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Italie

Éphéméride 12 octobre 1896 naissance d'Eugenio Montale


Eugenio Montale est un poète italien né à Gênes le 12 octobre 1896 et mort à Milan le 12 septembre 1981. Son père, négociant en produits chimiques, était notamment fournisseur de l’entreprise Italo Svevo.
Montale a relativement peu écrit : quatre recueils de brèves lyriques, un « cahier » de traductions de poésie et des livres de traduction en prose, deux volumes de critique littéraire et un de proses de fiction, ainsi qu'une collaboration au journal
Corriere della Sera. Il y écrit des critiques musicales et des reportages. Il a reçu le prix Nobel de littérature en 1975.
Ses Poésies sont éditées chez Gallimard en sept volumes dans une traduction de Patrice Dyerval Angelini.

Éphéméride 19 juillet 1374 décès de Pétrarque



Pétrarque, né à Arezzo le 20 juillet 1304, est un érudit, poète et humaniste italien. Il décède à Arqua à la suite d'une crise d'apoplexie. Il est considéré comme l'un des premiers grands auteurs de la littérature italienne, au même titre que Dante Alighieri et Boccace.
Son père fut contraint à l'exil à cause de ses liens politiques avec Dante.
Il fait ses études à Carpentras puis à Montpellier et à Bologne. Après la mort de son père, l'amitié des Colonna, puissante famille romaine, l'oriente vers la carrière ecclésiastique. Celle-ci va lui assurer l'aisance matérielle et lui permettre de voyager et de se consacrer à sa passion de l'étude.
Épris platoniquement de Laure de Noves, lointaine aïeule du marquis de Sade, il est l'auteur du
Canzioniere et des Trionfi. Une forme de particulière de sonnet porte son nom.

Éphéméride 16 juin 1313 naissance de Boccace

Giovanni Boccaccio (en français Jean Boccace mais le plus souvent simplement Boccace), est un écrivain italien né le 16 juin 1313 à Certaldo, mort le 21 décembre 1375 à Certaldo.

il a développé une passion pour la littérature lors de son passage à la cour du roi Robert de Naples.

A la fin des années 1340, il rentre à Florence où il se lie d'amitié avec Pétrarque.

En 1348, il rédige ce qui est considéré comme son premier chef d'œuvre :
Décaméron.

Malgré de nombreux écrits et plusieurs succès (Corbaccio, une biographie de Dante Alighieri, etc.), il finira sa vie dans la solitude et la misère à Certaldo.

Le
Décaméron (du grec δέκα, déca, dix, et μέρα, hêméra, jour) est un recueil de nouvelles écrit en langue italienne entre 1349 et 1353, qui marque la naissance de la prose italienne. Il se compose de 100 courts récits dont l'action se déroule à Florence durant l'épidémie de peste noire en 1348.

Éphéméride 4 juin 1798 décès de Giacomo Casanova

4 juin 1798 : décès de Giacomo Casanova, aventurier vénitien (° 2 avril 1725)

Il est tour à tour violoniste, écrivain, magicien (dans l'unique but d'escroquer Madame d'Urfé), espion, diplomate, puis bibliothécaire, mais revendique toujours sa qualité de « Vénitien ».

Il utilise de nombreux pseudonymes, le plus fréquent étant le chevalier de Seingalt (prononcer Saint-Gall) ; il publie en français sous le nom de « Jacques Casanova de Seingalt ».

Casanova laisse une œuvre littéraire abondante, notamment ses mémoires connus sous le titre
Histoire de ma vie.

Ephéméride 29 mai 1265 naissance de Dante Alighieri

29 mai 1265 : naissance de Dante Alighieri, poète, écrivain, penseur et homme politique florentin, né entre la mi-mai et la mi-juin 1265 († 14 septembre 1321).
« Père de la langue italienne », il est, avec Pétrarque et Boccace, l'une des « trois couronnes » qui imposèrent le toscan comme langue littéraire.
Poète majeur (« Il sommo poeta » ou simplement « Il poeta ») du Moyen Âge, il est l'auteur de la
Divine Comédie, souvent considérée comme la plus grande œuvre écrite dans cet idiome et l'un des chefs-d'œuvre de la littérature mondiale.

