L'amour dans l'Antiquité
http://www.mediterranees.net/civilisation/amour/index.html
La Thaîs d’Anatole France :
http://www.ebooksgratuits.com/pdf/france_thais.pdf
Et le livret de Massenet :
http://www.teatrolafenice.it/public/libretti/35_1407thais_jm.pdf
L’amour à Rome :
http://www.mediterranees.net/civilisation/amour/catulle/mendes.html
Et la fin sur les Chansons de Bilitis :
http://www.ebooksgratuits.com/pdf/louys_chansons_bilitis.pdf
Maurice Blanchot
http://www.laviedesidees.fr/Archeologie-d-un-geste-critique.html
Le Paris de Zola
Les Rougon-Macquart mais aussi un grand nombre de romans, écrits et salons de Zola ont immortalisé un portrait de Paris entre 1850 et 1895 que cet ouvrage se propose d’illustrer grâce à une riche iconographie, peinture, gravures, caricatures, de la même période, en regard des passages les plus parlants de l’œuvre du romancier naturaliste, et des commentaires éblouissants du maître.
- Paru le : 17 Septembre 2008
- Éditeur : Hazan, Paris
- Description : 280 pages ; (24 x 22 cm) ;
- ISBN : 978-2-7541-0281-0
- EAN13 : 9782754102810.
La pantoufle de Cendrillon : verre ou vair ?
C’est une question qui appelle généralement des réponses bizarres.
En fait, il existe environ 342 versions recensées de Cendrillon par Marian Cox. On a parfois écrit que l’histoire avait pour origine un conte chinois (à cause du thème des petits pieds, signe de beauté et de distinction), mais Bruno Bettelheim lui dénie cette origine. Les différentes versions couvrent le monde entier.
Certaines envoient l’héroïne au bal (versions populaires allemandes), d’autres à la messe (versions populaires françaises) : deux endroits, moins opposés qu’il y paraît, qui ont en commun le fait que l’on revêt de beaux habits pour s’y rendre.
Si on lit simplement la version des frères Grimm, on comprendra l’explication du « mystère » de la pantoufle de verre.
Les frères Grimm ont fait un vrai travail de folkloristes, et ils ont transcrit les contes qu’ils avaient entendus, pratiquement sans y toucher. Ils sont donc bien plus proches, malgré les dates de publication, des traditions populaires, que Perrault, qui a fait une véritable œuvre littéraire en retravaillant très sensiblement les données du folklore.
Chez Grimm, la pantoufle est de fourrure.
Mais…
La mère des deux sœurs incite ces dernières à tricher : à l’aînée des filles, elle conseille de se couper le bout du pied : « Quand tu seras reine, tu n’auras plus besoin de marcher ».
La jeune fille met la pantoufle, le prince ne s’aperçoit de rien. Mais les oiseaux volettent autour de lui et lui chantent :
« Il y a du sang dans la pantoufle
Celle que tu emmènes n’est pas la vraie fiancée ».
Demi-tour du prince, retour à la ferme.
La cadette des méchantes sœurs se coupe le talon, à l’instigation de la marâtre, et pour la même raison : « Quand tu seras reine, tu n’auras plus besoin de marcher ».
Même scénario, même intervention des oiseaux.
C’est alors que la pantoufle sanglante est essayée à Cendrillon. Les oiseaux chantent :
« Il n’y a plus de sang dans la pantoufle
Tu as trouvé la vraie fiancée ».
On imagine bien que Perrault, pétri de bienséances classiques, a éliminé cet horrible détail des pieds coupés et, en inventant la « pantoufle de verre », d’une pierre trois coups : il crée un motif très poétique et merveilleux, il évite à ce benêt de prince charmant de se faire tromper de façon grossière, et il évite l’évanouissement des dames de la Cour.
De même il a transformé le nom de son héroïne, « Cucendron », celle qui a le cul dans les cendres de l’âtre, en « Cendrillon ». Et les sœurs ont des chambres « parquetées », comme des dames.
La correction bien connue de « verre » en « vair » a été commise par deux « réalistes » : Balzac et Littré. Elle est cependant tout à fait incohérente au plan narratif : nobody’s perfect !
Michel Butor
Petite Histoire de la littérature française
Michel Butor
Carnets Nord
avec 6 cd et 1 DVD.
144 pages.
Prix : 35 €.
Portrait dans le magazine Lire :
http://www.lire.fr/portrait.asp/idC=52209/idR=201/idG=8
Paul-Louis Courier film
Paul-Louis Courier, pamphlétaire célèbre, est mort mystérieusement assassiné, tué d’un coup de fusil dans les bois de Véretz, à quelques lieues de chez moi.
Cet assassinat a inspiré La ferme des sept péchés, film de Jean Devaivre (N.B. — 1949) où Jacques Dumesnil interprète le rôle de Paul-Louis Courier.
Je possède un exemplaire de ce film, repiqué en dvd d’une cassette vhs.
