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Caroline et Saint-Hilaire
1817
Rioust ?


PRÉSENTATION DU DOSSIER


La publication

Caroline et Saint-Hilaire ou Les Putains du Palais-Royal: selon Louis Perceau, la publication est de 1817, date à laquelle une certaine veuve Perronneau, dont la librairie débitait cet ouvrage salace, est acquittée d’une condamnation dont elle a fait l’objet. Elle avait dénoncé Rioust, l’auteur présumé, qui fut condamné à deux ans de prison, cinq années de surveillance de la police et à la privation de dix ans de ses droits civiques.
Publié à plusieurs reprises depuis l'édition originale de 1817 (indiquée comme ayant été imprimée en 1799 - an VIII, alors que d'autres rééditions donnent la date de 1784), l'ouvrage fut une première fois condamné en 1817 avant de l'être à nouveau, en 1852, pour « outrages aux mœurs et à la morale publique ». Ce texte, annoncé dans l'édition originale comme étant traduit de l'italien, et attribué, peut-être à tort, à Rioust par Perceau, narre les aventures d'une « grande fouteuse » racontées par elle-même, la belle Caroline.
Le titre primitif était
Caroline ou mes F***. C’est un éditeur qui le changea en le titre actuel, sans prendre garde au fait que le personnage de Saint-Hilaire n’apparaît dans le récit qu’en un éclair.

Le récit

Cette Caroline descend d’une longue lignée de narratrices, qui remonte à la Nanna de l’Arétin. Elles expriment les fantasmes masculins, et non la voix des premières féministes. Prostituées, femmes entretenues, elles perpétuent le mythe de l’amante voluptueuse qui accepte sa sujétion afin de donner libre cours à ses instincts lascifs. Rien ne pourrait être plus éloigné des horreurs réelles de la prostitution que cette fiction de la catin heureuse…
L’auteur présumé, Rioust, avait fait ses humanités. Dans son
Avis, il invoque nombre de citoyennes de Lacédémone, de Rome, et jusqu’à Jeanne d’Arc, toutes classées parmi les grandes f*** de l’Histoire, et sous l’égide desquelles il place sa narratrice.

Résumé du roman

Caroline, retrouvant son amant Saint-Far, lui fait le récit de ses aventures. Celles-ci sont d’ailleurs si excitantes que le jeune homme interrompt souvent son récit pour assouvir ses désirs.
Orpheline originaire de la région lyonnaise, Caroline débute son éducation dans la maison de Mme Durancy, une veuve qui, croit-elle, l’a recueillie par charité. La Duranty vit avec son jeune amant, Varennes, qu’elle fait passer pour son fils, et une femme de chambre, Jeannette, qui est en réalité un jeune homme appelé Brabant.
Ces identités variables donnent lieu à beaucoup de quiproquos scabreux.
Caroline vit des expériences très surprenantes, tel son mariage avec Ali, un Turc, qui fait participer quatre hommes et quatre femmes à leur nuit de noces.
Des scènes originales, très souvent plurielles, des mots crus, un vocabulaire très Directoire, des exclamations délirantes expliquent sans doute les raisons pour lesquelles cet ouvrage connut tant de rééditions au XIXe siècle
: onze connues entre 1817 et 1894.



Le dossier téléchargeable de 125 pages en pdf contient:
- l'introduction au roman ci-dessus
;
- le texte intégral du roman avec l'orthographe et la ponctuation actuelles
;
- 50 notes de bas de page expliquant les noms propres, les lieux évoqués, les mots ayant changé de sens, les termes érotiques, les mots difficiles
.


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