Philosophie

François Picavet

François Picavet, professeur à la Sorbonne et au Collège de France :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Picavet

C’était un spécialiste de Kant.
À partir du 7 juin, sa tombe va être détruite dans le cimetière de Fontenelle (02), parce que les maires détruisent les vieilles tombes dans les cimetières ruraux.

Son ouvrage "Les Idéologues" est à télécharger gratuitement ici :

http://classiques.uqac.ca/classiques/picavet_francois/picavet_francois.html

Aron Sartre «Mon petit camarade»

« Mon petit camarade »
- Article publié par Raymond Aron après la mort de Jean-Paul Sartre
« Il y a une cinquantaine d’années, en plaisantant, nous avions pris un engagement l’un à l’égard de l’autre. Celui de nous deux qui survivrait à l’autre rédigerait la notice nécrologique que publierait le bulletin des anciens élèves de l’École normale consacré au premier de nous deux à disparaître. »

Spinoza : cours de Deleuze

En 1980, le philosophe Gilles Deleuze a donné une série de cours sur l’auteur de l’Ethique à l’université de Vincennes. Le site de l’université Paris-8 diffuse ses cours : mp3 ou transcription écrite en pdf
Cours du 9 décembre 1980, sur l’ontologie et l’Éthique.
Cours du 16 décembre 1980, qu’est-ce qui distingue le dément de l’homme raisonnable ?
Cours du 6 janvier 1981, «le mode, c’est vous, c’est moi, c’est la table, c’est ce qui est, c’est l’étant.»

Colloque international Littell Les Bienveillantes

« Autour des Bienveillantes de Jonathan Littell »:
Colloque international, Université hébraïque de Jérusalem (21-23 juin 2009)


Écrire la Shoah et la Seconde guerre mondiale au XXIsiècle
autour des Bienveillantes de Jonathan Littell
Colloque international, Université hébraïque de Jérusalem (21-23 juin 2009)

« Frères humains, laissez-moi vous raconter comment ça s’est passé ». Ainsi commence Les Bienveillantes, ce livre de 900 pages qui a créé l’événement en France lors de sa publication en 2006. Le narrateur est un officier nazi, et ce « ça » n’est rien de moins que la Seconde Guerre mondiale et la Shoah. « […] il s’est passé beaucoup de choses » poursuit-il « Et puis ça vous concerne: vous verrez bien que ça vous concerne. »

Les participants du colloque de Jérusalem ont analysé en quoi ce livre inaugure une nouvelle ère dans l’écriture de la Shoah. À la fois unique et représentatif, le roman cristallise des problèmes qui se posent quand on écrit sur cette période plus de 60 ans après les faits, et y répond à sa façon: comment écrire sans la légitimité de l’expérience? Comment conserver la mémoire au moment où disparaissent les derniers témoins? Quel rôle la littérature est-elle appelée à jouer dans cette nouvelle ère? Comment fictionnaliser un passé bien connu qui cependant reste un passé inconcevable?
Les langues du colloque étaient l’anglais et le français. Une traduction des résumés des interventions données en français était disponible sur place.

Frédéric Nietzsche Naissance de la tragédie

Sur cette page, vous pourrez télécharger:

Frédéric Nietzsche,
Naissance de la tragédie


Ainsi que les ouvrages suivants
:

• Albert Lévy,
STIRNER ET NIETZSCHE. Thèse Présentée à la Faculté des Lettres de l’Université de Paris. Société nouvelle de librairie et d’édition, 1904. Texte intégral disponible sur le site Bibliolib (Bibliothèque libertaire)
• Espace philo,
Nietzsche: les sources de sa pensée; la vie de Nietzsche; Apport conceptuel.
• PhiloNet, Nietzsche.
• Éléments de littérature, XVII-XIXe siècles
: Nietzsche.
• Tom Michelar,
Nietzsche.

http://classiques.uqac.ca/classiques/nietzsche/naissance_tragedie/naissance_tradedie.html

Paul Ricœur

Paul Ricœur à l’honneur dans Cités N°33


Le dernier numéro de la revue Cités consacre son dossier au philosophe Paul Ricœur (1913 — 2005), sous le titre « Paul Ricœur: interprétation et reconnaissance ». La dernière période de son œuvre, celle qui s’ouvre avec Soi-même comme un autre, s’achève avec Parcours de la reconnaissance et fut marquée également par La Mémoire, l’histoire, l’oubli, y est mise plus particulièrement à l’honneur, tout au long des articles qui reprennent le travail d’une « odyssée interminable de soi à soi », selon l’expression employée par Yves Charles Zarka dans son éditorial pour caractériser cette période de la production de Ricœur.

Dans son éditorial, Yves Charles Zarka explique que le trait unifiant de la philosophie de Paul Ricœur est que le sujet n’est pas donné immédiatement, mais qu’il est le fruit d’un long itinéraire de soi à soi, où l’homme se révèle dans sa finitude et ses capacités. L’interprétation et la reconnaissance sont les deux concepts directeurs de ce « parcours de soi à soi » où l’homme se comprend comme « homme capable », ouvert vers les autres hommes, soucieux de l’éthique et de la justice.

On retrouve ainsi au sommaire de ce numéro un inédit de Paul Ricœur, « l’interprétation de soi », retranscription de l’allocation qu’il a prononcée lors de la remise du prix Karl Jaspers décerné par l’université de Heidelberg, où il reprend pour partie les principales thèses de
Soi-même comme un autre: l’identité repose non pas sur une donation immédiate, mais sur une interprétation compréhensive de soi qui suppose détours et médiation, sous des formes narratives qui mettent en jeu le rapport à autrui et aux prescriptions éthiques et morales. Dans le « grand article » du numéro, « Idem et Ipse, remarques arendtiennes sur Soi-même comme un autre » Jacques Taminiaux examine cet ouvrage clef du travail de Ricœur et le met en rapport avec les analyses de Hannah Arendt, plus particulièrement celles déployées dans La Condition de l’homme moderne (ouvrage préfacé par Paul Ricœur), à propos de la conception de l’action.

Les autres articles concernent les questions éthiques (notamment par l’étude de la figure de la promesse), la compréhension de l’histoire, la politique, l’herméneutique ou encore la pensée de la mort.