Éphéméride 25 avril 1595 décès du Tasse

25 avril 1595 : décès du Tasse, poète italien (° 11 mars 1544).
Torquato Tasso, connu en français sous l'appellation Le Tasse (en italien, il Tasso), est un poète italien, né le 11 mars 1544 à Sorrente (région de Campanie, Italie), mort le 25 avril 1595 à Rome, passé à la postérité pour son épopée, La Gerusalemme liberata (autrefois traduite sous le titre La Jérusalem délivrée, aujourd'hui Jérusalem libérée, 1580), poème épique où il dépeint, à la manière des romans de chevalerie, les combats qui opposèrent les chrétiens aux musulmans à la fin de la Première croisade, au cours du siège de Jérusalem.
Souffrant depuis ses 30 ans de maladie mentale, il mourut alors que le pape allait le couronner « roi des poètes ». Simone Weil voyait dans la « Jérusalem délivrée » l'une des plus hautes expressions de l'espérance chrétienne.
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Éphéméride 11 mars 1851 création de «Rigoletto»

Rigoletto est un opéra italien en trois actes et quatre tableaux de Giuseppe Verdi, sur un livret de Francesco Maria Piave, d’après la pièce de Victor Hugo Le roi s’amuse, créé le 11 mars 1851 au théâtre de la Fenice à Venise. Il s’agit du 17e opéra du compositeur, formant avec Le Trouvère (1853) et La Traviata (1853), la « trilogie populaire » de Verdi.

À Mantoue et dans ses environs, au XVIe siècle. Rigoletto, bouffon du Duc de Mantoue, séducteur dépravé, protège secrètement sa fille Gilda à l’abri des regards et des dangers. Aussi la malédiction du Comte Monterone à son égard terrifie-t-elle Rigoletto, dont le costume de bouffon de cour cache un père aimant et protecteur.
Séduite par le Duc de Mantoue, puis enlevée par les courtisans qui la mènent jusqu’à la chambre de leur maître, Gilda s’enflamme pour son amant volage, son premier amour. Rigoletto s’estime déshonoré et entreprend de se venger du Duc, qui court se gaver d’autres femmes sitôt Gilda séduite : le bouffon engage le spadassin Sparafucile pour qu’il tue le Duc en pleine nuit.
Mais Gilda, éprise jusqu’au bout de l’homme qui l’a conquise, se glisse secrètement à sa place au moment où l’assassin doit frapper, et tombe sous ses coups : c’est le corps de sa fille que Rigoletto récupère, effondré : c’est là l’ultime volet de la malédiction de Monterone.


Centré sur le personnage dramatique et original d’un bouffon de cour, Rigoletto fit initialement l’objet de la censure de l’empire austro-hongrois. Le roi s’amuse avait subi le même sort en 1832, interdit par la censure et repris seulement cinquante ans après la première.

Ce qui, dans le drame d’Hugo, ne plaisait ni au public ni à la critique, était la description de la vie dissolue à la cour du roi de France François I
er. Dans l’opéra, le livret transfère l’action, par compromis, à la cour de Mantoue qui n’existe plus à l’époque, remplace le roi de France par le duc, et le nom de Triboulet par celui de Rigoletto.

Intense drame de passion, de trahison, d’amour filial et de vengeance,
Rigoletto offre non seulement une combinaison parfaite de richesse mélodique et de pouvoir dramatique, mais il met en évidence les tensions sociales et la condition féminine subalterne dans laquelle le public du XIXe siècle pouvait facilement se reconnaître.

« La donna è mobile », déclare le Duc de Mantoue dans cet air fameux de Rigoletto. Il a beau chanter l’inconstance de la femme, c’est avant tout la frivolité et le cynisme du Duc que pointe l’opéra de Verdi. Rigoletto dépeint une aristocratie déliquescente et des personnages emportés par l’engrenage implacable du malheur.
De sa composition de
Rigoletto réalisée en quarante jours, Giuseppe Verdi dira, à la fin de sa vie, qu’elle fut sa meilleure.

Depuis sa création en 1851 à La Fenice de Venise, l’opéra demeure un des plus populaires du maître italien du bel canto. Verdi s’éloigne pourtant avec
Rigoletto des canons du bel canto et s’il sollicite encore la virtuosité pure, c’est pour la lier à la trame dramatique, à la caractérisation des personnages : le pathétique bouffon Rigoletto, la fragile et pure Gilda, l’inconséquent et amoral Duc de Mantoue.

