Hugo
Publication des lettres de Juliette Drouet
14/12/19 11:25 Classé dans : Littérature
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Le manuscrit autographe des «Misérables»
28/11/19 23:16 Classé dans : Littérature
Le manuscrit autographe des «Misérables» est accessible en ligne sur le site de la Bibliothèque Nationale de France :
Ce manuscrit est de la main de Victor Hugo lui-même (à l’exception de quelques feuillets de la main de Juliette Drouet) : il se présente en deux volumes, avec une préface datée de Hauteville-House, le 1er janvier 1862.
Dans son célèbre codicille testamentaire du 31 août 1881, Victor Hugo avait assigné à la Bibliothèque nationale une place privilégiée : « Je donne à la bibliothèque nationale de Paris qui sera un jour la Bibliothèque nationale des États-Unis d’Europe tout ce qui sera trouvé écrit et dessiné par moi. »
volume 1
volume 2
Ce manuscrit est de la main de Victor Hugo lui-même (à l’exception de quelques feuillets de la main de Juliette Drouet) : il se présente en deux volumes, avec une préface datée de Hauteville-House, le 1er janvier 1862.
Dans son célèbre codicille testamentaire du 31 août 1881, Victor Hugo avait assigné à la Bibliothèque nationale une place privilégiée : « Je donne à la bibliothèque nationale de Paris qui sera un jour la Bibliothèque nationale des États-Unis d’Europe tout ce qui sera trouvé écrit et dessiné par moi. »
volume 1
volume 2
Hugo, La Légende des siècles
03/06/11 14:08 Classé dans : Littérature
Parmi les mises en ligne de Gallica, l'édition originale de La Légende des Siècles de Victor Hugo :
c’est ici
c’est ici
Les cimetières de la famille Hugo
24/02/11 20:36 Classé dans : Littérature
Victor Hugo et sa famille
La famille Hugo vue à travers ses tombes
Au Panthéon pour le maître, puis au Père-Lachaise et à Villequier, les tombeaux des proches de Victor Hugo et de ceux qui leur furent liés. Une page d’histoire littéraire très émouvante.
Je regrette que la tombe de Juliette Drouet ne figure pas dans cette page.
La famille Hugo vue à travers ses tombes
Au Panthéon pour le maître, puis au Père-Lachaise et à Villequier, les tombeaux des proches de Victor Hugo et de ceux qui leur furent liés. Une page d’histoire littéraire très émouvante.
Je regrette que la tombe de Juliette Drouet ne figure pas dans cette page.
Exposition Léopoldine Hugo
01/07/10 14:25 Classé dans : Littérature
Léopoldine ou la jeunesse volée
Léopoldine, ou la jeunesse volée
11 mars – début septembre 2010
La Maison de Victor Hugo propose pour quelques mois dans l’antichambre de l’appartement un accrochage exceptionnel dédié à Léopoldine, la fille aînée et adorée de Victor Hugo. La jeune femme périt noyée à l’âge de dix-neuf ans, avec son mari Charles Vacquerie, quelques mois à peine après leur mariage, au cours d’une promenade en barque sur les bords de la Seine, le 4 septembre 1843. Ils furent inhumés dans un même cercueil à Villequier, où les rejoignit Madame Hugo selon ses dernières volontés, décédée à Bruxelles, le 27 août 1868.
C’est à Rochefort, où le poète faisait escale avec sa bien-aimée Juliette Drouet, qu’il apprit la terrible nouvelle, cinq jours plus tard. Rongé par la souffrance et miné par la culpabilité, il cessera d’écrire pendant trois ans.
Sont ici réunis des portraits de Léopoldine, des lettres échangées avec ses proches, des dessins que Victor Hugo lui avait dédiés lors de ses voyages ou plus tard, évoquant son souvenir, mais aussi des croquis et caricatures du poète repris par elle, des bulletins scolaires, son cahier de retraite, son faire-part de mariage et des factures de son trousseau. Quelques vêtements et accessoires de la jeune fille, reliques inestimables, sont également exceptionnellement présentés telle sa robe de mariée ou ce fragment d’étoffe rouge de la robe avec laquelle elle est représentée dans le tableau de Châtillon Léopoldine au Livre d’Heures et dont le poète a cousu un échantillon sur le montage du portrait de Léopoldine lisant exécuté par Madame Hugo.
