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Nell HARPER LEE

Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur

Biographie de Harper Lee (née en 1926)


Nell Harper Lee est née le 28 avril 1926, à Monroeville, petite ville de l’état d’Alabama. Elle est le quatrième et dernier enfant d’Amasa Coleman Lee et de Frances Lee Cunningham Finch.

Harper Lee a grandi dans cette petite ville du sud-ouest de l'Alabama. Son père, ancien rédacteur en chef d’un hebdomadaire (de 1929 à 1947), et propriétaire, était un avocat qui a également travaillé pour la Chambre des Représentants (1926-1938). Sa mère, assez excentrique et souffrant de troubles nerveux, laisse la direction de la maison et l’éducation des enfants à l’employée noire. Dans son enfance Nell était un garçon manqué et une lectrice précoce, et elle a apprécié l'amitié de son camarade et voisin, le jeune Truman Capote, son aîné de deux ans, qui a fourni la base du caractère de Dill dans son roman
To Kill a Mockingbird. À la suite du divorce de ses parents, Truman Capote est élevé par une parente éloignée, voisine de la famille Lee.


Harper Lee n’avait que cinq ans quand, en avril 1931, dans la petite ville de Scottsboro (Alabama), neuf jeunes Noirs, âgés de douze à vingt ans, ont été accusés d’avoir violé deux femmes blanches, dont l’une devait plus tard se rétracter. Les accusés ont été reconnus coupables par un jury blanc, malgré la faiblesse et les contradictions des témoignages. Les avocats qui avaient accepté de les défendre étaient inexpérimentés en droit pénal. Les accusés, même le plus jeune, ont été tous condamnés à mort. La Cour suprême a rejugé deux fois les accusés et leur condamnation à mort a été commuée. Ils ont été incarcérés pendant dix-neuf ans. Le cas est reconnu comme l’un des plus importants dans l’histoire de la jurisprudence américaine. L'affaire de Scottsboro a laissé une profonde impression sur la jeune Nell, qui utilisera plus tard ce procès mémorable pour certains événements de
To Kill a Mockingbird.

Nell a d'abord étudié à Huntingdon College à Montgomery, Alabama (1944-1945), un collège méthodiste de filles. Elle y est malheureuse, se sentant trop différente de ses condisciples. Elle commence à écrire des nouvelles pour le journal du collège.

Elle a suivi des études de droit à l'Université de l'Alabama (1945-1949), envisageant de devenir avocat comme son père et sa sœur aînée Alice, mais elle quitte l’université six mois avant son diplôme. Elle écrit également pour des journaux d’étudiants. Elle passe un an à l'étranger à l'Université d'Oxford, en Angleterre, en 1948, dans le cadre d'un échange d'étudiants. Cette année-là, Truman Capote publie son premier roman
Les Domaines hantés (Other Voices, Other Rooms). Le personnage d'Idabel Thompkins, de l'aveu de l'auteur, lui a été inspiré par Nell Harper Lee.

Elle a travaillé comme commis de réservation pour Eastern Airlines à New York jusqu'à la fin des années 1950, quand elle a décidé de se consacrer à l'écriture. Nell a vécu des conditions de vie difficiles, entre un appartement sans eau chaude à NewYork et son domicile familial dans l'Alabama pour s’occuper de son père malade, après la mort brutale de son frère Edwin, à l'âge de trente et un ans, puis de sa mère.

En 1956 elle reçoit d'un couple d'amis, en cadeau de Noël, une somme d'argent lui permettant de passer une année entière à écrire.

En 1958, elle montre son manuscrit, alors intitulé
Atticus, à la maison d'édition Lippincott. L'éditrice, Tay Hohoff, est convaincue d'avoir affaire à un véritable écrivain, mais trouve que le texte est plus une collection de saynètes qu'un roman. Elle demande à Nell Harper Lee de le retravailler. Celle-ci y consacrera deux années.

Entre-temps, elle a travaillé à Holcombe, petite ville du Kansas, comme assistante de recherche pour le roman de Truman Capote
De sang-froid (In Cold Blood) en 1959. Ses nombreuses notes dactylographiées ont été conservées. Elle est l'une des dédicataires de l'ouvrage. Depuis les premiers jours de leur amitié d'enfance, Truman Capote et Nell Harper Lee sont restés des amis proches.