Paul-Louis Courier une écriture du défi
http://www.fabula.org/revue/document3871.php
http://www.etudes-romantiques.org/comptes_rendus/courier1.htm
Une émission :
Pour bien faire, le pamphlet doit être bref, comme son nom l’indique. À condition de faire un peu d’étymologie. Le pamphlet vient de « palme-feuillet », c’est-à-dire la feuille qui se tient dans la paume de la main. Si bref doit-il être ce petit texte est par définition incisif. Il pique comme une pointe et cela doit faire mal. C’est une arme de combat. Ils furent nombreux à la manier cette arme, davantage en politique.
Émission proposée par : Bertrand Galimard Flavigny
http://www.canalacademie.com/Des-confessions-tres-suspectes.html
« Les gens laborieux, écrivait Paul-Louis Courier de Méré (1772-1825), n’ont pas le loisir de feuilleter une centaine de pages ». Courier savait de quoi il parlait ; il fut l’auteur du Pamphlet des pamphlets publié en 1824 qui donna son nom à ce genre littéraire, car à l’origine le mot servait à désigner les brochures. Cet auteur s’adressant à un interlocuteur anonyme qui lui demandait ce que c’était qu’un pamphlet, et le sens de ce mot qui, sans lui être nouveau, avait besoin pour lui de quelque explication : c’est, répondit-il, un écrit de peu de pages, d’une feuille ou deux seulement. Le Dictionnaire de l’Académie, dans sa 5° édition datée de 1798, le définissait comme étant un « Mot Anglois, qui s’emploie quelquefois dans notre langue, et qui signifie Brochure ». L’édition suivante parue en 1832, ajouta à cette définition : « Il se prend souvent en mauvaise part. » Il reste que la devise de Courier était « Peu de matière et beaucoup d’art ».
Hugo, l'exil, par J.M. Hovasse
On peut lire une interview du biographe ici sur le site de L’Express
Pourquoi le grand écrivain du XIXe siècle a-t-il failli ne jamais achever Les Misérables ?
Les tables tournantes ont-elles inspiré son œuvre ?
Pourquoi s’adonnait-il à la photo ? Réponses de Jean-Marc Hovasse, qui signe la biographie hugolienne de référence.
Abécédaire du XVe siècle
Les animations de cet abécédaire « ont été conçues à partir des lettrines et des enluminures du Missel de Rouen », un manuscrit du XVe siècle. 26 petites saynettes à butiner, de A comme ange à Z comme zoo.
Attendre quelques secondes pour que les images montent.
http://bibliotheque.rouen.fr/creaplus/abcd/
Franz Kafka liens
Un riche dossier sur le site de Radio Prague :
Sur les traces de Franz Kafka
http://www.radio.cz/fr/article/101357
Alexandre Vialatte : Mon Kafka :
http://www.radio.cz/fr/article/58582/limit
Kafka, par monts et par vaux :
http://www.radio.cz/fr/article/99529
Milena Jesenska :
http://www.radio.cz/fr/article/97579
Kafka et Brentano :
http://www.erudit.org/revue/philoso/1999/v26/n2/004986ar.html
Kafka dessinateur :
http://www.lessouterrains.com/kafka-dessinateur/
Lectures par Jacques Drillon :
http://tempsreel.nouvelobs.com/video/xbj5yz.VID/incipit-par-jacques-drillon-franz-kafka-4.html
Correspondance Juliette-Victor
Florence Naugrette : Les lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo à l’époque de la publication des Misérables (septembre 1861 — juillet 1862)
Communication au Groupe Hugo du 19 janvier 2008.
http://groupugo.div.jussieu.fr/Groupugo/doc/08-01-19Naugrette.pdf
Flaubert L'Education sentimentale
UNE LONGUE MÈCHE DE CHEVEUX BLANCS
OU
L’AMBIGUÏTÉ DU SENS DANS L’AVANT-DERNIER CHAPITRE DE L’ÉDUCATION SENTIMENTALE
Luce CZYBA
http://alufc.univ-fcomte.fr/pdfs/667/pdf_9.pdf
Origines de la presse parisienne
Aux origines de la presse littéraire française :
Résumé
La mauvaise réputation de la presse et des journalistes ne date pas du XIXe siècle. Si un Balzac et un Maupassant ont peint ce milieu de l’intérieur, les siècles précédents eurent leur lot de caricatures et de portraits au vitriol. Qu’on se souvienne de Voltaire et de son portrait charge de Fréron. Un Renaudot ou un Donneau de Visé ne furent pas épargnés, le second ayant eu la malencontreuse idée de se quereller avec Molière, de ne pas aimer Racine et d’irriter La Bruyère. Journaux et journalistes français de l’Ancien Régime pâtissent dans l’imaginaire collectif de cette image de serviteurs zélés du pouvoir et de la convention sociale : le théâtre du temps ne fit pas faute de le souligner, avec plus ou moins de discrétion selon les scènes. Dans ses « Conseils à un journaliste », Voltaire leur faisait la leçon et leur indiquait, sans trop d’illusion, comment il fallait faire « pour qu’un tel journal plaise à notre siècle et à la postérité » ? : belle illusion sur la pérennité d’une écriture dont, précisément, la volatilité faisait le prix relatif. Seule la presse du Refuge, hollandaise, ou des marches — Avignon, Liège, Clèves -, avait cet air de liberté que nos contemporains aiment trouver dans le passé, avec le parfum d’opposition qui l’embellit encore. Les travaux enfin entrepris depuis quelques décennies permettent de nuancer fortement ce jugement.