Objet vénéré entre tous, la robe portée le jour de sa noyade fut précieusement conservée dans une housse à gants de la jeune fille, avec cette mention de la main de Madame Hugo : « Costume avec lequel ma fille est morte — relique sacrée ».
Ces œuvres esquissent les deux profils de Léopoldine : la jeune fille romantique de la première moitié du XIXe siècle et la figure mythique de l’enfant chérie, qui inspira à Victor Hugo certains des plus beaux poèmes des Contemplations, ces « mémoires d’une âme », à qui le recueil poétique fut dédié et dont le souvenir fut omniprésent dans la vie comme dans l’œuvre du poète.
C’est à Léopoldine que Victor Hugo adresse ces vers poignants qui expriment l’abîme de douleur devant lequel le laisse sa disparition :
Léopoldine, ou la jeunesse volée
11 mars – début septembre 2010
La Maison de Victor Hugo propose pour quelques mois dans l’antichambre de l’appartement un accrochage exceptionnel dédié à Léopoldine, la fille aînée et adorée de Victor Hugo. La jeune femme périt noyée à l’âge de dix-neuf ans, avec son mari Charles Vacquerie, quelques mois à peine après leur mariage, au cours d’une promenade en barque sur les bords de la Seine, le 4 septembre 1843. Ils furent inhumés dans un même cercueil à Villequier, où les rejoignit Madame Hugo selon ses dernières volontés, décédée à Bruxelles, le 27 août 1868.
C’est à Rochefort, où le poète faisait escale avec sa bien-aimée Juliette Drouet, qu’il apprit la terrible nouvelle, cinq jours plus tard. Rongé par la souffrance et miné par la culpabilité, il cessera d’écrire pendant trois ans.
Sont ici réunis des portraits de Léopoldine, des lettres échangées avec ses proches, des dessins que Victor Hugo lui avait dédiés lors de ses voyages ou plus tard, évoquant son souvenir, mais aussi des croquis et caricatures du poète repris par elle, des bulletins scolaires, son cahier de retraite, son faire-part de mariage et des factures de son trousseau. Quelques vêtements et accessoires de la jeune fille, reliques inestimables, sont également exceptionnellement présentés telle sa robe de mariée ou ce fragment d’étoffe rouge de la robe avec laquelle elle est représentée dans le tableau de Châtillon Léopoldine au Livre d’Heures et dont le poète a cousu un échantillon sur le montage du portrait de Léopoldine lisant exécuté par Madame Hugo.
Objet vénéré entre tous, la robe portée le jour de sa noyade fut précieusement conservée dans une housse à gants de la jeune fille, avec cette mention de la main de Madame Hugo : « Costume avec lequel ma fille est morte — relique sacrée ».
Ces œuvres esquissent les deux profils de Léopoldine : la jeune fille romantique de la première moitié du XIXe siècle et la figure mythique de l’enfant chérie, qui inspira à Victor Hugo certains des plus beaux poèmes des Contemplations, ces « mémoires d’une âme », à qui le recueil poétique fut dédié et dont le souvenir fut omniprésent dans la vie comme dans l’œuvre du poète.
C’est à Léopoldine que Victor Hugo adresse ces vers poignants qui expriment l’abîme de douleur devant lequel le laisse sa disparition :
Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Les Contemplations, IV, XIV
Hugo et les mythes grecs
16/06/09 18:46 Classé dans : Littérature
Sur le site du Groupe Hugo de Jussieu :
La place du souvenir des mythes grecs dans l’oeuvre de Hugo, par Annie Ubersfeld
La place du souvenir des mythes grecs dans l’oeuvre de Hugo, par Annie Ubersfeld
Hugo, l'exil, par J.M. Hovasse
23/11/08 01:30 Classé dans : Littérature
Je me réjouissais d’annoncer, voici quelques jours, la publication du tome II de la monumentale biographie de Hugo par Jean-Marc Hovasse.
Pourquoi le grand écrivain du XIXe siècle a-t-il failli ne jamais achever Les Misérables ?
Les tables tournantes ont-elles inspiré son œuvre ?
Pourquoi s’adonnait-il à la photo ? Réponses de Jean-Marc Hovasse, qui signe la biographie hugolienne de référence.
Pourquoi le grand écrivain du XIXe siècle a-t-il failli ne jamais achever Les Misérables ?
