Une poupée égyptienne d’époque romaine


Une poupée égyptienne d’époque romaine




Une poupée de chiffon en lin et rembourrée d'un matériau flexible (chiffon ?), portant des vêtements en lin. Ses cheveux sont faits de cheveux humains. Les yeux, les sourcils et la bouche sont peints. La poupée est l'une des plus élaborées de son genre et appartenait vraisemblablement à un enfant d'une famille aisée : elle porte des boucles d'oreilles en or, une bague et des bracelets en cuir doré.
Égypte, période romaine, IIe s. après JC

Photo de : Ägyptisches Museum und Papyrussammlung der Staatlichen Museen Berlin

Une poupée âgée de 2000 ans

Cette poupée romaine en os a presque deux mille ans.

Datée du 4e siècle, elle a probablement appartenu à une enfant morte prématurément.

Un objet émouvant à découvrir au musée de la BnF

Voir la notice de l'objet :

https://medaillesetantiques.bnf.fr/ws/catalogue/app/collection/record/ark:/12148/c33gb1cjt8

La jeune fille, la mort et la poupée

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Les dix questions à se poser avant d'acheter une poupée


Si vous avez décidé de devenir raisonnable, voici dix questions à vous poser avant d’acheter une poupée.

1. Est-ce que j’aime cette poupée
; ai-je envie de l’acheter seulement parce que c’est une bonne affaire?

2. Mon expérience est-elle suffisante pour évaluer cette poupée
? Dois-je consulter plutôt un professionnel?

3. Le corps va-t-il avec la tête de la poupée
? Est-ce que je connais bien les caractéristiques de chaque fabricant?

4. Le prix est-il justifié
?

5. La perruque et le corps sont-ils d’origine ou ont-ils été remplacés
? (les éléments d’origine sont toujours préférables).

6. La poupée a-t-elle été restaurée
? La tête est-elle intacte? Faites ôter la perruque et examinez la porcelaine avec une lampe de poche.

7. Les vêtements sont-ils d’origine? Correspondent-ils à la date de la poupée? Sont-ce des vêtements refaits? Dans ce cas, dans des tissus anciens?

8. La poupée a-t-elle une histoire
? Peut-on vous renseigner à ce sujet?

9. La poupée est-elle représentative de son fabricant
? De sa catégorie?

10. Avez-vous la place de l’exposer
?

Cérémonie religieuse à Athènes


Il était de coutume dans l’Antiquité, à Athènes comme plus tard à Rome, que la jeune fille devenue pubère déposât sur l’autel d’Arthémis ou d’Aphrodite les poupées qui avaient été les compagnes de son enfance.

Becq de Fouquières cite un fragment de l'invocation que la poétesse Sapho adresse à Aphrodite au VIIsiècle:

"Ne méprise pas le voile pourpre de mes poupées (plaggonôn); c'est moi Sapho qui te consacre ces précieuses offrandes."

Cette cérémonie donnait lieu à des dédicaces dont certaines ont été retrouvées, dont celle-ci, d'auteur inconnu, d'époque hellénistique, qui évoque également ce rite:

« Au moment de se marier [pro gamoio], Timarèta, déesse de Limnes, [a dédié ses poupées], comme il convenait, elle vierge, à la déesse vierge, avec les vêtements de ces petites vierges. En retour, fille de Lêto, étends la main sur la fille de Timarètos et veille pieusement sur cette jeune fille pieuse. »

Adaptation en français moderne:

«Timarète, avant son mariage, consacre à Arthémis Lymnète son tambour, son ballon, la résille qui enveloppait ses cheveux. Elle, vierge, consacre encore à la déesse vierge ses poupées vierges aussi et les toilettes de ses poupées.
Ô fille de Latone, étends la main sur la jeune Timarète et que cette pieuse enfant soit par toi protégée ».

Conseils pour un achat


Lorsque vous trouvez une poupée de porcelaine chez un marchand, vous devez lui demander de décoller la perruque pour vous assurer de l’état de la porcelaine et pour lire les indications qui sont gravées dans la nuque: le numéro correspondant à la taille, les initiales ou le nom du fabricant.

