25/10/2014, 19:48
11/02/2015, 22:48
Bonsoir,
Honnêtement, je pense qu'il n'en avait pas… Ce mot lui aurait paru bien misérable, une conception bien éloignée du Jansénisme…
On peut dire que pour lui, le comble de la misère est de ne pas croire en Dieu. L'homme, déchu par le péché originel, peut recevoir la grâce, don gratuit que Jésus-Christ rédempteur n'accorde qu'à peu d'élus.
La question de la grâce est au centre des discussions théologiques depuis quatre siècles quand Pascal apparaît. Saint Augustin, saint Thomas, les Jésuites, en ont débattu, jusqu'à Janssen, dont le nom a été latinisé en Jansénius.
Pascal aborde la question de la grâce dans les Provinciales.
L'idée de bonheur est une notion qui n'apparaît qu'au XVIIIe siècle : voir un résumé de la thèse de Robert Mauzi ici :
http://www.sculfort.fr/articles/lupourvous/mauzi.html
Bien cordialement.
Honnêtement, je pense qu'il n'en avait pas… Ce mot lui aurait paru bien misérable, une conception bien éloignée du Jansénisme…
On peut dire que pour lui, le comble de la misère est de ne pas croire en Dieu. L'homme, déchu par le péché originel, peut recevoir la grâce, don gratuit que Jésus-Christ rédempteur n'accorde qu'à peu d'élus.
La question de la grâce est au centre des discussions théologiques depuis quatre siècles quand Pascal apparaît. Saint Augustin, saint Thomas, les Jésuites, en ont débattu, jusqu'à Janssen, dont le nom a été latinisé en Jansénius.
Pascal aborde la question de la grâce dans les Provinciales.
L'idée de bonheur est une notion qui n'apparaît qu'au XVIIIe siècle : voir un résumé de la thèse de Robert Mauzi ici :
http://www.sculfort.fr/articles/lupourvous/mauzi.html
Bien cordialement.