Jacqueline de Romilly et la langue

Notre Homère à nous.
Cette fois, au lieu d’en appeler au sauvetage (indispensable) d’un enseignement des humanités au bord de l’abîme, elle chante haut et fort la grandeur de la langue grecque. Aidée de Monique Trédé, qui dirige le
Centre d’Études anciennes de l’École Normale Supérieure, Jacqueline de Romilly livre un chant d’amour dans Petites leçons sur le grec ancien (176 pages, 15,50 euros, Stock),
Un article de Mme de Romilly le 28-10-2008 dans
Le Monde: La littérature et le passé vivant

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Who'S Rock ?

Je salue aujourd’hui la sortie du 4e livre d’une personne qui m’est très chère: un beau bébé de presque 2 kg.

Félicitations, Gaëlle!

http://www.evenement-a-paris.com/default.asp?p=344

Who'S Rock? — Gaëlle Ghesquière, Albin Michel et Canal +


Voici l’adresse de son site:

www.gaelleghesquiere.com

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Un roi sans divertissement

Je viens de revoir et d'enregistrer le film de François Leterrier, adaptation du chef d'œuvre pascalien de Giono.
La chanson de Brel qui ouvre et ferme le film est très réussie, elle aussi.

Pourquoi faut-il que les hommes s'ennuient ?
Jacques Brel
Pourtant les hôtesses sont douces
Aux auberges bordées de neige
Pourtant patientent les épouses
Que les enfants ont prises au piège
Pourtant les auberges sont douces
Où le vin fait tourner manège
Pourquoi faut-il que les hommes s'ennuient ?

Pourtant les villes sont paisibles
Où tremblent cloches et clochers
Mais le diable dort-il sous la bible ?
Mais les rois savent-ils prier ?
Pourtant les villes sont paisibles
De blanc matin en blanc coucher
Pourquoi faut-il que les hommes s'ennuient ?

Pourtant il nous reste à rêver
Pourtant il nous reste à savoir
Et tous ces loups qu'il faut tuer
Tous ces printemps qu'il reste à boire
Désespérance ou désespoir
Il nous reste à être étonnés
Pourquoi faut-il que les hommes s'ennuient ?

Pourtant il nous reste à tricher
Être le pique et jouer cœur
Être la peur et rejouer
Être le diable et jouer fleur
Pourtant il reste à patienter
Bon an mal an on ne vit qu'une heure
Pourquoi faut-il que les hommes s'ennuient ?
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Valéry Larbaud

Un article universitaire:

Valéry Larbaud ou l’écriture de la transgression
de María Isabel Corbí Sáez, de l’université d’Alicante


et une émission de Canal Universités:

L’écrivain Valery Larbaud s’est éteint le 2 février 1957. Pour la commémoration du cinquantième anniversaire de sa mort, Michel Déon, de l’Académie française, évoquait ici les qualités littéraires de cet écrivain sensible à la beauté et au plaisir, grand traducteur d’auteurs anglais, américains, espagnols et italiens.

http://www.canalacademie.com/Michel-Deon-raconte-Valery-Larbaud.html

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Lecture en cours Chateaubriand

Chateaubriand, Itinéraire de Paris à Jérusalem

« Ai-je tout dit, dans L’Itinéraire, sur ce voyage commencé au port de Desdemona et d’Othello? Allais-je au tombeau du Christ dans les dispositions du repentir? Une seule pensée m’absorbait; je comptais avec impatience les moments. Au bord de mon navire, les regards attachés sur l’étoile du soir, je lui demandais des vents pour cingler plus vite, de la gloire pour me faire aimer. J’espérais en trouver à Sparte, à Sion, à Memphis, à Carthage, et l’apporter à l’Alhambra. Comme le cœur me battait en abordant les côtes d’Espagne! Aurait-on gardé mon souvenir ainsi que j’avais traversé mes épreuves? Que de malheurs ont suivi ce mystère! Le soleil les éclaire encore; la raison que je conserve me les rappelle. Si je cueille à la dérobée un instant de bonheur, il est troublé par la mémoire de ces jours de séduction, d’enchantement et de délire. »
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Poètes de la Grande Guerre

Je possède un recueil intitulé « Poèmes de la Grande Guerre »

Il a été publié au
Cherche Midi en 1992 par Jacques Béal, par ailleurs biographe du maréchal Leclerc.
Parmi les entrées de la table des matières (4 pages), je sélectionne ici les poètes les plus connus (enfin, de moi…).