Si la porcelaine est sale, et que vous soupçonnez un accident, placez une fine torche électrique à l’intérieur de la tête pour observer si la tête présente un “cheveu” ou un “fêle”.
Si celui-ci est récent, il est assez difficile à remarquer.

On peut aussi faire délicatement tinter la porcelaine avec un objet métallique - une bague par exemple
; le son produit vous indiquera si la porcelaine est ou non en bon état.

Un marchand spécialisé et sérieux vous présentera toujours une porcelaine propre et une perruque non fixée.

Poupées romaines


À Rome, les poupées en os découvertes dans les catacombes du IVsiècle sont nues; le modelé suggère la poitrine, et les incisions indiquent le sexe.

À l'extrémité de la jambe est modelée une chaussure, qui finit élégamment la poupée.

Dans ces catacombes ont également été découvertes des poupées en ébène du II
siècle, et des poupées en ivoire des 2e et IIIsiècles.

Toutes ces poupées disposaient d'accessoires. Outre les vêtements et les bijoux, découverts directement sur la poupée, les fouilles menées en Grèce, en Italie ou en Gaule romaine ont mis au jour des dînettes et du mobilier en terre cuite, fabriqués par les coroplastes.

Petits plats, vases, paniers, cuisinière remplie de vaisselle, petit four, tables, chaises, lits avec coussins, berceaux… sont autant d'éléments énumérés par Anita Klein dans son ouvrage
Child Life in Greek Art
(Columbia University Press, 1932).



Jeux dans l'Antiquité

Louis Becq de Foucquières nous enseigne, dans ses Jeux des Anciens (1869), que « dès que l'enfant vient au monde, c'est avec des cadeaux qu'on l'accueille dans la vie ».

Aristophane nous dit, dans
Les Nuées (vers 861-864), que déjà au Vsiècle avant J.-C., le commerce des jouets existait: les coroplastes grecs vendaient dans leurs ateliers les objets en terre cuite qu'ils modelaient.

Sous l'Antiquité grecque et romaine, les enfants reçoivent des cadeaux dès leur naissance
; ceux-ci sont joliment dits « du premier regard ».
Le cinquième jour, pendant lequel l'enfant est initié à la religion de la famille, le jour où les parents lui donnent un nom, le jour de son anniversaire, le premier de l'an sont autant de nouvelles occasions de cadeaux.



Source principale
: « Jeux et jouets de l'enfance en Grèce et à Rome », Agnès DURAND. In Les dossiers d'archéologie, n° 168, février 1992. "Jeux et jouets dans l'antiquité et au Moyen-Âge".

La poupée est l'un des principaux jouets avec lesquels s'amusaient les enfants dans l'Antiquité, comme en attestent les fouilles archéologiques et les textes antiques.
Leur description, leur taille maniable par des enfants, leur découverte dans des tombes d'enfants permettent d'affirmer que ces poupées étaient bien des jouets d’enfant.

Source principale: « Les poupées antiques », Michel MANSON. In Les dossiers d'archéologie, n° 168, février 1992. « Jeux et jouets dans l'antiquité et au Moyen-Âge »

Les premières poupées d'enfants remontent, en Grèce, au Vsiècle avant Jésus-Christ. Elles sont dites poupées corinthiennes.
Leur corps, en terre cuite, est obtenu à l'aide d'un moule unique
; le dos est donc plat. Les membres sont modelés isolément. Deux fils permettent leur articulation: l'un traverse les épaules; le second traverse trois tenons entre lesquels se situent les jambes.
Ces poupées de 10 à 15 cm sont coiffées d'un haut
polos, et sont vêtues d'une tunique ajustée, moulée, assez courte, dont les trois tenons, au niveau des hanches, représentent l'extrémité. Elles tiennent généralement dans leurs mains des crotales ou des castagnettes.
Les poupées corinthiennes ont été souvent imitées, exportées et copiées par surmoulage sur les rives de la Mer Noire, en Afrique du Nord, en Italie méridionale, en Espagne, sur les routes du commerce corinthien.

Un
deuxième type de poupées apparaît à Athènes vers 440-430, et s’est répandu jusqu'au milieu du IVsiècle avant Jésus-Christ.
Ces figurines, ou
poupées classiques attiques, de 13 à 18 cm sont articulées au niveau des genoux, et sont fabriquées à l'aide de deux moules.