Harper Lee a publié son premier et unique roman,
To Kill a Mockingbird, en 1960, après une période de révision et de réécriture sous la direction de son rédacteur en chef, Tay Hohoff, du JB Lippincott Company, pendant deux ans. To Kill a Mockingbird a remporté le Prix Pulitzer en 1961, malgré des critiques mitigées. Le roman devint très populaire, et fut vendu à plus de trente millions d'exemplaires. Pour composer son roman, elle a puisé dans ses propres expériences d’enfant à Monroeville, désirant faire la peinture d'une petite ville du Sud profond, et révéler les caractéristiques universelles des êtres humains. Le livre a été porté à l’écran par Robert Mulligan dans un film à succès en 1962, avec Gregory Peck dans le rôle d’Atticus Finch. Il porte, en français, le titre Du silence et des ombres. Gregory Peck obtint un Oscar pour le rôle d’Atticus Finch.

En 1962, son père Amasa Coleman Lee décède. En 1964 Harper Lee donne l'une de ses dernières interviews à Roy Newquist, parue dans Counterpoint.

Le président Johnson nomme Harper Lee au Conseil National des Arts en juin 1966, et depuis lors, elle a reçu de nombreuses distinctions honorifiques. Elle continue à vivre à New York et Monroeville mais préfère une existence relativement privée, accordant peu d'interviews. Elle a publié seulement quelques courts essais depuis ses débuts : L'amour — en d'autres termes dans Vogue, en 1961 ; Noël à moi dans McCall, en 1961 ; et Quand les enfants découvrent l’Amérique dans McCall, 1965.

[…]
Nelle Harper Lee a disparu de la scène littéraire américaine en 1964. Le second roman […]

Plan de l'étude


Biographie de Harper Lee pages 1 à 5

Fiches sur les principaux personnages pages 5 à 17

Étude linéaire du roman
pages 19 à 80

Vocabulaire page 81

Principaux thèmes, motifs, symboles pages 82 à 98

Deux questionnaires et dix pistes d’étude pages 99 à 111

Pistes pour le film Du silence et des ombres pages 112 à 126


Liste des personnages

Jean Louise « Scout » Finch

C’est la narratrice et principale protagoniste de l'histoire. Au début du roman elle n’a pas encore six ans, et elle en a huit et demi à la fin de l’histoire.
« Scout » en anglais veut dire « éclaireur », « découvreur », ce qui insiste sur l’un de ses traits de caractère. Scout vit avec son père, Atticus, son frère, Jem, et leur cuisinière noire, Calpurnia, dans la petite ville de Maycomb. Elle est intelligente, et selon les normes du temps et du lieu, c’est un garçon manqué : elle s’adresse insolemment à la voisine, se faufile dans un pneu et se dirige vers la maison de Boo, joue des poings dans la cour de récréation, s’immisce dans la conversation des adultes. Scout a de l’audace, le goût de la castagne et une foi fondamentale en la bonté des gens de sa communauté. Au fur et à mesure que le roman progresse, cette foi est mise à l’épreuve par la haine et les préjugés qui se dégagent lors du procès de Tom Robinson. Scout développe finalement un point de vue plus adulte qui lui permet d'apprécier la bonté humaine sans ignorer le mal.

Atticus Finch

Père de Scout et de Jem, il est veuf. Sa femme est morte quand Scout avait deux ans et il élève seul ses enfants avec la gouvernante noire, Calpurnia. Il a une cinquantaine d’années, et ses enfants regrettent qu’il soit plus âgé que les autres pères. C’est un avocat, notable de Maycomb, descendant d'une vieille famille locale. Sa sagesse, son charisme, sa générosité et son éducation l’imposent comme une figure d’autorité de la ville aux côtés du shérif Tate et du juge Taylor pour lequel il travaille. Doté du sens de l'humour, Atticus a inculqué à ses enfants son sens aigu de la morale et de la justice. Il est l'un des rares résidents de Maycomb convaincus de l'égalité raciale. Quand il s’engage à défendre Tom Robinson, un homme noir accusé d'avoir violé une femme blanche, il s’expose ainsi que sa famille à la colère de la communauté blanche. Il est parfois trop optimiste, mais sa confiance en l’humanité est inébranlable. Avec ses convictions fermement ancrées, sa sagesse et son empathie, Atticus est l’épine dorsale morale du roman. Atticus rejoint par bien des aspects le sort des deux personnages qui incarnent les « oiseaux moqueurs ». Dans une société encline à la vindicte et au mépris des lois, la rigueur morale et le sens de la justice dont fait montre l’avocat ne sont plus considérés comme des atouts, mais tendent au contraire à le marginaliser. Les propos de Miss Maudie à Jem sont à cet égard révélateurs : « En ce monde, certains hommes sont nés pour s’acquitter des tâches désagréables à notre place. Ton père en fait partie. »

