Paul-Louis Courier une écriture du défi

Présentation d’études sur les pamphlets de PLC:

https://www.fabula.org/revue/document3871.php


Une émission
:

Pour bien faire, le pamphlet doit être bref, comme son nom l’indique. À condition de faire un peu d’étymologie. Le pamphlet vient de « palme-feuillet », c’est-à-dire la feuille qui se tient dans la paume de la main. Si bref doit-il être ce petit texte est par définition incisif. Il pique comme une pointe et cela doit faire mal. C’est une arme de combat. Ils furent nombreux à la manier cette arme, davantage en politique.

Émission proposée par: Bertrand Galimard Flavigny

http://www.canalacademie.com/Des-confessions-tres-suspectes.html

« Les gens laborieux, écrivait Paul-Louis Courier de Méré (1772-1825), n’ont pas le loisir de feuilleter une centaine de pages ». Courier savait de quoi il parlait; il fut l’auteur du Pamphlet des pamphlets publié en 1824 qui donna son nom à ce genre littéraire, car à l’origine le mot servait à désigner les brochures. Cet auteur s’adressant à un interlocuteur anonyme qui lui demandait ce que c’était qu’un pamphlet, et le sens de ce mot qui, sans lui être nouveau, avait besoin pour lui de quelque explication: c’est, répondit-il, un écrit de peu de pages, d’une feuille ou deux seulement. Le Dictionnaire de l’Académie, dans sa 5° édition datée de 1798, le définissait comme étant un « Mot Anglois, qui s’emploie quelquefois dans notre langue, et qui signifie Brochure ». L’édition suivante parue en 1832, ajouta à cette définition: « Il se prend souvent en mauvaise part. » Il reste que la devise de Courier était « Peu de matière et beaucoup d’art ».