16/11/2019, 17:58
Je vous ajoute le résumé d'un autre fabliau, qui met en scène les mêmes personnages, avec également une méprise due à l'incompréhension d'une formule latine :
Un curé, à qui on vient d'offrir un très gros et très bon pâté, doit recevoir son évêque. Mais il n'a pas l'intention de partager ce mets.
Il a donc recommandé à la gouvernante de cacher le pâté en question.
A un moment du repas, l'évêque fait remarquer qu'il n'y a pas grand chose à manger et le curé répond :
« Que voulez-vous Monseigneur, oportet patti ! » (=il faut savoir souffrir)
Et sur ces mots la gouvernante apporte le fameux pâté, ayant compris :
« Apportez le pâté ! »
Un curé, à qui on vient d'offrir un très gros et très bon pâté, doit recevoir son évêque. Mais il n'a pas l'intention de partager ce mets.
Il a donc recommandé à la gouvernante de cacher le pâté en question.
A un moment du repas, l'évêque fait remarquer qu'il n'y a pas grand chose à manger et le curé répond :
« Que voulez-vous Monseigneur, oportet patti ! » (=il faut savoir souffrir)
Et sur ces mots la gouvernante apporte le fameux pâté, ayant compris :
« Apportez le pâté ! »
Noli dei pueros putare pro feris anatibus ! (Michel Audiard)