Trésor de la Langue Française informatisé et dans le Petit Robert.

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Dictionnaires anciens

Une page de liens vers des dictionnaires anciens :

Les dictionnaires anciens

La troisième édition (1552) du Dictionarium latinogallicum de Robert Estienne

La troisième édition du Dictionarium latinogallicum de Robert Estienne (1552) représente l'apogée du travail de ce dernier sur le dictionnaire latin-français (il est mort en 1559). Estienne, père de la lexicographie moderne du latin classique et du français (cf. Starnes 1954), avait élaboré pour le latin classique et le français de son temps une série de dictionnaires qui comporte trois parties.

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Le Thresor de la langue françoyse, tant ancienne que moderne de Jean Nicot (Paris, David Douceur, 1606)

Le Thresor de la langue françoyse (1606) de Jean Nicot est le point de départ de la lexicographie française. Somme des quatre éditions du Dictionaire francoislatin de Robert Estienne, oeuvre qui marque le passage du dictionnaire latin au français comme langue source, il revêt, par les contributions de Nicot, le caractère d'un dictionnaire français monolingue. Ce faisant, il ouvre la voie aux dictionnaires de Richelet, de Furetière, de l'Académie française et de lexicographes postérieurs tels que Littré. Il n'est pas exagéré de dire que l'article de dictionnaire, du moins en ce qui concerne la lexicographie française, a été élaboré par Nicot. À peu près tout type d'information ainsi que tout procédé de description utilisés depuis dans un dictionnaire français se trouvent déjà dans les pages du Thresor.

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Le Dictionnaire historique et critique de Bayle (fac-similé de la version de 1740)

Le Dictionnaire historique et critique de Pierre Bayle représente l'accomplissement suprême de l'un des hommes de lettres les plus remarquables du XVIIème siècle. Conçu à l'origine comme une réplique aux erreurs du Grand Dictionnaire historique de Moreri, son Dictionnaire en est venu à être un travail exemplaire de méthodologie critique. Appelé" l'Arsenal des Lumières", il a été pillé et réédité tout au long du XVIII ème siècle tant par les croyants que par les sceptiques. Les utilisateurs peuvent consulter ici un fac-similé de la version de 1740.

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Le Dictionnaire critique de la langue française Jean-François Féraud (1787-1788)

Le Dictionaire critique de la langue française de Jean-François Féraud , publié en 1787-1788, est bien plus qu'un simple dictionnaire général de langue. Le propos principal de Féraud dans cette ample et complète refonte de son Dictionnaire Grammatical de la langue françoise, est de fournir aux étrangers et aux provinciaux un guide aisé et complet du bon usage. Il ne se contente pas de citer et de critiquer les principales sources du bon usage, dictionnaires et remarques du temps, il ajoute un vaste stock de remarques personnelles et se révèle ainsi l'un des observateurs les plus pénétrants du français post-classique. Il est en outre le premier lexicographe dans la tradition française à offrir un composant phonético-graphique dans ses articles.

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Accès à la version ATILF du dictionnaire de Féraud et son Supplément
Accès au dictionnaire de Féraud (en partenariat avec ARTFL)


Le dictionnaire de l'Académie française

L'Académie Française a été fondée par le Cardinal de Richelieu en 1635 avec comme objectif essentiel celui de créer un Dictionnaire du français. Huit éditions au total ont été publiées depuis sa fondation, de la première édition en 1694 à la huitième en 1935. La neuvième édition est en cours. Les utilisateurs peuvent consulter ici les versions électroniques de la première (1694), de la quatrième (1762), de la cinquième (1798), de la sixième (1835), de la huitième (1932-1935) et de la neuvième éditions(1992-?, jusqu'à plébéien).




La 1e édition (1694) du Dictionnaire de l'Académie française

Edition proposée en collaboration avec l'ARTFL de l'Université de Chicago.


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La 4e édition (1762) du Dictionnaire de l'Académie française

Cette 4e édition a été informatisée par l'ATILF et est couplée par hypernavigation au TLFi et aux 8e et 9e éditions du dictionnaire de l'Académie française. Cette édition est également proposée par l'ARTFL


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La 5e édition (1798) du Dictionnaire de l'Académie française

Edition proposée en collaboration avec l'ARTFL de l'Université de Chicago.