L’anthologie se présente sous les
thèmes suivants:
•La guerre
Paul Fort, Henry Bataille, Pierre Albert Birot; Edmond Rostand, Pierre Paraf
• les soldats
Paul Claudel + la chanson de Craonne recueillie par Paul Vaillant Couturier.
• Attente
Cocteau, Apollinaire, Dorgelès, Henry Poulaille, Charles Vidrac
• L’attaque
Mac Orlan, Linais, Paul Dermée, et un général que je ne connais pas…
• Tranchée
Apollinaire, Bernouard, Calloch et d’autres
• Machines de guerre
Verhaeren, Drieu la Rochelle, Pierre-Albert Birot, Apollinaire, Costel, Paul Dermée, Maurice Gauchez
• Couleurs de sang
Ossip Zadkine (le sculpteur) Benjamin Péret, Charles Vildrac
• Mourir
Cocteau (2 textes) Georges Duhamel, André Lafont, Montherlant, René Dalize (l’ami d’Apollinaire), Péguy, Claudel
• Vivre
Louis Chadourne, Fourtier, Cocteau, Chennevière
• Aimer
Apollinaire, Chennevière; Éluard, Bernouard, Jeanne Perdriel-Vaissière (La complainte des jeunes filles qui ne seront pas épousées), Desnos, Maurice de Vlaminck (le peintre), Éluard
• Bruits de ville
Drieu la Rochelle, Pierre-Albert Birot, Philippe Soupault, Cendrars
• Victoire
Cendrars, De Vlaminck, Robert de Montesquiou (l’ami du petit Marcel), André Salmon, Charles Vidrac.
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BD La Fièvre d'Urbicande

Sur le site de l’excellente revue RILUNE, une étude de bande dessinée:

Fantastique et bande dessinée: le domaine de l’invisible. Une
lecture de
La fièvre d’Urbicande, de Schuiten et Peeters
Séminaire d’Art et Lettres:
Les Phantasmes et les Icônes du fantastique
Alejo G. Steimberg
Universidad de Extremadura


http://www.rilune.org/dese/tesinepdf/Steinberg/Steinberg_Artfantastique.pdf
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Biographie de Victor Hugo

Le deuxième tome de la magnifique biographie de Victor Hugo par Jean-Marc Hovasse est annoncé.

La plus exhaustive biographie jamais consacrée à Hugo: érudition, précision, appareil critique, tout y est incomparable. C’est une somme indispensable pour tous les hugoliens auxquels elle apporte énormément. En outre, elle est admirablement écrite.
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Les temps verbaux : retour à la tradition

Dans un article très intéressant, Jacques Moeschler, professeur à l’université de Genève, démontre que l’approche « moderne » des temps verbaux, dans sa version structuraliste et textuelle, n’est pas satisfaisante et doit être abandonnée.
Elle réduit de façon excessive la dimension sémantique du système. L’un des échecs de l’analyse linguistique moderne du temps dans la langue est lié à la réduction extrême de la sémantique des temps verbaux, la fonction principale des temps verbaux, en pédagogie actuelle, étant de signaler un type de texte
: la description montre alors sa pauvreté conceptuelle.


http://www.unige.ch/lettres/linguistique/moeschler/publication_pdf/temps_langue.pdf
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Ode à George Sand

De Théodore de Banville, Ode à George Sand, tirée du recueil Les Exilés (1867)

Ode dite par M. Talien pour la reprise de « Claudie » au Théâtre Cluny le 17 septembre 1879.