Les tables tournantes ont-elles inspiré son œuvre ?
Pourquoi s’adonnait-il à la photo ? Réponses de Jean-Marc Hovasse, qui signe la biographie hugolienne de référence.
Correspondance Juliette-Victor
18/11/08 18:06 Classé dans : Littérature
J’ai éprouvé un grand plaisir à lire l’une des communications du groupe Hugo, et je souhaite la partager :
Florence Naugrette : Les lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo à l’époque de la publication des Misérables (septembre 1861 — juillet 1862)
Communication au Groupe Hugo du 19 janvier 2008.
https://groupugo.div.jussieu.fr/Groupugo/doc/08-01-19Naugrette.pdf
Florence Naugrette : Les lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo à l’époque de la publication des Misérables (septembre 1861 — juillet 1862)
Communication au Groupe Hugo du 19 janvier 2008.
https://groupugo.div.jussieu.fr/Groupugo/doc/08-01-19Naugrette.pdf
Les Misérables, roman pensif
02/11/08 00:09 Classé dans : Littérature
Tout d’abord le résumé du roman, ici :
http://www.alalettre.com/Hugo-miser-resume.htm
Contexte historique, jugements de l’époque, etc :
http://www.alalettre.com/Hugo-miserables.htm
D’une manière générale, l’adresse du Groupe Hugo de Jussieu est incontournable :
http://groupugo.div.jussieu.fr/
Et ce livre que je recommande chaleureusement :
Les Misérables, roman pensif
Myriam Roman, Marie-Christine Bellosta, Belin.
En 1862, à l’heure où les romanciers prônent le réalisme, le vraisemblable ou le désengagement de l’artiste, Hugo réaffirme avec Les Misérables son irréductible singularité et la vigueur de son romantisme. Ce roman total, il le compose à partir des codes mélodramatiques du roman populaire, en entrelaçant les intrigues, en multipliant les ruptures de la narration et les réflexions digressives, en convoquant les ressources poétiques de l’imaginaire et du mythe. La réalité est faite de signes et de symboles qu’il s’agit de déchiffrer : l’artiste s’engage délibérément auprès des hommes et auprès de Dieu, face à l’Histoire et à l’infini. Hugo s’adresse à un « lecteur pensif », avide de trouver un sens à la destinée humaine dans un siècle qui n’en finit pas d’être celui des révolutions.
http://www.alalettre.com/Hugo-miser-resume.htm
Contexte historique, jugements de l’époque, etc :
http://www.alalettre.com/Hugo-miserables.htm
D’une manière générale, l’adresse du Groupe Hugo de Jussieu est incontournable :
http://groupugo.div.jussieu.fr/
Et ce livre que je recommande chaleureusement :
Les Misérables, roman pensif
Myriam Roman, Marie-Christine Bellosta, Belin.
En 1862, à l’heure où les romanciers prônent le réalisme, le vraisemblable ou le désengagement de l’artiste, Hugo réaffirme avec Les Misérables son irréductible singularité et la vigueur de son romantisme. Ce roman total, il le compose à partir des codes mélodramatiques du roman populaire, en entrelaçant les intrigues, en multipliant les ruptures de la narration et les réflexions digressives, en convoquant les ressources poétiques de l’imaginaire et du mythe. La réalité est faite de signes et de symboles qu’il s’agit de déchiffrer : l’artiste s’engage délibérément auprès des hommes et auprès de Dieu, face à l’Histoire et à l’infini. Hugo s’adresse à un « lecteur pensif », avide de trouver un sens à la destinée humaine dans un siècle qui n’en finit pas d’être celui des révolutions.
Biographie de Victor Hugo
21/10/08 23:37 Classé dans : Littérature
Le deuxième tome de la magnifique biographie de Victor Hugo par Jean-Marc Hovasse est annoncé.
La plus exhaustive biographie jamais consacrée à Hugo : érudition, précision, appareil critique, tout y est incomparable. C’est une somme indispensable pour tous les hugoliens auxquels elle apporte énormément. En outre, elle est admirablement écrite.
La plus exhaustive biographie jamais consacrée à Hugo : érudition, précision, appareil critique, tout y est incomparable. C’est une somme indispensable pour tous les hugoliens auxquels elle apporte énormément. En outre, elle est admirablement écrite.
