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André Gide,
Paludes, 1895

suivi de

La mise en abîme dans le récit



André Gide : biographie



C’est un écrivain français, né et mort à Paris (22 novembre 1869-19 février 1951). Il est de souche protestante, à la fois paysanne et bourgeoise. Un protestantisme rigoureux marqua son enfance, ses études à l’École Alsacienne furent irrégulières ; l’enfant était replié sur lui-même. Une sensualité précoce naît dans l’angoisse et la peur du péché.


À vingt ans, il est marqué par le symbolisme et commence à publier dans de petites revues de l’École. Il rencontre Pierre Louÿs, Paul Valéry, Stéphane Mallarmé. En 1891, sa première œuvre,
Les Cahiers d’André Walter, n’a aucun succès. Un voyage en Algérie en 1893-1894 sera l’occasion d’une libération. Il écrit encore trois ouvrages sous l’influence symboliste avant Paludes, satire des milieux littéraires parisiens.

La carrière de Gide ne commence vraiment qu’avec
Les Nourritures terrestres (1897). Dès lors, jusqu’en 1910, l’œuvre alternera entre courant hédoniste et puritanisme, entre L’Immoraliste et La Porte étroite.

Gide entre dans le milieu littéraire parisien en fondant, en 1908,
La Nouvelle Revue Française avec Copeau et Schlumberger. En 1914, Les Caves du Vatican théorisent l’acte gratuit dans le personnage de Lafcadio et marquent la rupture de Gide avec les milieux catholiques : Ghéon, Jammes et surtout Claudel.

En 14-18, alors qu’il se dévoue pour les réfugiés, Gide adhère aux théories de l’Action Française et traverse une nouvelle crise religieuse. Mais l’immédiat après-guerre va voir accourir vers lui une foule de jeunes disciples et lui donner une nouvelle célébrité.

La publication de
Corydon et de Si le grain ne meurt scandalise les milieux moraux, mais en 1925 Les Faux-monnayeurs, œuvre complexe mais sans unité, lui vaut un regain de succès dans la jeune génération.


En 1926, Gide voyage en Afrique Noire et écrit deux réquisitoires contre le colonialisme. À partir de 1930, il dénonce le capitalisme, et annonce ans son journal intime ses sympathies pour l’URSS. Cependant un voyage à Moscou douche cet enthousiasme, et il écrit contre Staline dès 1936-1937.


L’engouement de la jeunesse l’abandonne au profit d’André Malraux ou d’autres auteurs plus engagés.
Pendant 1940 il affecte la passivité en commentant Racine, mais en 1942 il rejoint Tunis. Après la guerre, il ne publiera plus que très peu.
Il obtient le Prix Nobel de littérature en 1947 ; il décède d’une maladie de cœur en 1951. Son influence a été immense, mais l’œuvre semble sortir difficilement du « purgatoire » dans laquelle elle est entrée dans les années soixante.


André Gide : PALUDES


C’est l’une des premières œuvres d’André Gide (1869-1951), publiée en 1895. Après
Le Voyage d’Urien (1894), c’est son deuxième roman.


On peut faire le lien avec
Les Nourritures terrestres : à partir de 1914, Gide le considérera comme une préface à cette œuvre.


L’ouvrage, à sa parution, fut un échec monumental.


Le personnage principal du livre est un écrivain qui parle de lui-même sous la forme d’un journal intime. Il disperse son temps en contacts mondains et littéraires assez vains. Il raconte une semaine de sa vie au « rythme d’un journal ». L’intrigue est donc linéaire et plutôt monotone, tandis que la narration présente une complexité qui pose des problèmes variés.

Il lui vient un jour l’idée d’écrire un récit qui s’intitulera Paludes.


Son entourage ayant eu vent du projet, chacun commence à le harceler pour connaître les développements du texte et quelques fragments.


Trop faible, l’écrivain ne refuse pas, et il se trouve entraîné dans une spirale mondaine auprès de gens qui ne comprennent rien à son projet et qui ne veulent pas l’écouter : la satire des milieux littéraires brossée dans
Paludes se retrouvera dans Si le grain ne meurt.


L’écrivain et le narrateur de
Paludes sont des antihéros : leurs points communs sont multiples.


Paludes porte en épigraphe deux vers des Bucoliques de Virgile, où le berger Tityre est présenté comme un homme heureux parce qu’il sait se contenter de son petit champ marécageux et plein de pierres.


Et tibi magna satis guamvis lapis omnia nudusLimosoque palus obducat pascua junco.C’est-à-dire :« Et ils (tes champs) te suffisent, bien que la pierre à nu recouvre (sous‑entendu tegat) tout et qu'un marécage borde les prés de jonc limoneux ».


L’ouvrage est construit sur le principe de la mise en abyme que Gide utilisera dans Les Faux-Monnayeurs. Fable grinçante, c’est une sorte de « livre sur rien » selon la célèbre formule de Flaubert. Il enregistre la progression de son roman tout en notant des fragments, des idées, et encore des commentaires par lui-même ou par d’autres personnages.



Plan de l’étude

INTRODUCTION

BIBLIOGRAPHIE

  • éditions du texte
  • approches biographiques
  • études d’ensemble
  • livres sur Gide
  • études particulières
NOTE SUR LES CIRCONSTANCES DE LA GENÈSE

Commentaire du chapitre I de Paludes, « Hubert »

INTRODUCTION

  1. I. CARACTÉRISTIQUES DU « JOURNAL DE TITYRE »
  2. II. UNE LECTURE EN MIROIR
  3. III. COMMENT EST REÇU PALUDES
  4. IV. CONCLUSION
Analyse du chapitre II, « Angèle »

Analyse du chapitre III, « Le Banquet »

Analyse du chapitre IV, « Hubert ou la chasse au canard »

Analyse du Chapitre V, « Angèle ou le Petit Voyage »

Analyse du chapitre VI, « Dimanche »

L'ENVOI







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  • Étude complémentaire : Mises en abyme dans le récit

d’après les travaux de Lucien Dällenbach sur le récit spéculaire

comparaison de :
• André Gide,
Paludes (1895)
Vladimir Nabokov Feu pâle (1962)
Italo Calvino, Si par une nuit d’hiver un voyageur (1979)

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