George Sand
! ô beauté, cœur, âme, esprit, génie,
Rien n’a troublé jamais ton effort valeureux,
Et ta pensée, en pleurs comme une Iphigénie,
Combattait pour le pauvre et pour le malheureux.

Car tu les as chéris comme une douce mère.
Femme, tu partageas leur deuil et leur émoi
;
Et, le cœur déchiré par son angoisse amère,
Pitié, labeur, amour, tout était peuple en toi
!

Bien d’autres, détournant leurs yeux du sombre gouffre,
Savent goûter la joie en fleur, les longs repas,
Cependant qu’à leurs pieds l’esclave prie et souffre
:
Toi, tu ne voulais pas, et tu ne savais pas
!

Non, tu plaignais les noirs sanglots, les funérailles
Des êtres pour lesquels le pain est toujours cher
;
Et la Faim, qui déchire et qui tord leurs entrailles,
Plantait en même temps ses ongles dans ta chair.

Mais tu chantas surtout la fatigue essuyée
Par ton frère au front noir, le rude paysan,
Et souvent, t’enfuyant de la ville ennuyée,
Tu disais à l’oisif, au riche
: Viens-nous-en!

Alors tu l’emmenais dans la grande nature
Qui se livre éperdue au soleil, ce doreur,
Et là, tu lui montrais, dans l’atmosphère pure,
Le saint, le glorieux travail du laboureur.

Suivant toujours la terre à ses pieds disparue,
Marchant et poursuivant son but essentiel,
Il tient les oreillons de l’austère charrue
Et travaille, applaudi par les oiseaux du ciel
!

Puis il sème le grain avec un geste auguste,
Et plus tard, quand flamboie et brûle Messidor,
Sous les rayons de feu courbant son flanc robuste,
De sa faucille ardente il coupe les blés d’or
!

Il est pauvre, il n’a pas son chêne ou son érable.
Il est en butte aux maux obstinés et troublants,
Et quand l’âge a neigé sur son front vénérable,
Il lutte et peine encor sous ses longs cheveux blancs
!

Ô femme
! en ton églogue avec amour écrite
Jasent le ruisseau clair et le vent querelleur,
Et dans tes prés, pareils à ceux de Théocrite,
Le gai chevreau lascif mord le cytise en fleur
;

Et tandis que murmure une plainte étouffée,
Dans le doux flot d’argent frais et délicieux,
Passe, la jambe nue, une petite fée
Riante et folle, avec ses cheveux dans ses yeux.

La belle Poésie est comme la lumière
:
Elle aime à déployer la pourpre sous nos pas.
Donc, toi qui te donnais même à l’humble chaumière,
Poëte au cœur divin, ne nous dédaigne pas
!

Car nous sommes tous là pour payer notre dette,
Peuple ému qui jadis de ton front s’envola
:
Ton Rémy, Bois-Doré, la petite Fadette,
Les Villemer, Edmée et maître Favilla,

Et le Champi, qui songe auprès de Madeleine
;
Frissonnants et pensifs, nous tous qui t’adorons,
Comme si le zéphyr à la tremblante haleine
Nous touchait de son aile et courait sur nos fronts.

Mais c’est toi qu’on entend parler par notre bouche
!
Ton œuvre, harmonieuse et fière comme un lys,
Donne un parfum suave à tout ce qui la touche,
Et tu ne voudras pas abandonner tes fils
!

Toi dont la chevelure éblouissait le pâtre
Enchanté par ta lèvre où la rose fleurit,
Tu seras avec nous sur ce petit théâtre,
Si nous avons en nous ton souffle et ton esprit.

La masure est palais si la Muse y respire,
Les Dieux viennent toujours où les nomme la foi
:
Puisqu’un humble tréteau suffisait pour Shakspere,
Le nôtre, si tu veux, sera digne de toi
!

Ah
! permets que ton nom, belle âme, y retentisse!
Toi par qui le funeste orgueil fut châtié,
Poëte qui tournais tes yeux vers la Justice,
Et qui tendais tes mains, femme, vers la Pitié
!

