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Éphéméride 20 février 1888 naissance de Georges Bernanos

Georges Bernanos est un écrivain français né à Paris le 20 février 1888.

En 1913, après avoir obtenu une licence en droit et en lettres, il est chargé par l’Action Française de la direction de l’
Avant-Garde de Normandie, hebdomadaire monarchiste de Rouen.

C’est en 1926 que commence sa carrière d’écrivain avec
Sous le soleil de Satan, roman qui reçoit un succès immédiat. Cette même année, il souffre de la condamnation par Rome de l’Action Française mais accepte de s’en séparer. Au mois de novembre, paraît son Saint-Dominique, puis L’imposture (1927), La joie (prix Femina de 1929).

En 1930, s’attaquant violemment à la bourgeoisie qui l’avait déçu, il rédige un pamphlet
: La Grande peur des Bien-pensants. Dans un article du Figaro de 1931, il rompt alors avec Charles Maurras et l’Action Française.

Séjournant à Palma de Majorque d’octobre 1934 à mars 1937, il y suit de près les événements de la guerre civile espagnole. D’abord favorable aux franquistes, il s’en détourne lorsqu’il découvre les accointances de l’Eglise et de Franco. C’est alors qu’il commence à composer
Les Grands Cimetières sous la lune, parus en 1938.

Entre-temps avaient vu le jour
Un Crime (1935), Le journal d’un curé de campagne (Grand prix du roman de l’Académie française, 1936) et Nouvelle Histoire de Mouchette (1937). Il quitte les Baléares et l’année suivante en 1938, embarque pour le brésil où il vécut sept ans.

Paraissent d’abord
Le scandale de la Vérité et Nous autres français. Puis, pendant la Seconde Guerre mondiale, s’élevant contre le gouvernement de Pétain, il inspire l’esprit de la résistance avec la résistance avec: La lettre aux Anglais (1942), Écrit de combat (1944), Le chemin de la croix des âmes (1945)


En juillet 1945, il rentre en France et ce qu’il y trouve provoque son indignation. Il collabore quelque temps avec
La Bataille, le Figaro, Combat, Carrefour et l’Intransigeant, publia en 1946 Monsieur Ouine, son roman le plus désespéré (commencé en 1933) et, en 1947, La liberté, pourquoi faire? ainsi que La France contre les robots. Quittant à nouveau la France, il s’installe en Tunisie. Mais il doit bientôt rentrer à Paris, à l’hôpital américain de Neuilly, pour mourir le 5 juillet 1948.

Œuvres parues après sa mort
:

Les Enfants humiliés (1949)
Le Dialogue des Carmélites (1951)
Un Mauvais rêve (1951)
Le crépuscule des vieux (1956)
Français si vous saviez (1961)
Le Lendemain, c’est vous (1969).