12/01/2015, 21:33
Bonjour,
Je suis en seconde et j'ai à faire un commentaire composé sur un extrait de l' Assommoir de Zola. Celui ci se situe dans le chapitre deux au moment,Gervaise entre dans l' immeuble où habitent les Lorilleux pour la prémière fois :
"Mais la jeune femme expliqua qu’elle attendait une personne. Elle retourna vers la rue ; puis, comme Coupeau tardait, elle revint, attirée, regardant encore. La maison ne lui semblait pas laide. Parmi les loques pendues aux fenêtres, des coins de gaieté riaient, une giroflée fleurie dans un pot, une cage de serins d’où tombait un gazouillement, des miroirs à barbe mettant au fond de l’ombre des éclats d’étoiles rondes. En bas, un menuisier chantait, accompagné par les sifflements réguliers de sa varlope ; pendant que, dans l’atelier de serrurerie, un tintamarre de marteaux battant en cadence faisait une grosse sonnerie argentine. Puis, à presque toutes les croisées ouvertes, sur le fond de la misère entrevue, des enfants montraient leurs têtes barbouillées et rieuses, des femmes cousaient, avec des profils calmes penchés sur l’ouvrage. C’était la reprise de la tâche après le déjeuner, les chambres vides des hommes travaillant au dehors, la maison rentrant dans cette grande [ 56 ] paix, coupée uniquement du bruit des métiers, du bercement d’un refrain, toujours le même, répété pendant des heures. La cour seulement était un peu humide. Si Gervaise avait demeuré là, elle aurait voulu un logement au fond, du côté du soleil. Elle avait fait cinq ou six pas, elle respirait cette odeur fade des logis pauvres, une odeur de poussière ancienne, de saleté rance ; mais, comme l’âcreté des eaux de teinture dominait, elle trouvait que ça sentait beaucoup moins mauvais qu’à l’hôtel Boncœur. Et elle choisissait déjà sa fenêtre, une fenêtre dans l’encoignure de gauche, où il y avait une petite caisse, plantée de haricots d’Espagne, dont les tiges minces commençaient à s’enrouler autour d’un berceau de ficelles.
— Je vous ai fait attendre, hein ? dit Coupeau, qu’elle entendit tout d’un coup près d’elle. C’est une histoire, quand je ne dîne pas chez eux, d’autant plus qu’aujourd’hui ma sœur a acheté du veau.
Et comme elle avait eu un léger tressaillement de surprise, il continua, en promenant à son tour ses regards :
— Vous regardiez la maison. C’est toujours loué du haut en bas. Il y a trois cents locataires, je crois… Moi, si j’avais eu des meubles, j’aurais guetté un cabinet… On serait bien ici, n’est-ce pas ?
— Oui, on serait bien, murmura Gervaise. À Plassans, ce n’était pas si peuplé, dans notre rue… Tenez, c’est gentil, cette fenêtre, au cinquième, avec des haricots."
J'ai relevé plusieurs figures de style ainsi que le champ lexical de la saleté et du travail. Cependant je ne trouve pas la problématique et mon plan est encore flou.
Pouvez vous m'aider sans me faire le travail mais me donner des pistes afin de me faire avancer !!
Merci beaucoup d' avance !
Je suis en seconde et j'ai à faire un commentaire composé sur un extrait de l' Assommoir de Zola. Celui ci se situe dans le chapitre deux au moment,Gervaise entre dans l' immeuble où habitent les Lorilleux pour la prémière fois :
"Mais la jeune femme expliqua qu’elle attendait une personne. Elle retourna vers la rue ; puis, comme Coupeau tardait, elle revint, attirée, regardant encore. La maison ne lui semblait pas laide. Parmi les loques pendues aux fenêtres, des coins de gaieté riaient, une giroflée fleurie dans un pot, une cage de serins d’où tombait un gazouillement, des miroirs à barbe mettant au fond de l’ombre des éclats d’étoiles rondes. En bas, un menuisier chantait, accompagné par les sifflements réguliers de sa varlope ; pendant que, dans l’atelier de serrurerie, un tintamarre de marteaux battant en cadence faisait une grosse sonnerie argentine. Puis, à presque toutes les croisées ouvertes, sur le fond de la misère entrevue, des enfants montraient leurs têtes barbouillées et rieuses, des femmes cousaient, avec des profils calmes penchés sur l’ouvrage. C’était la reprise de la tâche après le déjeuner, les chambres vides des hommes travaillant au dehors, la maison rentrant dans cette grande [ 56 ] paix, coupée uniquement du bruit des métiers, du bercement d’un refrain, toujours le même, répété pendant des heures. La cour seulement était un peu humide. Si Gervaise avait demeuré là, elle aurait voulu un logement au fond, du côté du soleil. Elle avait fait cinq ou six pas, elle respirait cette odeur fade des logis pauvres, une odeur de poussière ancienne, de saleté rance ; mais, comme l’âcreté des eaux de teinture dominait, elle trouvait que ça sentait beaucoup moins mauvais qu’à l’hôtel Boncœur. Et elle choisissait déjà sa fenêtre, une fenêtre dans l’encoignure de gauche, où il y avait une petite caisse, plantée de haricots d’Espagne, dont les tiges minces commençaient à s’enrouler autour d’un berceau de ficelles.
— Je vous ai fait attendre, hein ? dit Coupeau, qu’elle entendit tout d’un coup près d’elle. C’est une histoire, quand je ne dîne pas chez eux, d’autant plus qu’aujourd’hui ma sœur a acheté du veau.
Et comme elle avait eu un léger tressaillement de surprise, il continua, en promenant à son tour ses regards :
— Vous regardiez la maison. C’est toujours loué du haut en bas. Il y a trois cents locataires, je crois… Moi, si j’avais eu des meubles, j’aurais guetté un cabinet… On serait bien ici, n’est-ce pas ?
— Oui, on serait bien, murmura Gervaise. À Plassans, ce n’était pas si peuplé, dans notre rue… Tenez, c’est gentil, cette fenêtre, au cinquième, avec des haricots."
J'ai relevé plusieurs figures de style ainsi que le champ lexical de la saleté et du travail. Cependant je ne trouve pas la problématique et mon plan est encore flou.
Pouvez vous m'aider sans me faire le travail mais me donner des pistes afin de me faire avancer !!
Merci beaucoup d' avance !