Rétif

Faire catleya au XVIIIe siècle

Pour ceux qui souhaiteraient étudier de près certains fantasmes masculins qui font la Une des media ces jours-ci, le numéro 32 de la revue Etudes Françaises est intégralement en ligne ici :

Volume 32, numéro 2, automne 1996, p. 3-126
Faire catleya au XVIIIe siècle : lieux et objets du roman libertin
Sous la direction de Jean M. Goulemot et Benoît Melançon

https://www.erudit.org/revue/etudfr/1996/v32/n2/index.html

Rétif Le Pied de Fanchette

Le fantasme majeur de Rétif de La Bretonne redevient d'actualité : un article sur «Le Pied de Fanchette» ici
https://www.erudit.org/revue/etudfr/1996/v32/n2/036024ar.pdf

www.erudit.org

Paru en 1769, «Le pied de Fanchette» de Rétif de la Bretonne rappelle la place, au XVIIIe siècle, de la fascination pour le pied féminin.



On peut ajouter à cette bibliographie un peu spéciale Tanizaki, «
Le Pied de Fumiko», et Mario Vargas Llosa.

«Maintenant, tu apparais, Lucrecia, nu-pieds ou chaussée, dans chaque chapitre, page, mot. »
Mario Vargas Llosa,
Les cahiers de don Rigoberto, Extrait p. 317.


Mon édition critique commentée est
téléchargeable ici

Rétif de La Bretonne et la crise des genres

Françoise Le Borgne, Rétif de La Bretonne et la crise des genres littéraires (1767-1797)

Paris: Honoré Champion, collection "Les Dix-huitièmes siècles, n° 153", 2011.
EAN
: 9782745321305
560 p.
Prix
: 90 €
Présentation de l'éditeur:
Par sa singularité même, l'œuvre abondante, polymorphe et narcissique de Rétif de La Bretonne apparaît comme révélatrice de la crise des genres littéraires qui aboutit, à la fin de l'Ancien Régime et sous la Révolution, à une véritable rupture avec les principes fondateurs de l'esthétique classique. Éclatement et hybridation des formes, revendication d'originalité et émergence de la composante autobiographique sont les manifestations les plus visibles d'une approche nouvelle de la création littéraire, qui, dans une perspective empiriste, récuse la tradition et les normes poétiques pour faire valoir la puissance démiurgique d'un génie mû par la violence de ses passions et l'intégrité de son engagement moral. Cette posture auctoriale n'est pas propre à Rétif de La Bretonne mais elle s'est affirmée de façon particulièrement spectaculaire chez ce fils de laboureur, qui, venu à l'écriture par l'imprimerie et tirant presque exclusivement ses revenus de la vente de ses livres, ne s'est pas cru obligé de donner des gages aux institutions garantes de la pérennité de l'héritage classique.
Ancienne élève de l'École Normale Supérieure de Fontenay-Saint-Cloud, Françoise Le Borgne est maître de conférences à l'Université Blaise Pascal (Clermont-Ferrand II) où elle dirige l'équipe « Lumières et Romantismes » du CELIS.


Les Classiques revisités

Un site intéressant (de nombreuses pages de critiques stimulantes), un critique perspicace (j’apprécie qu’il tienne Monsieur Nicolas de Rétif comme bien supérieur aux Confessions de Rousseau… Moi également, depuis longtemps.)

http://www.bopsecrets.org/French/rexroth/cr/index.htm