Jeremy Atticus « Jem » Finch

Frère et compagnon de jeu constant de Scout au début de l'histoire, Jem représente
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Étude linéaire du roman


Le roman se déroule en Alabama pendant la Grande Dépression. Harper Lee l’a écrit pendant une période très tendue de conflits raciaux. Le Sud est encore sous le régime de la séparation des Noirs et des Blancs, qui utilisent des installations séparées pour presque toutes les activités de la société. Le Mouvement des droits civiques a commencé à prendre de l'ampleur lorsque Rosa Parks a refusé de céder son siège dans un autobus à Montgomery, en Alabama, en 1955. Après son défi audacieux, Marin Luther King est devenu le leader du mouvement, et la question a commencé à attirer l'attention nationale. De toute évidence, le sujet principal de To Kill a Mockingbird, à savoir l'injustice du racisme et de l'inégalité dans l'Amérique des états du Sud, était très pertinent au moment de sa publication.
Fait intéressant, Harper Lee a décidé de situer l’intrigue du roman à l'époque de la Dépression des années 1930. Le personnage principal, Scout, est basé sur la propre enfance de Harper Lee, et Dill est inspiré de son ami d'enfance et voisin, Truman Capote. En plaçant son roman dans les années 1930, Lee a fourni à ses lecteurs un fond historique dans la continuité de la lutte pour les droits civiques dans le Sud. Outre l’inégalité raciale, dans les années 1930, l'inégalité des sexes régnait aussi, et les femmes n’ont pas les mêmes droits que les hommes. Les femmes du Sud ne sont pas autorisées à agir comme jurés au procès à Maycomb, par exemple.

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Première partie, chapitre 1
Résumé

L'histoire est racontée par une jeune fille nommée Louise Jean Finch, qui est presque toujours appelée par son surnom, Scout. Scout commence à expliquer les circonstances qui ont conduit à la fracture du bras que son frère aîné, Jem, a subie de nombreuses années auparavant ; elle commence en racontant son histoire familiale. Le premier de ses ancêtres à venir en Amérique était un commerçant de fourrures et apothicaire nommé Simon Finch, un méthodiste qui a fui l'Angleterre pour échapper à la persécution religieuse et a construit une ferme prospère sur les rives de la rivière Alabama, près de Saint Stephens, après avoir acheté plusieurs esclaves. La ferme, appelée Landing Finch, a subvenu aux besoins de la famille pendant de nombreuses années. Elle se trouve à environ trente kilomètres de Maycomb. La famille a perdu sa fortune pendant la guerre civile.
Les premiers Finch à gagner leur vie loin de la ferme furent le père de Scout, Atticus Finch, qui est devenu avocat dans la ville voisine de Maycomb, et son frère, Jack Finch, qui est médecin. Atticus Finch a étudié le droit à Montgomery, tout en soutenant son frère, John « Jack » Hale Finch, qui était à l'école de médecine de Boston. Leur sœur, Alexandra Finch, est restée pour diriger l'exploitation. Atticus a commencé la pratique du droit dans Maycomb, où son « bureau au palais de justice contenait un peu plus d'un portemanteau, un crachoir, un damier, et un code immaculé de l'Alabama ». Atticus a gardé de ses débuts une aversion profonde pour le droit pénal, parce qu’il a perdu son premier procès.

Avocat réputé, ayant des convictions morales élevées, Atticus mène une vie sage dans Maycomb, une ville ancienne, pauvre et en déclin, en proie à la Grande Dépression. Il vit avec Jem et Scout dans la principale rue résidentielle de Maycomb. Leur cuisinière, une vieille femme noire nommée Calpurnia, élève les enfants et garde la maison. La femme d’Atticus est morte quand Scout avait deux ans, de sorte que celle-ci ne se souvient pas de sa mère. Mais Jem, qui a quatre ans de plus que Scout, a de leur mère des souvenirs qui le rendent parfois très malheureux.

