Paul-Louis Courier film
Paul-Louis Courier, pamphlétaire célèbre, est mort mystérieusement assassiné, tué d’un coup de fusil dans les bois de Véretz, à quelques lieues de chez moi.
Cet assassinat a inspiré La ferme des sept péchés, film de Jean Devaivre (N.B. — 1949) où Jacques Dumesnil interprète le rôle de Paul-Louis Courier.
Paul-Louis Courier une écriture du défi
https://www.fabula.org/revue/document3871.php
Une émission :
Pour bien faire, le pamphlet doit être bref, comme son nom l’indique. À condition de faire un peu d’étymologie. Le pamphlet vient de « palme-feuillet », c’est-à-dire la feuille qui se tient dans la paume de la main. Si bref doit-il être ce petit texte est par définition incisif. Il pique comme une pointe et cela doit faire mal. C’est une arme de combat. Ils furent nombreux à la manier cette arme, davantage en politique.
Émission proposée par : Bertrand Galimard Flavigny
http://www.canalacademie.com/Des-confessions-tres-suspectes.html
« Les gens laborieux, écrivait Paul-Louis Courier de Méré (1772-1825), n’ont pas le loisir de feuilleter une centaine de pages ». Courier savait de quoi il parlait ; il fut l’auteur du Pamphlet des pamphlets publié en 1824 qui donna son nom à ce genre littéraire, car à l’origine le mot servait à désigner les brochures. Cet auteur s’adressant à un interlocuteur anonyme qui lui demandait ce que c’était qu’un pamphlet, et le sens de ce mot qui, sans lui être nouveau, avait besoin pour lui de quelque explication : c’est, répondit-il, un écrit de peu de pages, d’une feuille ou deux seulement. Le Dictionnaire de l’Académie, dans sa 5° édition datée de 1798, le définissait comme étant un « Mot Anglois, qui s’emploie quelquefois dans notre langue, et qui signifie Brochure ». L’édition suivante parue en 1832, ajouta à cette définition : « Il se prend souvent en mauvaise part. » Il reste que la devise de Courier était « Peu de matière et beaucoup d’art ».