Les temps verbaux : retour à la tradition

Dans un article très intéressant, Jacques Moeschler, professeur à l’université de Genève, démontre que l’approche « moderne » des temps verbaux, dans sa version structuraliste et textuelle, n’est pas satisfaisante et doit être abandonnée.
Elle réduit de façon excessive la dimension sémantique du système. L’un des échecs de l’analyse linguistique moderne du temps dans la langue est lié à la réduction extrême de la sémantique des temps verbaux, la fonction principale des temps verbaux, en pédagogie actuelle, étant de signaler un type de texte
: la description montre alors sa pauvreté conceptuelle.