autobiographique et poésie
#1
Quels poèmes pourraient être étudiés dans le cadre de l'autobiographie ? Merci.
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#2
Bonsoir,
Attention ! je "je" lyrique n'est pas le "je" autobiographique. cela dit, je puis vous indiquer les textes suivants :
Baudelaire : "À une heure du matin" dans le Spleen de Paris

Rimbaud, Enfance, III dans les Illuminations

Apollinaire : Zone

Michaux, "Nous deux encore", (dans la série des textes "interdits" par leur propre auteur)
Saint-John Perse, Exil

Aragon (Le Roman inachevé) et notamment, dans ce recueil, dans la "section" Les mots m'ont pris par la main, le texte commençant par "Je demeurai longtemps devant un Vittel-menthe".
Ou, un peu plus avant dans le même recueil, La section "La Guerre et ce qui s'en suivit", et le texte commençant par "Les ombres se mêlaient et battaient la semelle" (dont Léo Ferré, sous le titre "Tu n'en reviendras pas" a proposé une adaptation musicale dans les années 60.


Hugo : une sélection de poèmes tirés du livre IV des Contemplations, le cycle de Léopoldine. Entreprise autobiographique s'il en est (la Préface des Contemplations est explicite à ce sujet).
Alcools une autobio ? Non !

Pour la différence fondamentale entre “je” lyrique et “je” autobiographique, la lecture de l’ouvrage, sous la direction de Dominique Rabaté, “Figures du sujet lyrique” , PUF, 1996 pourrait éclairer  finement la question. 

Dans cet ouvrage, de grandes plumes se sont penché sur ce problème : Yves Vadé, Dominique Combes, Michel Collot, Michel Jarrety, Jean-Michel Maulpois.

En ce qui concerne ce dernier, beaucoup de réflexions intéressantes à picorer sur son site.

Karlheinz Stierle  a fait d’excellentes analyses sur le discours lyrique (Poétique N°32, nov. 1977).

Bon travail !
Noli dei pueros putare pro feris anatibus ! (Michel Audiard)
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