L'enseignement du latin en France


L'ENSEIGNEMENT DU LATIN EN FRANCE, UNE SOCIO-HISTOIRE
Texte inédit, 2011, 203 pp.
Pour
Les Classiques des sciences sociales.
[Autorisation formelle accordée par l'auteur 16 décembre 2010, de diffuser ce livre dans
Les Classiques des sciences sociales.]

La question du latin ne se pose plus guère dira-t-on puisque son enseignement ne joue plus le rôle principal qu'il a longtemps joué. Françoise Waquet a fort bien décrit cette longue baisse qui a conduit à la suppression du latin en 6e par Edgar Faure en 1968 et, pour elle, l'enseignement du latin étant réduit à une "teinture", la question du latin ne se pose plus en tant que telle (Waquet 1998 : 322).

Elle se pose cependant : un enseignement de latin est toujours donné et on n'a jamais autant initié d'enfants au latin qu'aujourd'hui puisque près d'un quart de la classe d'âge fait du latin la première année où cette option est proposée.”


Téléchargement de l’ouvrage ici

La mort de Verlaine

Récit et évocation de la mort de Paul Verlaine le 8 janvier 1896
par REMY DE GOURMONT

http://www.remydegourmont.org/de_rg/autres_ecrits/revues/depechedetoulouse/mortdeverlaine.htm

Femmes entre elles dans l'Antiquité

Sur le site incontournable de La vie des Idées:

Sappho était-elle vraiment lesbienne? Mais que faisaient donc les femmes entre elles dans la société romaine à l’époque de Jules César? ou dans l’Athènes de Périclès? Le livre de S. Boehringer non seulement répond à ces questions, mais les dépasse de façon définitive en proposant un cadre de réflexion qui devrait servir de modèle à toute réflexion future sur les rapports entre la catégorie moderne de l’homosexualité et l’Antiquité.


article par Charles Delattre à télécharger:

  • (PDF — 37.7 ko)
  • S. Boehringer, L’homosexualité féminine dans l’Antiquité grecque et romaine, préface de D. Halperin, Collection des Études anciennes, Paris, Belles Lettres, 2007, 400 p., 35€.

Au croisement de l’enquête historique et des gender studies, on attendait depuis longtemps une synthèse sur le thème de l’homoérotisme féminin en Grèce et à Rome.

https://www.laviedesidees.fr/Femmes-entre-elles-dans-l.html

Manuscrit des « Confessions » de Rousseau

Le manuscrit des Confessions de Jean-Jacques Rousseau a été mis en ligne dans Gallica et il est possible de le feuilleter virtuellement.

J’avais eu le plaisir de le voir “en vrai” lors d’une exposition rue de Richelieu.


« Les Confessions de Jean-Jacques Rousseau »
gallica.bnf.fr
Rousseau, Jean-Jacques (1712-1778). Auteur du texte - « Les Confessions de Jean-Jacques Rousseau » - 1701-1800 - manuscrits

Publication des lettres de Juliette Drouet

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Les amis du subjonctif

Pour les amis du subjonctif, le site de Gallica a mis en ligne l’ouvrage de Bescherelle Jeune, Nouveau traité du subjonctif et de la concordance sur un plan entièrement neuf (1861)

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6367481k

Le manuscrit autographe des «Misérables»

Le manuscrit autographe des «Misérables» est accessible en ligne sur le site de la Bibliothèque Nationale de France :
Ce manuscrit est de la main de Victor Hugo lui-même (à l’exception de quelques feuillets de la main de Juliette Drouet) : il se présente en deux volumes, avec une préface datée de Hauteville-House, le 1er janvier 1862.
Dans son célèbre codicille testamentaire du 31 août 1881, Victor Hugo avait assigné à la Bibliothèque nationale une place privilégiée : « Je donne à la bibliothèque nationale de Paris qui sera un jour la Bibliothèque nationale des États-Unis d’Europe tout ce qui sera trouvé écrit et dessiné par moi. »

volume 1

volume 2

Monzie les Veuves abusives

Anatole de Monzie, Les Veuves abusives

avec une préface d'Emmanuel Pierrat


Les grands hommes ont quelquefois de petites femmes. Thérèse Levasseur partagea trente-trois années durant la vie de Jean-Jacques Rousseau — quoiqu'elle n'ait jamais appris à lire —, et, à la mort de l'écrivain, courut se jeter dans les bras d'un valet d'écurie; Caroline Massin, entrée au lit du philosophe Auguste Comte en sa qualité de prostituée, se piqua de mathématiques pour y rester; Athénaïs Michelet, Cosima Wagner, Sophie Tolstoï… elles sont huit, mesquines entre toutes, à avoir été choisies par Anatole de Monzie, huit «femmes de» dont le mérite n'est jamais allé plus loin. Elles ont «assassiné leur mari après sa mort». Elles sont les Veuves abusives.
(extrait, Thérèse Levasseur, veuve de Jean-Jacques Rousseau) « Thérèse n’a pas tué Jean-Jacques, lequel succomba dans un accident d’artériosclérose, alors qu’il venait de ramasser à travers la campagne du mouron pour les petits oiseaux. Mais il arrive qu’on assassine les grands hommes après leur mort. On les assassine dans leur nom, leur renommée et le confiant espoir de leurs suprêmes tendresses. Il y a des trahisons instantanées qui affectent le caractère d’infamies rétroactives. La veuve qui n’attend pas d’avoir posé son voile pour courir au rendez-vous du mâle, découvre d’un geste la turpitude et la duperie des jours anciens. »

Ouvrage de 1936 réédité dans la collection des
Cahiers Rouges de Grasset

René d'Anjou, le Livre du Cœur d'amour épris

Le manuscrit a été mis en ligne dans Gallica et il est possible de le feuilleter virtuellement.

Le livre du Coeur d'amour épris, par le roi René d'Anjou
gallica.bnf.fr
Du Bouchet, Henri - Le livre du Coeur d'amour épris, par le roi René d'Anjou - 1401-1500 - manuscrits

Emile Zola «J'accuse !» en ligne

Attention, trésor ! Il y a 121 ans jour pour jour, entre le 11 et le 13 janvier 1898, Émile Zola rédigeait «J'accuse !... », article cinglant qui relança l'Affaire Dreyfus : le manuscrit est désormais en ligne sur Gallica
Émile Zola. J'accuse !... , 11-13 janvier 1898