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Études sur George Sand

Simone Vierne dresse ici un état des études universitaires sur George Sand :

http://sakti.culture.fr:8080/sdx/sand/documents/medias/attach/parcoursetudesandiennes.pdf
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Antigone et la démesure

Un dossier dont l’ensemble me paraît intéressant:

http://agora.qc.ca/thematiques/mort.nsf/Documents/Antigone

De nombreuses études dont celle-ci
:

Antigone sous le signe de la démesure:

http://agora.qc.ca/thematiques/mort.nsf/Documents/Antigone--Antigone___sous_le_signe_de_la_demesure_par_Eric_Volant

« L’histoire biblique de
Caïn* et d’Abel* nous raconte les démêlés du couple fraternel originel en quête d’espace se terminant dans le meurtre fratricide. L’Épopée de Gilgamesh* est un grand récit mésopotamien du combat de deux amis en quête de gloire éternelle. Ces deux monuments de la littérature universelle reflètent les divers visages de l’amour et de la haine sur fond de mort et de soif d’immortalité, de solidarité dans le bien et dans le mal, de démesure, À son tour, sous le signe de la démesure, Antigone* est une tragédie grecque qui chante la piété familiale et les lois sacrées de la sépulture. »
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Le Journal de Stendhal

La bibliothèque municipale de Grenoble donne accès à l’ensemble du « Journal » de Stendhal

L’ensemble du Journal de Stendhal peut désormais être feuilleté sur Internet, sur le site de la bibliothèque municipale de Grenoble.

La bibliothèque, qui possédait déjà la plus grande partie du
Journal de l’écrivain, avait acquis en juin 2006 ces cahiers manquants, écrits par l’écrivain entre 1805 et 1814.

Le public peut découvrir également sur le site une exposition virtuelle sur l’auteur de
La Chartreuse de Parme ainsi qu’un dossier pédagogique à destination des écoles.

http://www.bm-grenoble.fr/
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Blagues antiques

Les éditions Mille et une nuits ont édité un petit livre qui contient des blagues grecques de l’Antiquité, le Philogelos :

http://www.1001nuits.com/livre/1001-nuits-297803-Va-te-marrer-chez-les-Grecs-Philogelos-hachette.html

Et en grec, c’est ici :

http://www2.fh-augsburg.de/~harsch/graeca/Chronologia/S_post05/Philogelos/phg_text.html
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Le Voyageur lu par Apollinaire

Le 24 décembre 1913, à 11 heures, Ferdinand Brunot et Madame, l’ingénieur délégué par Pathé, Ravenet, les écrivains Paul Fort, Guillaume Apollinaire, André Billy et André Salmon se retrouvent aux Archives de la parole pour une séance d’enregistrement.

Guillaume Apollinaire dit et enregistre trois de ses poèmes
: Le Voyageur, Le Pont Mirabeau et enfin Marie.


http://www.larevuedesressources.org/article.php3?id_article = 365
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Littérature et folie

Il existe un magnifique dossier sur Littérature et folie, dans la Revue des ressources.

Voici en particulier un article fort intéressant sur deux personnages de
Mrs Dalloway, de la très chère Virginia Woolf :

http://www.larevuedesressources.org/article.php3?id_article=656
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Dictionnaire L.F. Céline

Un lexique très complet et indispensable à la compréhension de l’œuvre de L.F. Céline, élaboré à partir des 4 volumes de la collection La Pléiade :

http://members.tripod.com/Duclos/Dictiona.htm
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Saint-Exupéry

Une étonnante œuvre de jeunesse, deux correspondances amoureuses, une polémique avec Brasillach: quatre inédits éclairent d’un jour nouveau l’auteur du Petit Prince.