L'articulation évolue à nouveau sur le
troisième type de poupées de la Grèce classique: la jambe est emboîtée dans un genou creux, et non plus entre des tenons. La figurine gagne alors esthétiquement, sans perdre sa liberté de mouvement. Elle mesure de 20 à 25 cm.

La poupée de Grèce, telle qu'elle apparaît sur les stèles funéraires attiques des fillettes, présente au terme de ces évolutions des membres fixes
; les bras sont collés au corps, coupés aux coudes; les jambes sont quant à elles coupées aux genoux.

Jean-Jacques Rousseau

Jean-Jacques Rousseau, « Surtout des poupées », 1762

« Les garçons cherchent le mouvement et le bruit: des tambours, des sabots, de petits carrosses; les filles aiment mieux ce qui donne dans la vue et sert à l'ornement: des miroirs, des bijoux, des chiffons, surtout des poupées. (...)

Voyez une petite fille passer la journée autour de sa poupée, lui changer sans cesse d'ajustement, l'habiller, la déshabiller cent et cent fois, chercher continuellement de nouvelles combinaisons d'ornements bien ou mal assortis, il n'importe
; les doigts manquent d'adresse, le goût n'est pas formé, mais déjà le penchant se montre. (...) Elle est toute dans sa poupée, elle y met toute sa coquetterie. Elle ne l'y laissera pas toujours, elle attend le moment d'être sa poupée elle-même.

Voila donc un premier goût bien décidé
: vous n'avez qu'à le suivre et le régler. Il est sûr que la petite voudrait de tout son cœur savoir orner sa poupée (...). Ainsi vient la raison des premières leçons qu'on lui donne: ce ne sont pas des tâches qu'on lui prescrit, mais des bontés qu'on a pour elle. Et en effet, presque toutes les petites filles apprennent avec répugnance à lire et à écrire; mais, quant à tenir l'aiguille, c'est ce qu'elles apprennent toujours volontiers. Elles s'imaginent d'avance être grandes, et songent avec plaisir que ces talents pourront un jour leur servir à se parer.

Cette première route ouverte est facile à suivre
: la couture, la broderie, la dentelle viennent d'elles-mêmes. (...)

Ces progrès volontaires s'étendront aisément jusqu'au dessin, car cet art n'est pas indifférent à celui de se mettre avec goût
: mais je ne voudrais point qu'on les appliquât au paysage, encore moins à la figure. Des feuillages, des fruits, des fleurs, des draperies, tout ce qui peut servir à donner un contour élégant aux ajustements, et à faire soi-même un patron de broderie quand on n’en trouve pas à son gré, cela leur suffit. »

Jean-Jacques ROUSSEAU, "Émile ou de l'éducation", Édition de Michel Launay, Paris, 1966, pages 478-480.

Musées de la poupée


La Duchesse de Rohan fut la première grande collectionneuse de poupées, à la fin du XIXe siècle.

Il faut attendre les années 1930 pour que les premiers clubs voient le jour, tel celui de Madame Consuelo Fould
(1862-1927), qui créa le Musée Roybet-Fould à Courbevoie.

Créé en 1927 par la petite fille du banquier Achille Fould qui fut ministre des finances sous Napoléon III, le musée Roybet Fould occupe la villa atelier de la fondatrice.

Les autres musées en France
:


Le musée du château de Josselin expose la collection d’Antoinette de Rohan.
Place de la Congrégation 56120 Josselin - tél 02
972245 Fax 0297756816

Le musée de la marque Petitcollin
Jouets Petitcollin Zone Industrielle 55400 Étain Tel: +33 (0)3 29872271 - Fax: +33 (0)3 29870065


• Le Musée des poupées et des jouets anciens à Wambrechies, dans le cadre exceptionnel du Château de Robersart, 59110 WAMBRECHIES - Au nord-ouest de Lille (à 10 min).

• le Musée du jouet et de la poupée
26 rue Carnot 84
800 L’Isle-sur la Sorgue tél 0490209731

le Musée National de Monaco, 17, Avenue de la Princesse Grace 98000 MONTE-CARLO.