Pendant l'été 1933, alors que Jem a presque dix ans et Scout près de six, un garçon étrange du nom de Charles Baker Harris arrive dans la maison voisine. Le garçon, surnommé Dill, passe l'été avec sa tante, Miss Rachel Haverford, à qui appartient la maison à côté de celle des Finch. Dill n’aime pas discuter de l'absence de son père dans sa vie, mais par ailleurs c’est un garçon bavard et extrêmement intelligent, débordant d’imagination, qui devient rapidement le principal camarade de jeu des enfants Finch. Il impressionne ceux-ci avec son récit dramatique du film
Dracula, ce qui lui vaut respect et amitié. Tout l'été, les trois enfants se représentent diverses histoires qu'ils ont lues. À la fin de l’été, quand ils sont lassés de cette activité, Dill suggère qu'ils tentent d'attirer dehors Boo Radley, un mystérieux voisin, qui vit dans leur quartier, mais ne quitte jamais sa maison.

Arthur « Boo » Radley vit dans la vieille maison délabrée des Radley, et personne ne l'a vu dehors depuis des années. Scout raconte comment, quand il était jeune, Boo a eu des ennuis avec la justice (il faisait partie d’une bande de garçons qui ont finalement été arrêtés et traduits en justice pour avoir conduit une vieille voiture à travers la ville et enfermé le vieil huissier de Maycomb dans les toilettes du palais de justice) et son père l'a emprisonné dans la maison pour le punir. On n’a entendu parler de lui que quinze ans plus tard, quand, vers l’âge de trente-trois ans, il a poignardé son père à la jambe avec une paire de ciseaux, puis tranquillement continué son entreprise de découper des articles de journaux. Bien que les gens aient suggéré que Boo était fou, le vieux M. Radley a refusé que son fils soit enfermé dans un asile, et « le shérif n’avait pas le courage de le mettre en prison à côté des nègres »… Lorsque le vieil homme est mort, le frère de Boo, Nathan, est venu vivre dans la maison avec Boo. Néanmoins, Boo a continué à rester prisonnier à l'intérieur.

Dill est fasciné par Boo et il tente de convaincre les enfants Finch de l'aider à attirer ce fantôme de Maycomb à l’extérieur. Finalement, il parie avec Jem de faire une course vers la maison. Jem prend le pari, il court à la hâte jusqu’à toucher le mur de la maison ; il ne voit aucun signe de mouvement dans la maison Radley, mais Scout pense qu'elle a vu un léger mouvement, comme si quelqu'un regardait furtivement derrière un volet.


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Analyse de chapitre 1

L'histoire qui constitue presque la totalité de To Kill a Mockingbird est située dans le temps entre les cinquième et neuvième anniversaires de Scout Finch, mais Scout commence à la première personne le récit qui ouvre le roman sans doute beaucoup plus tard dans sa vie. En conséquence, la voix narrative oscille entre le point de vue de l'enfant, la chronique des événements tels qu'ils se produisent, et la voix adulte, regardant en arrière sur son enfance de nombreuses années plus tard.
« Mon frère Jem allait sur ses treize ans quand il se fit une vilaine fracture au coude mais, aussitôt sa blessure cicatrisée et apaisées ses craintes de ne jamais pouvoir jouer au football, il ne s'en préoccupa plus guère. Son bras gauche en resta un peu plus court que le droit ; quand il se tenait debout ou qu'il marchait, le dos de sa main formait un angle droit avec son corps, le pouce parallèle à la cuisse. Cependant, il s'en moquait, du moment qu'il pouvait faire une passe et renvoyer un ballon.

Bien des années plus tard, il nous arriva de discuter des événements qui avaient conduit à cet accident. Je maintenais que les Ewell en étaient entièrement responsables, mais Jem, de quatre ans mon aîné, prétendait que tout avait commencé avant, l'été où Dill se joignit à nous et nous mit en tête de faire sortir Boo Radley. »

La voix naïve de l'enfant domine l'intrigue centrale, permettant au lecteur de faire des liens et de comprendre les événements d'une manière que la jeune Scout n’est pas en mesure de faire. Dans le même temps, le récit s’écarte souvent des anecdotes ou des descriptions présentées rétrospectivement, comme la description de Maycomb par Scout dans le premier chapitre :

« 
Quand je vins au monde, Maycomb était déjà une vieille ville sur le déclin. Par temps de pluie, ses rues prenaient l'aspect de bourbiers rouges ; l'herbe poussait sur les trottoirs, le palais de justice penchait vers la place. Curieusement, il faisait plus chaud à l'époque : des mules efflanquées, attelées à leurs carrioles, chassaient les mouches à grands coups de queue à l'ombre étouffante des chênes verts sur la place. Les cols durs des hommes se ramollissaient dès neuf heures du matin. Les dames étaient trempées de sueur dès midi, après leur sieste de trois heures et, à la nuit tombante, ressemblaient à des gâteaux pour le thé, glacés de poudre et de transpiration. ».

