Grèves en France
#1
Bonjour,
Je m'interroge sur le peu de succès des grèves en France. En Allemagne, il n'y a presque pas de grève, mais les employés arrivent le plus souvent à leurs fins...
Répondre
#2
Bonjour,
En Allemagne, les enseignants n'ont pas le droit de grève.

En France, taux de syndicalisation : 8% (12 à 13 % dans le public)

Suède : 80 %
Belgique : 69 %

Allemagne : 30% en général, mais jusqu'à 70% dans certains secteurs : cela rend indépendant...
En Allemagne, les syndicats paient les salariés pendant les grèves. Ils ont peut-être intérêt à négocier avant le clash.
En France, l'état a besoin des syndicats, qui sont les premiers à "canaliser" les mouvements de revendication et à jouer les pompiers.
Les syndicats ont besoin de l'état, qui les finance.


Le syndicalisme vit sous perfusion d'argent public. S'y ajoutent les espaces publicitaires dans les revues, à un tarif proche de celui de TF1.



J'évoquais les "coordinations" lors de certains mouvements sociaux, oubliant de préciser qu'elles sont, la plupart du temps, squattées par des ténors bien connus.

Tout ce qui précède est de l'information, et non de quelconques critiques personnelles.

Effarée de l’absence totale de connaissances (les plus élémentaires) du milieu enseignant en matière d’économie.

Les enseignants, c’est Oui-Oui au pays des jouets : je gratuite, je télécharge, je spécimène, je photocopille, je profite du syndicat sans payer , et je crois que l’on peut financer tout un parti politique uniquement avec la vente du muguet le 1e mai.

Un vrai conte de fées...



Donc oui, je le répète, pour être défendu, il faut un syndicat.

Pour que ce syndicat soit totalement indépendant des pouvoirs (successifs), pour qu’il ait la puissance de feu d’un croiseur et des flingues de concours, il faut le financer en payant une cotisation.



Deux solutions :

1. Mettre la main à la poche, dans un élan de lucidité et par une lueur de conscience politique (au sens large). On n’est pas sorti du Hilton.
2.  Voir (c’est une possibilité) son bulletin de paie amputé à la source, pour tout le monde, de 0,10% de la masse salariale qui serait versé au syndicalisme. Il faudrait juste spécifier le nom du syndicat bénéficiaire.

C’est cette solution que j’appelle de mes voeux. C’est celle qui a été retenue par l’Union des entreprises de l’artisanat depuis 2001. Cela fonctionne.




Cordialement.
Noli dei pueros putare pro feris anatibus ! (Michel Audiard)
Répondre


Atteindre :


Utilisateur(s) parcourant ce sujet : 2 visiteur(s)