November 2010

Marjane Satrapi, Persépolis

Quelques pages sur Marjane Satrapi et Persépolis :

http://www.internenettes.fr/creer/marjane/marjane.html

http://www.bdparadisio.com/dossiers/persep/persep.htm

http://www.chris-kutschera.com/marjane_satrapi.htm

http://www.ac-orleans-tours.fr/lettres/coin_prof/usages-tice/textes/sat/satrapi1.htm
(cette page offre un questionnaire téléchargeable niveau 1e – le biographique)


Le site non officiel :

http://mapage.noos.fr/marjane.persepolis/

Extraits du film :

http://www.myspace.com/persepolislefilm
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Anniversaire de Voltaire

C'est un 21 novembre, en 1694, que François Marie Arouet , dit Voltaire, vint au monde, qui écrivit Candide en trois jours à 65 ans, pour le bonheur ultérieur de Flaubert, lequel y voyait le livre le plus sage d'Occident.

« 
Profondeur, génie, imagination, goût, raison, sensibilité, philosophie, élévation, originalité, naturel, esprit, bel esprit, bon esprit, facilité, flexibilité, justesse, finesse, abondance, variété, fécondité, chaleur, magie, charme, grâce, force, coup d'œil d'aigle, vaste entendement, riche instruction, excellent ton, urbanité, vivacité, délicatesse, correction, pureté, clarté, élégance, harmonie, éclat, rapidité, pathétique, sublimité, universalité, perfection enfin…, voilà Voltaire ! »

Goethe, Des hommes célèbres de France au XVIIIe siècle, et de l'état de la littérature et des arts à la même époque, traduit de l'allemand par MM. de Saur et de Saint-Geniès, Paris, A.-A. Renouard, 1823.

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Le pamphlet d'Ange Pitou

Dans la célèbre opérette de Charles Lecocq, La Fille de Madame Angot, à la fin de l’acte I. En voici le texte:

Pamphlet d’Ange Pitou critiquant le régime du Directoire:
I Jadis les rois, race proscrite,

Enrichissaient leurs partisans;
Ils avaient maintes favorites,
Cent flatteurs, mille courtisans.

Sous le Directoire tout change,
Pourtant ne vous y fiez pas,
On dit Mademoiselle Lange,
La faaaaaaavoriiiiiiiite de Barras.

Refrain
:

Barras est roi, Lange est sa reine
C'n’était pas la peine, c'n’était pas la peine
Non pas la peine assurément
De changer de gouvernement!

II
Pour épuiser la France entière
Les rois avaient des financiers
Et Barras a Larivaudière

qui paye tous ses créanciers.
Mais ce que l'on ne dit guère
C'est qu'en dépit des tribunaux,
Barras paye Larivaudière

avec les biiiiiiiens nationaux.

Refrain
:
Voilà comment cela se mène
C'n’était pas la peine, c'n’était pas la peine
Non pas la peine assurément
de changer de gouvernement

III
Des favorites infidèles,
on sait quelles étaient les mœurs...
Les rois étaient trompés par elles
Aujourd'hui sommes-nous meilleurs?
Non, car l'amour est hypocrite
Et Larivaudière est chéri
À prix d'or de la favorite

il est dit-on le favori.

Refrain
:
Il chiffonne la souveraine
C'n’était pas la peine, c'n’était pas la peine
Non pas la peine assurément

de changer de gouvernement
!

Un lien audio ici:
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La Une des journaux le 12 novembre 1918

Le site Gallica de la Bibliothèque de France a publié la Une du journal Le Temps du 12 novembre 1918 consacrée à la capitulation de l’Allemagne, après 1561 jours de guerre.
.
Le Temps est “l’ancêtre” du journal Le Monde.
Voici le lien pour feuilleter quatre pages du journal.

La Croix ici

L’Humanité ici

Le Figaro ici
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Houellebecq prix Goncourt : pour rire

Michel Houellebecq a obtenu le prix Goncourt au milieu d’une bousculade homérique.
Voici plusieurs pages hilarantes, écrites par Jean-Louis Kuffer, journaliste de 24H Suisse, à ne pas manquer !

