Le cadavre était trop grand

« Le cadavre était trop grand. Guy Môquet piétiné par le conformisme de gauche », de Benoît Rayski
Un pamphlet dont la lecture m’ôte un immense poids de la poitrine.
Benoît Rayski est en colère. Il ne digère pas les propos tenus il y a juste un an par toutes sortes d’enseignants, d’intellectuels, de journalistes et de gens se disant de gauche pour motiver le refus de lire dans les classes, comme l’avait souhaité le président de la République, la célèbre lettre écrite par le jeune communiste Guy Môquet avant d’être fusillé par les nazis.
voir
l’article du journal Le Monde
Citons Roger-Pol Droit
:
« L’insanité des arguments avancés, la bassesse de ceux qui se sont gaussés de la naïveté de cette lettre, de ses bons sentiments, de son style sans apprêt, le soulèvent d’une juste fureur. Certains profs en arrivèrent même à se prendre pour de nouveaux résistants parce qu’ils s’abstenaient d’obtempérer
!
« Écrit au vitriol, ce pamphlet fustige ce qu’il considère comme les nouveaux conformismes d’une bien-pensance qui se croit progressiste et n’est que bornée. Il dénonce
« ce déferlement de tartufferie, cet ouragan de crétinisme, cette avalanche de bêtise ». Dans la France d’aujourd’hui, à ses yeux, « la vulgarité, la bassesse et l’outrecuidance petite-bourgeoise ont en France submergé de façon durable la manière de penser les êtres et les choses », conclut Benoît Rayski. Voilà pourquoi cet homme est en colère. Sa virulence choquera sans doute. Il n’écrit pourtant ni pour choquer ni pour convaincre, mais « pour ne pas avoir honte d’être resté neutre ou pleutre face à la bêtise ».
Merci, Monsieur Rayski
!