Et si, l’espace d’un instant, on oubliait Le Petit Prince, son mouton, son renard et sa rose? Et si l’on s’intéressait à Antoine de Saint-Exupéry comme à un romancier « normal »? La parution de quatre petits volumes d’inédits, réunis en un élégant coffret, nous invite justement à jeter un regard décalé sur notre aviateur-écrivain national. Au menu: un inédit (excellent), deux femmes (envoûtantes) et une polémique (littéraire).

http://livres.lexpress.fr/critique.asp/idC=13343/idR=9/idG=3

La correspondance retrouvée a été vendue chez Sotheby. On peut la voir depuis le 11 décembre 2007 au musée des Lettres et Manuscrits (8, rue de Nesle, Paris Vie) qui l’a acquise.
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Mounier Lendemains d'une trahison

Il y a quarante ans, « accords » de Munich.
L’occasion de rappeler la publication de l’article d’Emmanuel Mounier
:

Emmanuel Mounier, « Lendemains d’une trahison », Esprit, no 73, octobre 1938, p. 14.

Michel Winock publie La Trahison de Munich, Emmanuel Mounier et la grande débâcle des intellectuels, présenté par Michel Winock, CNRS Éditions, 2008, 184 p., 20 €

Septembre 1938. Hitler revendique le rattachement au Reich du territoire des Sudètes, région tchécoslovaque où vit une minorité germanophone. Après avoir remilitarisé son pays et réalisé l’Anschluss, il sait que sa menace d’utiliser la force pour parvenir à ses fins est suffisamment crédible pour faire plier les Démocraties européennes. Pour « préserver la paix », le premier ministre britannique, Chamberlain, d’accord avec la France, contraint la Tchécoslovaquie à céder aux exigences nazies, le 21 septembre.
Aux « Lendemains d’une trahison », Emmanuel Mounier, fondateur de la revue
Esprit, rédige l’éditorial du numéro d’octobre en rompant avec la tradition « pacifiste » et « apolitique » de la revue, dénonçant « le déshonneur » d’une France sans parole, sacrifiant son alliée au chantage du fascisme.
Publié aux lendemains des accords de Munich entérinant la cession sans concession des Sudètes à l’Allemagne, l’article de Mounier résonne dans les débats intellectuels, entre ceux prônant la sauvegarde de la paix par tous les moyens, et ceux voulant opposer la force aux exigences des fascistes, bien vite dénoncés comme « bellicistes » par les « pacifistes ».
Les abonnés d’
Esprit – appartenant aux deux bords – réagissent à cet éditorial dans des lettres adressées à Mounier, confiées sous l’occupation à son collaborateur Edmond Humeau, dont l’un des descendants a rendu possible la publication de cet échange épistolaire (La Trahison de Munich, Emmanuel Mounier et la grande débâcle des intellectuels, présenté par Michel Winock, CNRS Éditions, 2008, 184 p., 20 euros.

À la lecture de l’éditorial, on voit bien que Mounier n’est pas « belliciste ». S’il méprise les hommes « résolus à ne pas se battre », il défend la force de résistance de ceux « résolus à ne pas tuer » en prônant… le désarmement.

Le texte d’Emmanuel Mounier est reproduit intégralement dans le livre de Michel Winock, ou en vente en ligne sur le site de la revue
Esprit:

http://www.esprit.presse.fr/review/article.php?code=5005

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Flaubert correspondance

La correspondance de Gustave Flaubert a d’abord paru en 9 volumes chez Louis Cunard, entre 1926 et 1930, puis ensuite dans La Pléiade. L’édition Cunard comprend 1992 lettres, mais nous en connaissons aujourd’hui le double, et des lettres inédites resteraient à découvrir. On peut lire les lettres de l’édition Cunard, bien qu’incomplètes, pourtant les plus significatives, sur le site suivant, construit par Danielle Girard et Yvan Leclerc.

« 
C’est, en effet, dans ses lettres que le véritable Flaubert nous apparaît avec ses enthousiasmes et ses découragements, ses touchantes délicatesses et ses superbes violences, son exquise sensibilité et sa terrible clairvoyance. Par elles nous sont révélées toute l’intime noblesse, toute la naïve bonhomie de ce pur martyr des lettres. Elles nous font assister enfin à la genèse douloureuse de tant de chefs-d’œuvre; elles en sont le commentaire vivant, indispensable. » -- extrait de la préface de 1926.

http://flaubert.univ-rouen.fr/03corres/conard/accueil.html
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