Éphéméride 6 février 1793 décès de Carlo Goldoni

À l’instar de son rival, Carlo Gozzi, Carlo Goldoni est né à Venise, le 25 février 1707.
Il passa les quarante premières années de sa vie à voyager d’une ville à l’autre, changeant constamment d’emploi, devenant tour à tour, fonctionnaire de la justice criminelle ou avocat à Pise, consul de Venise à Gênes ou directeur de théâtre. Durant cette période, il écrivit peu (quelques canevas de commedia dell’arte et livrets d’opéra, ainsi qu’une tragédie,
Bélisaire, qui fit un peu parler de lui en tant qu’auteur).
Puis, à l’âge de quarante ans, il rencontra Medebac, directeur du théâtre Sant’Angelo de Venise, qui l’attacha à sa compagnie comme auteur attitré, et le sédentarisa dans sa vie natale contre quatre cents, puis six cents ducats. Goldoni fut alors plongé dans une véritable boulimie d’écriture
: en moins de vingt ans, il produisit près de deux cents vingt pièces, dont presque autant de chefs-d’œuvre.
Il eut tôt fait de découvrir son genre de prédilection
: la comédie. Ses pièces, purgées des traditionnelles grossièretés, se plaisent à caricaturer la vie quotidienne vénitienne et ne laissent pas de place à l’improvisation : il rédigeait entièrement les dialogues.
Au début de sa carrière, ses pièces participaient pleinement de la tradition de la
commedia dell’arte. Ainsi, Arlequin serviteur de deux maîtres, représenté en 1745, a recours aux personnages traditionnels qui jouent masqués.
Mais, les ambitions de Goldoni dépassaient nettement ce type de pièces
; il souhaitait réformer la comédie italienne pour la rendre comparable à celle du XVIIe siècle français, il se rêvait en Molière italien. Aussi, dès 1750, exposa-t-il les principes de sa « réforme » en une comédie des comédiens, intitulée Il Teatro comico, qui décrivait les tensions survenant au cours des répétitions entre comédiens attachés aux vieilles méthodes et partisans de la réforme.
Ses plus grandes comédies s’appuient sur le réalisme des situations et la peinture sociale
: Goldoni a beaucoup été inspiré par ses deux modèles, Molière et Marivaux.
Trois ans après
Il Teatro, il écrivit La Locanderia, l’histoire d’une aimable aubergiste courtisée par tous ses riches clients, bien évidemment ridicules. Plus tard, ce sera Il Campiello (1756), récit des mésaventures des habitants d’un groupe de maisons pauvres, La Villégiature (1761), présentation burlesque de la philosophie d’un gentilhomme qui, de retour d’un voyage, apporte dans sa campagne natale une conception nouvelle du comportement amoureux, et Baroufe à Chioggia (1762), histoire d’un jeune batelier semant le trouble parmi les habitants de modeste condition d’une ville portuaire italienne.
Trois mois après cette dernière pièce, Goldoni fut contraint à l’exil en France. En effet, il n’avait pas réussi à s’imposer en Italie et la « contre-réforme » théâtrale de Gozzi l’avait emporté.
Il demeura deux ans à la Comédie Italienne, avant d’obtenir une place de professeur d’italien à la cour de Louis XV, où il continua son écriture, mais en français désormais
: il produira non seulement une pièce au succès tardif, Le Bourru bienfaisant (1771), mais se consacrera également à la rédaction de ses Mémoires (1787), qui nous permettent aujourd’hui de connaître sa vie de façon assez précise.
Sa pension royale fut suspendue à la Révolution, et il périt dans la misère le 6 février 1793.

Éphéméride 21 décembre 1375 décès de Boccace


Giovanni Boccaccio (en français Jean Boccace mais le plus souvent simplement Boccace), est un écrivain italien né le 16 juin 1313 à Certaldo, mort le 21 décembre 1375 à Certaldo. il a développé une passion pour la littérature lors de son passage à la cour du roi Robert de Naples. A la fin des années 1340, il rentre à Florence où il se lie d'amitié avec Pétrarque. En 1348, il rédige ce qui est considéré comme son premier chef d'œuvre : Décaméron. Malgré de nombreux écrits et plusieurs succès (Corbaccio, une biographie de Dante Alighieri, etc.), il finira sa vie dans la solitude et la misère à Certaldo.

Le
Décaméron (du grec δέκα, déca, dix, et ἡμέρα, hêméra, jour) est un recueil de nouvelles écrit en langue italienne entre 1349 et 1353, qui marque la naissance de la prose italienne. Il se compose de 100 courts récits dont l'action se déroule à Florence durant l'épidémie de peste noire en 1348.