Houellebecq comme si vous l'aviez lu


Pour ceux qui n'ont pas lu l'Houellebecq mais voudraient faire croire dans les salons qu'ils savent ce qu'il s'y passe à la page 348...


Ceux qui manquent d'humour belge
Celui qui estime que le Prix Goncourt 2010 est si nul qu’il ne le lira pas, voilà / Celle qui estime qu’avec une telle gueule de furet névrosé ce type ferait mieux de se cacher point barre / Ceux qui souffrent pour la France exception culturelle humiliée par l’Académie Goncourt qu’est plu..


La revanche de Michel Houellebecq
 Prix Goncourt 2010 sans surprise pour La Carte et le territoire, roman déjà plébiscité par le public. À l...
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Tavernier La Princesse de Montpensier

Sortie du dernier film de Bertrand Tavernier.
Les critiques sont unanimement élogieuses.
1562, la France est sous le règne de Charles IX, les guerres de religion font rage… Depuis son plus jeune âge, Marie de Mézières (Mélanie Thierry) aime Henri, Duc de Guise (Gaspard Ulliel). Elle est contrainte par son père d’épouser le Prince de Montpensier (Grégoire Leprince-Ringuet). Son mari, appelé par Charles IX à rejoindre les princes dans leur guerre contre les protestants, la laisse en compagnie de son précepteur, le Comte de Chabannes (Lambert Wilson). Elle tente en vain d’y oublier sa passion pour Guise, mais devient malgré elle l’enjeu de passions rivales et violentes auxquelles vient aussi se mêler le Duc d’Anjou (Raphaël Personnaz), futur Henri III.
Adaptation d'une œuvre de Madame de La Fayette, La Princesse de Montpensier marque la consécration des talents de réalisateur de Bertrand Tavernier, bien que celui-ci soit reparti les mains vides de Cannes où son film était en sélection officielle.
La Princesse de Montpensier permet à Bertrand Tavernier de rendre hommage à un cinéma qu'il connaît bien, à travers un film romantique presque politique, porté par des acteurs qui donnent ici toute la portée de leurs talents.

A télécharger ici,
deux fiches pour les enseignants, l’une pour le texte, l’autre pour le film.
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M. Zink, Livres anciens, lectures vivantes

Livres anciens, lectures vivantes
Michel Zink dirige une publication des travaux du Collège de France.

Contributions de G. Angeli, A. M. Babbi, Y. Bonnefoy, J. Cerquiglini-Toulet, A. Compagnon, C. Galderisi, D. Heller-Roazen, P. Labarthe, M. Mancini, E. Mochonkina, P. Oster-Stierle, K. Stierle, H. Tétrel, J.-C. Vegliante, H. Weinrich, M. Zink.

« Lire un texte vieilli, c'est ce que fait tout lecteur dès lors qu'il lit autre chose que le journal du jour ou un roman de l'année. Dans tous les cas, la distance ainsi créée suffit à elle seule à en faire, quel qu'il soit, de la littérature. Cette distance est la première cause qui fait de la littérature une expérience du temps et un arrachement à soi-même. Pour mieux se retrouver. Plus le texte est ancien, plus le lecteur s'étonne et se réjouit d'être touché par lui, d'être en harmonie avec lui, de se reconnaître en lui.

Il n'existe pas au monde de civilisation dont la littérature ne s'enracine dans des poèmes, des légendes, des récits, des mythes supposés issus du passé le plus reculé. Partout, la littérature se fonde sur des classiques et un canon qui ne retient par définition que des textes déjà vieux. Autrement dit, ce qui la définit, c'est la distance créée par le vieillissement du texte. Distance subie, car le texte ancien est difficile, mais aussi goûtée. » (M. Zink)

Michel Zink (dir.), Livres anciens, lectures vivantes
Paris, Odile Jacob, coll. "Travaux du Collège de France"
ISBN : 978-2-7381-2491-3
352 pages - 22.9 €

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