No se puede vivir sin amar

Un lien vers un article de Max-Pol Fouchet sur Malcolm Lowry, Au-dessus du volcan:
No se puede…
[…] Depuis Joyce, depuis les grands Faulkner, rien d’aussi important, rien qui aille plus loin et plus profond ne nous a été offert par la littérature étrangère. Au-dessous du Volcan est l’un des rares livres que notre temps imposera à l’avenir, quand le tri s’effectuera des fausses et des vraies valeurs, quand la balle sera séparée de l’épi. Je plains ceux qui ne sauront pas le reconnaître. Ici se fait le point de la critique.


Dans ce livre, non plus que dans
Ulysse ou le Bruit et la Fureur, on n’entre aisément, il est vrai. Les amateurs de non-résistance doivent demeurer sur la berge. D’ailleurs, l’œuvre confie sa garde à un premier chapitre cerbériforme! Quarante pages sans fissures, sans complaisance, sans appeau, sans attrape-lecteur, où se déploie toute la thématique de l’auteur. Premier chapitre qui est, au demeurant, le dernier. Là se résume, dans la conscience d’un personnage, avec des écarta divers, un drame accompli dont la marche noua sera révélée par la suite.

Nous voici dans une tragédie encore bouillante, et noua ignorons son développement. […]

http://dh3rm3.aikotoba.org/index.php?id=59

Paru dans le volume « Les Lettres Nouvelles — Malcolm Lowry », aux Éditions Julliard au deuxième trimestre juillet-août 1960.