L'Agneau Mystique numérisé
Le chef-d'oeuvre mondialement connu, issu de l'école des primitifs flamands, représente l'adoration envers le Christ. Chaque centimètre de l'Agneau mystique a été photographié en très haute résolution, aussi bien sous lumière visible que sous infrarouge. Le résultat obtenu après l'assemblage digital de toutes les photos est disponible sur le site internet
http://closertovaneyck.kikirpa.be/
Panorama de l'art
Un site exhaustif et pédagogique sur l'histoire de l'art, de la préhistoire jusqu'à l'art moderne : analyse d'œuvres des musées, reproduction en grand format, glossaire.
Panorama de l'art
Carnet de Delacroix en ligne
Eugène Delacroix. Carnet de notes et de dessins
gallica.bnf.fr
Delacroix, Eugène. Auteur du texte - Eugène Delacroix. Carnet de notes et de dessins - 1801-1900 - manuscrits
Art Spiegelman Metamaus
Il y a un quart de siècle l'artiste new-yorkais publiait un inoubliable roman graphique sur la Shoah. Aujourd'hui il en donne les clés.
Art Spiegelman est le seul auteur de bande dessinée a avoir reçu le prix Pulitzer.
Présentation de l'éditeur
Vingt-cinq ans après la publication de MAUS (prix Pulitzer 1992), Art Spiegelman revient sur le chef-d'oeuvre qui a changé à jamais notre vision de la littérature, de la bande-dessinée et de l'Holocauste. Art Spiegelman explore les questions cruciales soulevées par MAUS (Pourquoi l'Holocauste? Pourquoi les souris? Pourquoi la BD?) et propose une oeuvre essentielle sur le processus de création. METAMAUS est accompagné d'un DVD comprenant la version numérisée de L'intégrale MAUS : un survivant raconte, assortie d'archives sonores très fournies des enregistrements de son père, survivant des camps, de documents historiques, ainsi que d'une multitude de carnets personnels et de croquis. Intime et fascinant, METAMAUS est appelé à devenir un véritable classique.
MetaMaus, par Art Spiegelman, traduit par Nicolas Richard. Avec un DVD. Flammarion, 300 p., 30 euros.
Baudelaire critique d'art
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1. Charles Baudelaire (1821-1867), poète des Fleurs du Mal, mais aussi traducteur d’Edgar Poe, est l’un des plus grands critiques d’art français de son siècle. Il tient de son père une véritable passion pour la peinture, et publie en 1845 un premier compte-rendu du Salon. Le Salon de 1846, celui de 1859 et Le Peintre de la vie moderne (1863) sont ses oeuvres critiques les plus importantes. Publiées dans de petites revues, elles sont peu lues de son vivant ; mais Baudelaire y construit une esthétique qui nourrit son oeuvre poétique.
2. Des années 40 aux années 60, l’art voit s’affronter des courants très divers. La peinture néo-classique et académique, celle des héritiers d’ Ingres, tient une grande place dans le goût du
public.
Mais l’histoire de l’art a surtout retenu trois noms : Delacroix, le romantique, que Baudelaire tient
pour le plus grand peintre vivant ; Courbet, le réaliste qui ne se reconnait guère mieux sous cette
étiquette que Delacroix sous la sienne ; Manet enfin, considéré comme le père de
l’impressionnisme, et qui se veut d’abord l’incarnation du peintre de la vie moderne.
C’est dans ce paysage qu’il faut se placer pour comprendre la critique baudelairienne.
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Autobiographie de Gala Dali
Sous le titre La vie secrète. Journal inédit, l’ouvrage retrouvé en 2005 de l’épouse du peinte Salvador Dali évoque notamment des épisodes de la vie amoureuse du couple.
Après être resté caché pendant 50 ans au fond d'un coffre dans le château de Pubol, situé dans la région de Gérone dans le nord-est de l'Espagne, l’ouvrage autobiographique inédit de Gala Dali retrouvé en 2005 a été présenté jeudi 7 avril à Barcelone. La date exacte des écrits n'a pu être établie exactement mais ils semblent remonter aux années 50 rapporte l’AFP. La vie secrète. Journal inédit, comptait 106 pages, dont 104 écrites dans un français "à l'ortographe imprécise", à l'encre noire et bleue, avec des ratures, a raconté l'écrivain et journaliste Ignacio Vidal Foch en charge de la traduction, lors de sa présentation. Illustré de photos et de cartes postales, le livre évoque des épisodes de l'enfance en Russie d’Elena Diakonova, plus connue sous le nom de Gala Dali, ses voyages en Italie et aux Etats-Unis ainsi que des épisodes de sa vie amoureuse avec le peintre Salvador Dali. Et d’après la présidente de la Fondation Gala-Salvador Dalí, Montse Aguer, elle y apparaît "tourmentée, vulnérable et passionnée".
Décédée en 1982, Gala avait d’abord été la femme du poète Paul Eluard qui lui a présenté son ami Salvador Dali devenu son mari en 1932.
Elle a été enterrée là où son autobiographie a été retouvée, au château espagnol de Pubol. Rappelons que Gala Dali avait fai l'objet de quelques ouvrages comme Gala pour Dali : biographie d'un couple, d'Angela Wenzel (Palette) et La véritable Gala Dali, de Bertrand Meyer-Stabley (Pygmalion).
Le pamphlet d'Ange Pitou
Pamphlet d’Ange Pitou critiquant le régime du Directoire :
I Jadis les rois, race proscrite,
Enrichissaient leurs partisans;
Ils avaient maintes favorites,
Cent flatteurs, mille courtisans.
Sous le Directoire tout change,
Pourtant ne vous y fiez pas,
On dit Mademoiselle Lange,
La faaaaaaavoriiiiiiiite de Barras.
