Le pamphlet d'Ange Pitou
14/11/10 21:02 Classé dans : Art
Dans la célèbre opérette de Charles Lecocq, La Fille de Madame Angot, à la fin de l’acte I. En voici le texte :
Pamphlet d’Ange Pitou critiquant le régime du Directoire :
I Jadis les rois, race proscrite,
Enrichissaient leurs partisans;
Ils avaient maintes favorites,
Cent flatteurs, mille courtisans.
Sous le Directoire tout change,
Pourtant ne vous y fiez pas,
On dit Mademoiselle Lange,
La faaaaaaavoriiiiiiiite de Barras.
Refrain :
Barras est roi, Lange est sa reine
C'n’était pas la peine, c'n’était pas la peine
Non pas la peine assurément
De changer de gouvernement !
II
Pour épuiser la France entière
Les rois avaient des financiers
Et Barras a Larivaudière
qui paye tous ses créanciers.
Mais ce que l'on ne dit guère
C'est qu'en dépit des tribunaux,
Barras paye Larivaudière
avec les biiiiiiiens nationaux.
Refrain :
Voilà comment cela se mène
C'n’était pas la peine, c'n’était pas la peine
Non pas la peine assurément
de changer de gouvernement
III
Des favorites infidèles,
on sait quelles étaient les mœurs...
Les rois étaient trompés par elles
Aujourd'hui sommes-nous meilleurs?
Non, car l'amour est hypocrite
Et Larivaudière est chéri
À prix d'or de la favorite
il est dit-on le favori.
Refrain :
Il chiffonne la souveraine
C'n’était pas la peine, c'n’était pas la peine
Non pas la peine assurément
de changer de gouvernement !
Un lien audio ici :
Pamphlet d’Ange Pitou critiquant le régime du Directoire :
I Jadis les rois, race proscrite,
Enrichissaient leurs partisans;
Ils avaient maintes favorites,
Cent flatteurs, mille courtisans.
Sous le Directoire tout change,
Pourtant ne vous y fiez pas,
On dit Mademoiselle Lange,
La faaaaaaavoriiiiiiiite de Barras.
Refrain :
Barras est roi, Lange est sa reine
C'n’était pas la peine, c'n’était pas la peine
Non pas la peine assurément
De changer de gouvernement !
II
Pour épuiser la France entière
Les rois avaient des financiers
Et Barras a Larivaudière
qui paye tous ses créanciers.
Mais ce que l'on ne dit guère
C'est qu'en dépit des tribunaux,
Barras paye Larivaudière
avec les biiiiiiiens nationaux.
Refrain :
Voilà comment cela se mène
C'n’était pas la peine, c'n’était pas la peine
Non pas la peine assurément
de changer de gouvernement
III
Des favorites infidèles,
on sait quelles étaient les mœurs...
Les rois étaient trompés par elles
Aujourd'hui sommes-nous meilleurs?
Non, car l'amour est hypocrite
Et Larivaudière est chéri
À prix d'or de la favorite
il est dit-on le favori.
Refrain :
Il chiffonne la souveraine
C'n’était pas la peine, c'n’était pas la peine
Non pas la peine assurément
de changer de gouvernement !
Un lien audio ici :