Ici, la langue de Harper Lee indique le souvenir d'une adulte plutôt que l'expérience d'une fillette.

Structurellement,
To Kill a Mockingbird est circulaire : l'histoire commence là où elle se termine. La première ligne du roman introduit le bras cassé de Jem, et le roman fait un retour en arrière pour couvrir les événements qui ont précédé son accident. Le narrateur utilise cette composition pour fournir le contexte de la famille Finch, l'introduction du légendaire Simon Finch et ses trois descendants. Mais à ce stade du roman, l'histoire de la famille est traitée comme une information de base, d'une importance secondaire par rapport à la sphère privée des jeunes enfants Finch. De cette façon, le premier chapitre fournit seulement un bref aperçu d’Atticus, dont l'importance augmente à mesure que le roman progresse. Jem et Scout sont au centre de l'histoire, consacrée au monde de leur imagination et de leurs superstitions, centrée sur les mythes de la ville comme la curieuse histoire de Boo Radley et des détournements imaginaires quand ils jouent les histoires de leurs livres.

Dill domine cette première partie du roman : il est seulement un visiteur d'été, sans aucun lien avec le monde des adultes de Maycomb. Comme ce monde adulte s’affirme plus tard dans le roman, Dill s’efface de l'histoire. Pour l'instant, cependant, le roman s’approprie l'enfance du point de vue de Dill et fait seulement allusion à des problèmes plus sombres et plus adultes qui viendront perturber Jem et Scout. L'un des thèmes centraux de
To Kill a Mockingbird est le fait de grandir et de développer un point de vue plus mature sur la vie, dans la tradition du Bildungsroman. En conséquence, le récit vient progressivement refléter une perte de l'innocence, comme l'enfance insouciante de ce premier chapitre est lentement remplacée par une histoire adulte plus sombre, plus dangereuse et plus cynique dans lequel les enfants ne sont que des participants mineurs.

Boo Radley devient le centre de la curiosité des enfants au chapitre 1. Comme il sied à la perspective d'innocence de l'enfance, le reclus n’a aucune identité en dehors des superstitions des jeunes qui l'entourent : Scout le décrit comme un « fantôme maléfique » de plus de six pieds de haut qui mange des écureuils et des chats. Bien sûr, le lecteur se rend compte qu'il doit y avoir à l'histoire de Boo davantage d’éléments que ce que ces superstitions impliquent. Finalement, Boo sera transformé, à partir d'une scène de cauchemar, en un être humain, et la compréhension des enfants vis-à-vis de lui reflétera leur propre cheminement vers l'âge adulte.


Chapitres 2-3
Résumé : chapitre 2
[…]

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Liste des thèmes, motifs, symboles :

Thèmes

Les thèmes sont les idées fondamentales et souvent universelles explorées dans une œuvre littéraire.
La coexistence du bien et du mal
L'importance de l'éducation morale
Le système éducatif
Les inégalités sociales
La compréhension des autres
Le racisme
La bravoure
La loi
L’appartenance aux groupes sociaux
Le sexisme
Les relations père enfants

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Motifs

Les motifs récurrents sont des structures, des contrastes et des dispositifs littéraires qui peuvent aider à développer les thèmes majeurs du texte.
Détails gothiques et fantastiques
La vie d’une petite ville

Symboles

Les symboles sont des objets, des personnages, des figures et couleurs utilisées pour représenter des idées ou des concepts abstraits.

L’oiseau moqueur (rossignol d’Amérique)

Boo Radley


2 questionnaires de lecture (de chacun 25 questions : le premier sert de contrôle de lecture, le second est davantage tourné vers la compréhension) + corrigés
10 pistes d’études

Pistes d’études pour le film
Du silence et de ombres, Robert Mulligan, 1963.

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