Expressions
Avoir la berlue
07/03/11 23:31
AVOIR LA BERLUE signifie « avoir des hallucinations »
Berlue vient de l'ancien français belluer, « éblouir, tromper ».
Au XVIe siècle, les médecins qualifiaient de berlue une lésion de l'œil qui faisait voir des objets imaginaires, tels que des mouches.
Ce trouble de la vision a donné naissance à l'expression « avoir la berlue », « voir les choses en déformant la réalité » et, plus généralement, « se faire une idée fausse de quelque chose ».
En argot est même apparu au milieu du XXe siècle le verbe se berluer, « se faire des illusions », qui existait déjà en patois picard sous la forme se berluser.
Aujourd'hui on dit toujours d'une personne stupéfaite qu'elle est éberluée.
Berlue vient de l'ancien français belluer, « éblouir, tromper ».
Au XVIe siècle, les médecins qualifiaient de berlue une lésion de l'œil qui faisait voir des objets imaginaires, tels que des mouches.
Ce trouble de la vision a donné naissance à l'expression « avoir la berlue », « voir les choses en déformant la réalité » et, plus généralement, « se faire une idée fausse de quelque chose ».
En argot est même apparu au milieu du XXe siècle le verbe se berluer, « se faire des illusions », qui existait déjà en patois picard sous la forme se berluser.
Aujourd'hui on dit toujours d'une personne stupéfaite qu'elle est éberluée.
Le vivre et le couvert
04/11/10 19:13
On commet fréquemment un contresens sur l’expression « le vivre et le couvert ».
On interprète « vivre » comme désignant tout ce qui est nécessaire à la vie, y compris le logement, et « couvert » comme désignant des objets nécessaires au repas.
Le sens véritable est à peu près le contraire : « le vivre », c’est la nourriture — comme aujourd’hui les « vivres » dans la langue militaire, et « le couvert », c’est le toit, le logis.
On interprète « vivre » comme désignant tout ce qui est nécessaire à la vie, y compris le logement, et « couvert » comme désignant des objets nécessaires au repas.
Le sens véritable est à peu près le contraire : « le vivre », c’est la nourriture — comme aujourd’hui les « vivres » dans la langue militaire, et « le couvert », c’est le toit, le logis.