Le condamné à mort chez Hugo et Andreev
03/09/08 21:55 Classé dans : Littérature
Une étude complète :
Le condamné à mort chez Victor Hugo et Leonid Andreev : éléments d’un parallèle
Françoise Genevray
Université Jean Moulin — Lyon III
Prévoir sa fin peut détruire. « De jour en jour la pensée de la mort prochaine tuait l’homme », écrit L. Andreev dans Le Gouverneur (1900). Honni par l’opinion pour avoir fait tirer sur des ouvriers grévistes, guetté par les balles des vengeurs, le gouverneur acquiesce obscurément aux volontés qui concourent à le supprimer. Dans l’Histoire des sept pendus (1908), un ministre échappe à des terroristes. Le premier chapitre met en scène sa peur rétrospective de l’attentat. Les autres suivent sept condamnés jusqu’à l’heure de leur pendaison, comme pour illustrer l’idée dégagée à propos du ministre :
Ce n’est pas mourir qui est terrible, c’est de savoir qu’on va mourir. Il serait tout à fait impossible à l’homme de vivre s’il connaissait l’heure et le jour de sa mort avec une certitude absolue.
Tel est justement le savoir imposé aux victimes de la peine capitale. Un malade incurable ignore l’échéance fatale et, même s’il la suppose très proche, continue de vivre dans cette durée sans fin appelée par V. Jankélévitch » entrouverture ». Mais les prisonniers imaginés par Andreev, de même que par Hugo en 1829 (Le Dernier jour d’un condamné), connaissent ou devinent la date de l’exécution. Leur pensée bute sur cette limite temporelle infranchissable. Leur vie se borne à attendre ce qui va l’interrompre.
Une nouvelle traduction permet aujourd’hui de lire en français le texte intégral de l’Histoire des sept pendus. Notre parallèle avec Le Dernier jour… ne cherche pas à établir l’influence du précédent hugolien, bien connu en Russie, sur le récit d’Andreev. Que celui-ci eût été écrit indépendamment ou non de cette possible source, nous montrerons surtout comment il s’en éloigne. L’Histoire des sept pendus transforme en profondeur ce que Hugo nommait l’« autopsie intellectuelle » du condamné. […]
Le condamné à mort chez Victor Hugo et Leonid Andreev : éléments d’un parallèle
Françoise Genevray
Université Jean Moulin — Lyon III
Prévoir sa fin peut détruire. « De jour en jour la pensée de la mort prochaine tuait l’homme », écrit L. Andreev dans Le Gouverneur (1900). Honni par l’opinion pour avoir fait tirer sur des ouvriers grévistes, guetté par les balles des vengeurs, le gouverneur acquiesce obscurément aux volontés qui concourent à le supprimer. Dans l’Histoire des sept pendus (1908), un ministre échappe à des terroristes. Le premier chapitre met en scène sa peur rétrospective de l’attentat. Les autres suivent sept condamnés jusqu’à l’heure de leur pendaison, comme pour illustrer l’idée dégagée à propos du ministre :
Ce n’est pas mourir qui est terrible, c’est de savoir qu’on va mourir. Il serait tout à fait impossible à l’homme de vivre s’il connaissait l’heure et le jour de sa mort avec une certitude absolue.
Tel est justement le savoir imposé aux victimes de la peine capitale. Un malade incurable ignore l’échéance fatale et, même s’il la suppose très proche, continue de vivre dans cette durée sans fin appelée par V. Jankélévitch » entrouverture ». Mais les prisonniers imaginés par Andreev, de même que par Hugo en 1829 (Le Dernier jour d’un condamné), connaissent ou devinent la date de l’exécution. Leur pensée bute sur cette limite temporelle infranchissable. Leur vie se borne à attendre ce qui va l’interrompre.
Une nouvelle traduction permet aujourd’hui de lire en français le texte intégral de l’Histoire des sept pendus. Notre parallèle avec Le Dernier jour… ne cherche pas à établir l’influence du précédent hugolien, bien connu en Russie, sur le récit d’Andreev. Que celui-ci eût été écrit indépendamment ou non de cette possible source, nous montrerons surtout comment il s’en éloigne. L’Histoire des sept pendus transforme en profondeur ce que Hugo nommait l’« autopsie intellectuelle » du condamné. […]