Fillettes et poupées en Afrique



« Les petites filles ne chassent pas; mais volontiers elles pilent le mtama, elles vont chercher de l’eau, et plus volontiers encore elles emmaillotent une calebasse dans un peu de linge, et la soignent, et lui parlent, et l’habillent, et la grondent, et l’embrassent, et la frappent comme une mère fait de son enfant. La calebasse se prête à tout: elle a une tête et un ventre. Or une tête et un ventre, c’est presque tout l’homme…


Ce qui m’étonna surtout, ce qui me jeta tout un soir dans un océan de considérations intérieures toutes plus philosophiques les unes que les autres, ce fut la calebasse, ce fut la poupée. Une poupée
! Le voilà donc en pleine Afrique, cet éternel jouet de la nature humaine! Une poupée! Saint Jérôme en parle dans ses lettres, et parfois, dans les fouilles des environs de Rome, lorsque l’on découvre un tombeau, on en trouve une entre les mains d’un squelette d’enfant: ainsi la poupée est de tous les temps; elle est aussi de tous les pays ».


Père Le Roy, missionnaire en Tanzanie,
in PP. Baur et Le Roy,
À travers le Zanguebar. Voyage dans l’Oudoé, l’Ouzigoua, l’Oukwéré, l’Oukami et l’Ousagara, Tours, 1886, p. 206-207.

Bouche ouverte, bouche fermée

Il est habituel de penser qu’une poupée à bouche fermée est plus ancienne qu’une poupée dont la bouche ouverte laisse voir des dents.

Cela relève d’une simplification des marchands pour dater les poupées.

La réalité est plus complexe
: on voit des poupées avec une denture en paille ou en émail dès 1849.
Jules-Nicolas Steiner crée en 1855 une poupée mécanique avec une bouche ouverte.
En 1888, la firme Jumeau fabrique des poupées avec une « bouche à dents ».

Certains fabricants proposent simultanément, pour le même modèle, le choix entre une bouche fermée et une bouche ouverte. Ces dernières, qui nécessitaient du travail supplémentaire, étaient plus chères.

Maintenant, c’est l’inverse
: pour les collectionneurs, les poupées à bouche fermée, plus anciennes, sont plus chères.

Quoi qu’il en soit, après 1900, toutes les poupées ont la bouche ouverte.

Dans certaines marques, les poupées possèdent deux rangées de dents
: Steiner, Thuillier, Gaultier. Pour un modèle, on parle de « bébé requin »!

Certains bébés de caractère possèdent une bouche fermée, c’est-à-dire sans espace entre les lèvres, mais avec deux dents dessinées.

Girodet, Fillette et sa poupée



Petite Paysanne à la poupée, huile sur toile 40,3 X 32,3 cm (collection particulière)
Anne-Louis Girodet-Trioson est un peintre français (1767-1824), mieux connu pour son célèbre portrait de Chateaubriand et sa représentation des Funérailles d’Atala. Il se situe au croisement de la peinture classique (c’est un admirateur de David) et de la peinture romantique.

Les poupées en deuil de Catherine de Médicis

À la mort de Catherine de Médicis, en 1589, on dressa un inventaire de ses possessions personnelles.
Parmi celles-ci, seize poupées dont huit portaient le deuil.
On ne sait pas de qui ces poupées portaient le deuil
: sans doute celui du roi son époux.

Pour les enfants


« Qu’on donne aux enfants toutes les douceurs les plus exquises, ce qu’il y a de plus suave au goût, de plus frais dans les fleurs, de plus radieux dans les pierreries, de plus charmant dans les poupées ».

Saint Jérôme

Les poupées à la Révolution

L’Histoire peut parfois nous surprendre: le monde des poupées a été touché par la grande vague révolutionnaire.

Pour les petites filles des sans-culottes, on fabrique des guillotines en miniature, servant à décapiter des poupées à l’effigie des aristocrates
!
Une école « éducative » qui néglige pour un temps l’enseignement de la tendresse et du rôle maternel et charge les jouets d’alimenter la haine de classe chez les fillettes.