Refrain :
Barras est roi, Lange est sa reine
C'n’était pas la peine, c'n’était pas la peine
Non pas la peine assurément
De changer de gouvernement !
II
Pour épuiser la France entière
Les rois avaient des financiers
Et Barras a Larivaudière
qui paye tous ses créanciers.
Mais ce que l'on ne dit guère
C'est qu'en dépit des tribunaux,
Barras paye Larivaudière
avec les biiiiiiiens nationaux.
Refrain :
Voilà comment cela se mène
C'n’était pas la peine, c'n’était pas la peine
Non pas la peine assurément
de changer de gouvernement
III
Des favorites infidèles,
on sait quelles étaient les mœurs...
Les rois étaient trompés par elles
Aujourd'hui sommes-nous meilleurs?
Non, car l'amour est hypocrite
Et Larivaudière est chéri
À prix d'or de la favorite
il est dit-on le favori.
Refrain :
Il chiffonne la souveraine
C'n’était pas la peine, c'n’était pas la peine
Non pas la peine assurément
de changer de gouvernement !
Un lien audio ici :
Caravage ou l'oratorio des ténèbres
« On a beaucoup souligné le naturalisme du Caravage, l’opposant à ce qu’on nomme un peu vite l’idéalisme des Carrache. Opposition factice, due à Baglione et surtout à Bellori, qui écrivent après la mort du Caravage. En vérité, les deux styles sont proches, et l’accent dramatique et même épique de la chapelle Contarelli n’est pas compréhensible sans la référence à l’art d’Annibal Carrache. En France, l’opposition Caravage-Carrache redouble celle du naturalisme (pensé sur le modèle de celui du XIXe siècle) et du poussinisme, prôné par l’Académie. Évidemment absurde. La complaisance romantique pour le peintre « assassin » (Stendhal) et voyou renforce le malentendu […] »
Philosophie générale et philosophie esthétique. Jacques Darriulat
Le Caravage, exposition à Florence
À lire : « La course à l’abîme « de Dominique Fernandez LGF
« Le Caravage : fragments d’une vie violente » de Jean-Marie Touratier éd. Galilée
« Caravage » de Manuel Jover éd. Terrail
« Le Caravage, peintre » de Guy Walter éd. Verticales
« Le dossier Caravage » de André Berne-Joffroy éd.
Flammarion
« Face aux murs » d’Ernest Pignon-Ernest éd. Delpire
Qui était Caravage, ce peintre de génie qui, au début du XVIIe siècle a révolutionné la peinture en radicalisant la technique du clair-obscur ? Les historiens ont du mal à faire la lumière sur la destinée chaotique de ce jeune homme qui en 1600 débarque à Rome et crée des tableaux d’une puissance et d’un érotisme inouïs.
Crime et châtiment au Musée d'Orsay
© Musée Fabre de Montpellier Agglomération – photo Frédéric Jaulmes
Durant toutes ces années, la littérature a créé d’innombrables personnages de criminels. Le titre de l’exposition est lui-même emprunté à Dostoïevski. Dans la presse, notamment dans les quotidiens illustrés, le crime de sang décuple par la fiction du romanesque sa puissance fantasmatique.
Dans le même temps, le thème criminel investit les arts visuels. Chez les plus grands peintres, Goya, Géricault, Picasso ou Magritte, les représentations du crime ou de la peine capitale sont à l’origine d’œuvres saisissantes. Le cinéma également assimile sans tarder les charmes troubles d’une violence extrême, sa représentation la transformant même en plaisir, voire en volupté.
Voilà donc un beau sujet original pour une exposition. Au-delà du crime, il s’agit de poser encore et toujours le problème du Mal, et au-delà de la circonstance sociale, l’inquiétude métaphysique. À ces questions, l’art apporte un témoignage spectaculaire. Esthétique de la violence, violence de l’esthétique, cette exposition ne saurait que les réconcilier en rapprochant des images de toutes sortes, littérature et musique.
Art et luxe au XVIIIe siècle
Raymond Trousson : Art et luxe au dix-huitième siècle
Debussy Jean-Yves Tadié
Jean-Yves Tadié, pénétrant critique spécialiste de Proust, a écrit, dans la collection L’Un et l’Autre de Gallimard, Le Songe Musical/Claude Debussy « « Je veux écrire mon songe musical », dit Debussy en 1911. On peut rêver en musique, ou de la musique. Y a-t-il une musique onirique ? Celle des fantaisies, des ballades, des rapsodies pour clarinette ou saxophone, celle de Jeux, du Prélude à l’après-midi d’un faune ? Celle qui échappe à l’ordre non plus de la raison verbale, mais de la raison musicale, des développements codifiés ? Celle des alliances inattendues et de la surprise ? Le portamento, le rubato seraient autant de libertés rêveuses dans l’interprétation, tout comme les prolongements de la pédale. Et le silence : ce qui est resté de songe au fond de la flûte du faune. » Jean-Yves Tadié.
Le secret d'Antoine Watteau
Autoportrait de Léonard à Rembrandt
Trouvé dans le N° 66 L’Autre et l’image de soi :
Christian Loubet
La représentation de l’image de soi dans la peinture occidentale de Léonard à Rembrandt
Résumé
Dans les images de la peinture occidentale, entre les années 1500 et 1700, apparaît une prise de conscience de soi qui se précise par l’affirmation du pouvoir de l’artiste.
L’autoportrait devient alors un élément incontournable dans les diverses œuvres, qui met à jour l’inquiétude existentielle, le doute et la quête d’identité de l’artiste. Il s’impose tout d’abord comme l’expression d’une connaissance intime pour ensuite manifester la gloire du Peintre-Démiurge.
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