Collection
Musées de la poupée
14/03/12 21:29
La Duchesse de Rohan fut la première grande collectionneuse de poupées, à la fin du XIXe siècle.
Il faut attendre les années 1930 pour que les premiers clubs voient le jour, tel celui de Madame Consuelo Fould (1862-1927), qui créa le Musée Roybet-Fould à Courbevoie.
Créé en 1927 par la petite fille du banquier Achille Fould qui fut ministre des finances sous Napoléon III, le musée Roybet Fould occupe la villa atelier de la fondatrice.
Les autres musées en France :
• Le musée du château de Josselin expose la collection d’Antoinette de Rohan.
Place de la Congrégation 56120 Josselin - tél 02 97 22 45 Fax 02 97 75 68 16
• Le musée de la marque Petitcollin
Jouets Petitcollin Zone Industrielle 55400 Étain Tel : +33 (0)3 29 87 22 71 - Fax : +33 (0)3 29 87 00 65
• Le Musée des poupées et des jouets anciens à Wambrechies, dans le cadre exceptionnel du Château de Robersart, 59110 WAMBRECHIES - Au nord-ouest de Lille (à 10 min).
Typologie des collectionneurs
18/01/12 21:38
Non, tous les collectionneurs de poupées ne sont pas des femmes en mal d’enfant.
Un jugement aussi sommaire ne peut rendre compte des diverses motivations des collectionneurs.
Certes, les femmes sont les plus nombreuses, mais il existe des collectionneurs masculins, des amateurs célibataires ou mariés, jeunes ou âgés, pourvus ou non d’enfants…
Chaque collectionneur constitue son ensemble selon une certaine vision. Au départ, le novice a tendance à réunir des pièces un peu au hasard ; plus tard, un peu plus avisé, le collectionneur se spécialise.
Certains s’intéressent uniquement aux poupées françaises, d’autres uniquement aux bébés de caractère, d’autres ont choisi un fabricant ou un matériau particulier.
La plupart sont conscients de préserver un patrimoine et, dans cette perspective, évitent les erreurs historiques en se documentant soigneusement.
Il existe sans doute des spéculateurs, mais nous nous permettrons, ici, de les ignorer.
Les collectionneurs sont des passionnés qui, avant tout, sont incapables de résister à la grâce et à l’émotion qui se dégagent de leur trouvaille.
Il existe tant de raisons de vouloir collectionner des poupées ! Se souvenir d’une enfance heureuse, ou au contraire découvrir un objet dont on a été privé. Aimer s’environner de beaux objets, de vêtements précieux que l’on aime coudre et reconstituer. Imaginer les enfants qui ont chéri ces objets, et parfois d’autres enfants qui les ont fabriqués sans avoir le droit de jouer avec eux…
Les poupées ont tant à raconter sur les goûts d’une époque, les mentalités, les modes changeantes, l’histoire des femmes, la contrainte des corps, et surtout la vision de l’enfance. Il est extraordinaire que tout ce patrimoine nous soit transmis. Transmettons-le à notre tour.
Un jugement aussi sommaire ne peut rendre compte des diverses motivations des collectionneurs.
Certes, les femmes sont les plus nombreuses, mais il existe des collectionneurs masculins, des amateurs célibataires ou mariés, jeunes ou âgés, pourvus ou non d’enfants…
Chaque collectionneur constitue son ensemble selon une certaine vision. Au départ, le novice a tendance à réunir des pièces un peu au hasard ; plus tard, un peu plus avisé, le collectionneur se spécialise.
Certains s’intéressent uniquement aux poupées françaises, d’autres uniquement aux bébés de caractère, d’autres ont choisi un fabricant ou un matériau particulier.
La plupart sont conscients de préserver un patrimoine et, dans cette perspective, évitent les erreurs historiques en se documentant soigneusement.
Il existe sans doute des spéculateurs, mais nous nous permettrons, ici, de les ignorer.
Les collectionneurs sont des passionnés qui, avant tout, sont incapables de résister à la grâce et à l’émotion qui se dégagent de leur trouvaille.
Il existe tant de raisons de vouloir collectionner des poupées ! Se souvenir d’une enfance heureuse, ou au contraire découvrir un objet dont on a été privé. Aimer s’environner de beaux objets, de vêtements précieux que l’on aime coudre et reconstituer. Imaginer les enfants qui ont chéri ces objets, et parfois d’autres enfants qui les ont fabriqués sans avoir le droit de jouer avec eux…
Les poupées ont tant à raconter sur les goûts d’une époque, les mentalités, les modes changeantes, l’histoire des femmes, la contrainte des corps, et surtout la vision de l’enfance. Il est extraordinaire que tout ce patrimoine nous soit transmis. Transmettons-le à notre tour.
Une poupée dans un grenier
14/01/12 13:07
Si vous avez la chance de trouver une poupée dans un grenier, ayez le réflexe de la prendre par la tête, car l’élastique qui maintient les différentes parties du corps de la poupée est probablement distendu et cassant, et la tête pourrait se briser.
Les poupées françaises ont un corps « à boules » : deux boules par membre. Les poupées articulées, plus récentes, ont les bras en trois morceaux (la main, l’avant-bras et le haut du bras) et les jambes en deux morceaux.
Si la poupée est dans sa boîte d’origine, ne la jetez surtout pas ! d’abord, l’ensemble vaut plus cher, et surtout, la boîte vous donnera des indications précieuses sur le fabricant, la nature et la date du modèle.
Récupérez tous les accessoires et les vêtements, même s’ils sont en mauvais état : le trousseau servira de modèle pour coudre des vêtements neufs.
Ne lavez pas le corps en papier mâché ou en bois. En revanche, avec beaucoup de précautions, vous pouvez laver la tête de porcelaine, avec de l’eau, un peu de savon de Marseille et une brosse à dents. Posez la poupée sur une serviette éponge épaisse afin d’éviter toute chute fatale.