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La 6e édition (1835) du Dictionnaire de l'Académie française


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Encyclopédie de Diderot et d'Alembert


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Lexique des Antiquités grecques

Un excellent Lexique des antiquités grecques à télécharger gratuitement :
http://www.scribd.com/doc/31054922/LexiqueAntiquitesGrecques

Féminisation des insultes et des gros mots

Caroline Caudron et Julie Populaire ont publié un article de 25 pages sur la féminisation des insultes et des gros mots, dans le cadre de l’Université libre de Bruxelles.

« 
Le Bon Usage de Grevisse n’est pas adapté aux insultes et aux gros mots, bien qu’ils soient des adjectifs et des noms communs. Nous vous proposons d’apporter votre contribution dans notre étude en répondant aux questions ci-dessous. »

Cet article est
téléchargeable ici.

Émile Littré Pathologie verbale

Émile Littré, auteur d’un célèbre dictionnaire, et également médecin, a écrit un curieux ouvrage: « LA PATHOLOGIE VERBALE ou lésions de certains mots dans le cours de l’usage », inclus dans Études et Glanures éditions Didier, 1880.


Dans La Pathologie verbale ou lésions de certains mots dans le cours de l’usage il présente par ordre alphabétique un certain nombre de mots dont il n’a pas pu, dans les limites des articles de son dictionnaire, commenter l’évolution, selon lui hors normes.

Le titre même de
Pathologie verbale révèle que Littré, qui fut médecin et éditeur d’Hippocrate avant d’être lexicographe, a un point de vue normatif; il ne se contente pas de constater, il juge du bien et du mal en matière de lexique. Et il en juge d’un point de vue essentiellement étymologique. Les cas qu’il relève sont des cas de contradiction entre l’usage, qu’il est bien obligé d’accepter, et l’histoire.

« Les mots ne nous appartiennent pas; ils proviennent non de notre fonds, mais d’une tradition. Nous ne pouvons en faire sans réserve ce que nous voulons, ni les séparer de leur nature propre pour les transformer en purs signes de convention. On est donc toujours en droit de rechercher, dans les remaniements que l’usage leur inflige, ce qui reste, si peu que ce soit, de leur acception primordiale et organique. ».

Donc, selon Littré, sont bons et sains les mots dont les divers sens peuvent sans trop de peine être rattachés à celui de leur étymon réel ou supposé, et malades lorsqu’un usage « inconsistant » s’est « mépris », a entériné de « fâcheuses déviations ».

Vision désormais obsolète, mais révélatrice d’un grand penseur du XIXe siècle.
OUVRAGE LISIBLE ICI

Michel Arrivé Verbes sages et verbes fous


Le français d’aujourd’hui évolue sous nos yeux à un rythme stupéfiant. Il conserve une bonne part de ses caractères de jadis et il s’enrichit des innombrables innovations lexicales que lui apportent les mutations de la société et de ses mœurs.
Les verbes sont les témoins privilégiés de cette évolution de la langue, parce qu’ils désignent des activités qui, il y a peu encore, n’étaient pas nommées, pour la meilleure des raisons
: elles n’existaient pas: boboïser, bossnapper, candidater, se casser, chatter, coocooner, débloguer, fragnoler, génocider, marrainer, paparazzer, sankariser, sarkozyser, sécuriser, titriser, twitter, verdir (au sens écolo), yourser, zipper, etc
En évitant de se crasher ou de se scratcher. Ce qui ne les empêche pas de continuer, parfois sous des formes nouvelles, à brader, cafter et chiner (sans chinoiser
?), à consommer et, hélas, à consumer, à (se) chambrer ou (se) cuisiner et (s) engueuler, parfois à flipper, gaffer ou tilter.
C’est l’univers de ces verbes, sages ou fous, souvent sages et fous, anciens, et, surtout récents, parfois tout récents, qui révèlent les modes de vie des Français et des Francophones dans les premières années du XXIe siècle, que révèle l’auteur de façon savante et drôle.

Paru le 20 mars 2010 chez Belin, dans la collection
Le Français Retrouvé.

