14/01/2015, 20:58
Bonsoir,
Honnêtement, il me semble que la manière d'analyser votre phrase en "principale+subordonnée" n'est plus usuelle depuis tous les travaux scientifiques qui ont été faits sur "c'est …que".
On ne considère plus que le "est" de "c'est" fonctionne comme un verbe, même s'il peut varier en temps. On considère que "c'est …que" est une forme qui s'est figée.
"c'est…que" est une sorte de "pince à extraire" (c'est ainsi que je la nomme à mes élèves pour en expliquer le fonctionnement) qui sert à mettre en relief un élément de la phrase (tout élément, sauf le verbe).
J'analyse ainsi votre phrase.
• phrase de base :
"J'ai appris à me respecter grâce à vos livres" (bien jolie phrase et belle idée !)
puis
• mise en relief du complément de cause par "c'est… que" (forme emphatique)
qui permet de le passer en tête de phrase, donc d'insister sur la cause.
Cette analyse a le mérite de privilégier le sens, alors que l'analyse en phrase complexe ne va pas bien loin.
Bien cordialement.
Honnêtement, il me semble que la manière d'analyser votre phrase en "principale+subordonnée" n'est plus usuelle depuis tous les travaux scientifiques qui ont été faits sur "c'est …que".
On ne considère plus que le "est" de "c'est" fonctionne comme un verbe, même s'il peut varier en temps. On considère que "c'est …que" est une forme qui s'est figée.
"c'est…que" est une sorte de "pince à extraire" (c'est ainsi que je la nomme à mes élèves pour en expliquer le fonctionnement) qui sert à mettre en relief un élément de la phrase (tout élément, sauf le verbe).
J'analyse ainsi votre phrase.
• phrase de base :
"J'ai appris à me respecter grâce à vos livres" (bien jolie phrase et belle idée !)
puis
• mise en relief du complément de cause par "c'est… que" (forme emphatique)
qui permet de le passer en tête de phrase, donc d'insister sur la cause.
Cette analyse a le mérite de privilégier le sens, alors que l'analyse en phrase complexe ne va pas bien loin.
Bien cordialement.
Noli dei pueros putare pro feris anatibus ! (Michel Audiard)