Cette « invention » horrifie la mère de Goethe qui avait reçu une lettre de son illustre fils lui demandant de lui en procurer une, pour faire un cadeau
!…

Denise Zola et ses poupées


Une photographie faite par Émile Zola (1840-1902) : Denise assise, deux poupées serrées dans les bras
(entre 1900 et 1902)
Épreuve argentique
H. 22,5 ; L. 16,5 cm
Paris, musée d'Orsay
© RMN (Musée d'Orsay) / Jean-Jacques Sauciat
Détails ici

Dans le bras gauche de Denise, vraisemblablement une poupée Jumeau. L’autre poupée est plus difficile à identifier. Il s’agit d’un remontage. Le corps est Jumeau à poignets fixes, mais la tête a dû être remplacée par une autre de facture Simon & Halbig, probablement issue du moule 1078 ou 1079 au tournant du siècle (Merci à Samy Odin, du Musée de la Poupée de Paris, pour son expertise.)

Entretien du celluloïd

Le celluloïd est une matière qui devient raide et cassante au fil du temps.

Pour entretenir les poupées et baigneurs, il est bon de les enduire d’une crème grasse, du type crème Nivéa, une ou deux fois par an. Ne pas oublier l’intérieur des articulations.

Le lendemain, quand ils sont secs, on les essuie avec un délicat chiffon de laine.

Bien entendu, il convient de leur éviter le soleil, la lumière directe, et les écarts de température.

Les Grands Magasins

Parmi les nouvelles méthodes de commercialisation imaginées pour la vente des poupées, les Grands Magasins vont jouer un rôle important.

En 1852, Aristide Boucicaut ouvre le magasin « Au Bon Marché ».
En 1855, Alfred Chauchard ouvre le magasin du « Louvre » et Ruel le « Bazar de l'Hôtel de Ville ».
En 1865, Jules Jaluzot crée « Le Printemps ».
En 1870, M. et Mme Cognacq-Jay ouvrent le magasin « La Samaritaine ».
En 1895, Théophile Bader ouvre « Les Galeries Lafayette ».

Ensuite, les magasins à succursales multiples, tels «Les Dames de France» et «Le Soldat Laboureur», et les catalogues de vente par correspondance vont faire pénétrer les poupées des grandes marques dans toutes les provinces françaises.

Les rayons consacrés aux jouets sont particulièrement fournis à l'approche des fêtes de fin d'année. Pour les étrennes, chaque grand magasin publie un catalogue de jouets proposés à la vente.

Ces catalogues ne présentent que quelques modèles de chaque jouet.
Quelquefois les poupées restent proposées sous le nom de leur fabricant, d'autres reçoivent un label propre au magasin. Ainsi, la maison Jumeau fabrique le « Bébé Louvre » vendu par les Grands Magasins du Louvre. Cette poupée ne présente pas de différence avec le Bébé Jumeau mais elle présente les lettres « B. L. » derrière la tête.

Le magasin du Printemps vend un « Bébé Printemps » fabriqué spécialement pour lui. II y a eu également le « Bébé du Bon Marché », le « Bébé Samaritaine ». Rien de particulier pour les distinguer des poupées Jumeau sinon les vêtements et l'étiquette qui mentionne leur nom.

Installer sa collection

En ce qui concerne la collection elle-même, il est conseillé d'exposer les poupées dans une vitrine, à l'abri de la poussière.

Le collectionneur qui n'a pas les moyens financiers, ou pas la place disponible, peut disposer ses poupées dans son salon, ce qui lui permet de « vivre » avec elles.

Cette solution implique toutefois que les poupées seront non seulement exposées à la poussière et à la lumière, mais qu'elles seront accessibles aux enfants, aux animaux domestiques et à tous les visiteurs.

Dans une telle éventualité, on ne doit pas hésiter à demander aux visiteurs de s'abstenir de toucher les poupées.

Quant à la solution qui consiste à les cantonner dans une pièce réservée à cet effet, derrière une moustiquaire et bourrée d’antimite, pouah
!…

Avec un peu d’imagination, on peut présenter ses poupées avec art. Un petit jouet avec un bébé de caractère, un mobilier, un petit fauteuil, une table, un livre miniature, de la vaisselle… Les poupées ne sont pas obligées d’être alignées dans leur vitrine comme des soldats à la parade.

Laissez parler votre imagination, en faisant attention de ne pas mélanger les époques.