Langue des bourreaux langue des victimes

Sur le site La vie des idées, Saül Friedlander et Pierre-Emmanuel Dauzat:

extrait:


« Klemperer est le premier et, pendant longtemps, le seul à avoir analysé dans la langue du Troisième Reich des formules, des mots typiques, une certaine utilisation de verbes, une syntaxe véritablement spécifique. Oui, il y avait un langage du Troisième Reich et, très souvent, quand vous lisez des ouvrages un peu spécialisés, vous avez à la fin une sorte de glossaire qui vous indique ce que voulaient dire toutes ces expressions. C’est vrai que la propagande – je pense bien sûr à Goebbels mais aussi à des organisations comme la SS – se créaient une langue qui était leur essence même. Même les grades avaient une espèce de consonance, qui donnait par exemple une identité aux SS. Goebbels utilisait certaines formules qu’il répétait, de même que Hitler bien sûr. Klemperer notait tout cela très précisément. Dans son journal de la guerre, il travaille sans cesse sur la langue. Tout de suite après la guerre, il a publié la LTI [« Lingua Tertii Imperii », titre de l’ouvrage de Klemperer paru en 1947, NDR]. »

https://www.laviedesidees.fr/Langue-des-bourreaux-langue-des.html

L'orthographe publique

Sur un site consacré au Paris pittoresque, voici un texte extrait du Tableau de Louis-Sébastien Mercier, que je trouve tout à fait charmant :

http://www.paris-pittoresque.com/vie/34.htm

Dictionnaire érotique de la francophonie

Le Professeur Georges Lebouc, professeur honoraire à l’Institut supérieur d’études sociales à Bruxelles, nous avait déjà régalés de plusieurs ouvrages de choix (1)

Il vient de publier un
Dictionnaire érotique de la Francophonie, qui permettra d’éviter bien des quiproquos.

« […]
Les faux amis ne manquent pas! En québécois, par exemple, se branler signifie s’agiter, et il n’est pas rare d’entendre une mère dire à son enfant: « arrête de te branler ». Dans un autre genre, on évitera de demander à un Québécois comment vont ses gosses, ce qui revient à prendre des nouvelles de ses testicules. En Suisse, un patin n’est pas un baiser argotique, mais une couche, un lange, quant à la quéquette, elle désigne un plateau servant à quêter, voire la quête elle-même. […] »

Il a livré une interview hilarante à Catherine Mallaval (
Libération du 24 janvier 2009, « Dico du cul voyageur »)


(1) Parlez-vous le politiquement correct? Coll. « Autour des mots », éditions Racine, 128 pp., 15,70 euros.
Dictionnaire de belgicismes, Georges Lebouc, éditions Racine, 2006
Dictionnaire érotique de la francophonie, Ed. Racine, coll. Autour des mots, 2008. 15,70 euros.

Jacqueline de Romilly et la langue

Notre Homère à nous.
Cette fois, au lieu d’en appeler au sauvetage (indispensable) d’un enseignement des humanités au bord de l’abîme, elle chante haut et fort la grandeur de la langue grecque. Aidée de Monique Trédé, qui dirige le
Centre d’Études anciennes de l’École Normale Supérieure, Jacqueline de Romilly livre un chant d’amour dans Petites leçons sur le grec ancien (176 pages, 15,50 euros, Stock),
Un article de Mme de Romilly le 28-10-2008 dans
Le Monde: La littérature et le passé vivant

Les temps verbaux : retour à la tradition

Dans un article très intéressant, Jacques Moeschler, professeur à l’université de Genève, démontre que l’approche « moderne » des temps verbaux, dans sa version structuraliste et textuelle, n’est pas satisfaisante et doit être abandonnée.
Elle réduit de façon excessive la dimension sémantique du système. L’un des échecs de l’analyse linguistique moderne du temps dans la langue est lié à la réduction extrême de la sémantique des temps verbaux, la fonction principale des temps verbaux, en pédagogie actuelle, étant de signaler un type de texte
: la description montre alors sa pauvreté conceptuelle.


Fleurs latines


À télécharger en pdf

de Pierre Larousse,
Fleurs latines des dames et des gens du monde, 1894.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96238h