Colloque Pascal chez les Jésuites
C’est peut-être parce qu’en son temps Pascal s’était ouvertement opposé à la casuistique des Jésuites, que les Facultés Jésuites de Paris organisent une journée d’études le 5 février autour de l’énigme qu’il représente.
Avec Alain CUGNO, Michel FEDOU, Jean-Christophe de NADAÏ, Gérard FERREYROLLES, Hélène MICHON et Bernard SEVE et Laurence DEVILLAIRS.
Chateaubriand qualifiait à juste titre ce philosophe, théologue et mathématicien, d’«effrayant génie». De nombreux spécialistes croiseront les disciplines pascaliennes pour tenter de décrypter les mystères de ses pensées.
La matinée, de 9h30 à 12 heures, questionnera le pessimisme pascalien tandis que la deuxième demi-journée, de 14 heures à17 heures, sera consacrée aux moteurs de l’écriture pascalienne.
Pascal : un manuscrit inédit
Mais, jusqu’à présent, personne n’avait eu l’idée saugrenue d’aller regarder ce qui se trouvait au dos dudit fragment. Qu’y découvre-t-on ? Des lettres mais aussi des chiffres. Il s’agit de la première pièce connue de mathématique rédigée de la main du philosophe.
Si l’on connaissait bien ses talents en tant que mathématicien, nous ne disposions pas encore de documents de première main relatifs aux sciences dites exactes. Ce manuscrit, écrit au recto comme au verso, était conservé à la Bibliothèque nationale de France (BNF).
C’est un professeur d’université, Dominique Descotes, qui a révélé sa double valeur alors qu’il travaillait à la numérisation de ce document. Il faut tout simplement penser que, comme n’importe quel brillant mathématicien, Pascal n’hésitait pas à poser quelques équations sur tous les papiers qu’il trouvait à sa disposition…
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