Origines de la presse parisienne
Céline et Paulhan
Une journée d’étude « Céline et Paulhan : questions sur la responsabilité de l’écrivain au sortir de la Deuxième Guerre mondiale », organisée par la Société d’études céliniennes et la Société des lecteurs de Jean Paulhan.
20 novembre au Centre Pompidou.
Renseignements par courriel ici :
etudes.celiniennes@gmail.cm
Correspondances proustiennes chez Céline
Quelle tristesse de ne pas le trouver en France, à un prix abordable :
Pascal Ifri, Céline et Proust : correspondances proustiennes dans l’œuvre de L.F. Céline, Birmingham, Ala./Summa Publications, 1996, 272 p.
1-88347-912-6
Pascal Ifri est professeur à Washington University. Son Proust dans la collection Qui suis-je ? Ed. Pardès est très intéressant pour une initiation à la personnalité de l’écrivain et à l’univers de la Recherche.
La Chanson de Craonne
Quand au bout d’huit jours le r’pos terminé
On va reprendre les tranchées,
Notre place est si utile
Que sans nous on prend la pile
Mais c’est bien fini, on en a assez
Personne ne veut plus marcher
Et le cœur bien gros, comm' dans un sanglot
On dit adieu aux civ’lots
Même sans tambours et sans trompettes
On s’en va là-bas en baissant la tête
- Refrain :
Adieu la vie, adieu l’amour,
Adieu toutes les femmes
C’est bien fini, c’est pour toujours
De cette guerre infâme
C’est à Craonne sur le plateau
Qu’on doit laisser sa peau
Car nous sommes tous des condamnés
Nous sommes les sacrifiés
Huit jours de tranchée, huit jours de souffrance
Pourtant on a l’espérance
Que ce soir viendra la r’lève
Que nous attendons sans trêve
Soudain dans la nuit et dans le silence
On voit quelqu’un qui s’avance
C’est un officier de chasseurs à pied
Qui vient pour nous remplacer
Doucement dans l’ombre sous la pluie qui tombe
Nos pauvr' remplaçants vont chercher leurs tombes
- Refrain -
C’est malheureux d’voir sur les grands boulevards
Tous ces gros qui font la foire
Si pour eux la vie est rose
Pour nous c’est pas la même chose
Au lieu d’se cacher tous ces embusqués
F’raient mieux d’monter aux tranchées
Pour défendre leurs biens, car nous n’avons rien
Nous autres les pauv' purotins
Et les camarades sont étendus là
Pour défendr' les biens de ces messieurs-là
- Refrain :
Ceux qu’ont le pognon, ceux-là reviendront
Car c’est pour eux qu’on crève
Mais c’est fini, nous, les trouffions
On va se mettre en grève
Ce sera vot' tour messieurs les gros
De monter sur l’plateau
Si vous voulez faire la guerre
Payez-la de votre peau
Autofiction le site
Nouvelles traductions
Saluons l’édition des Aventures de Huckleberry Finn et des Aventures de Tom Sawyer de Mark Twain, dans une nouvelle traduction de Bernard Hoepffner aux éditions Tristram : enfin une traduction complète, ni édulcorée ni coupée. Les Aventures de Tom Sawyer et celles de Huckleberry Finn, ont connu pas mal de mésaventures en langue française. La première traduction française préparée par William Little Hughes (employé du ministère de l’Intérieur) et publiée en 1884 est plutôt une adaptation qui devait permettre d’intégrer les romans de Twain à la liste des prix remis aux bons élèves. Même chose avec la traduction de Geneviève Méker (à qui l’on doit aussi des traductions d’Emily Bronte) dans les années 1960. La dernière traduction intégrale, celle de Jean Muray, le père de Philippe, datait de 1963. Bernard Hœpffnner, à qui l’on doit les présentes traductions, a relevé avec bonheur le défi considérable représenté par l’entrelacement des couches linguistiques et humoristiques de Twain. Sans censurer le caractère profondément anar du jeune Huck
…et une nouvelle traduction de Don Quichotte par Jean-Raymond Fanlo, spécialiste de la littérature de la Renaissance à l’université d’Aix-Marseille, à partir de l’édition Juan de la Cuesta (Madrid, 1605 et 1615) -1190 pages, 28 euros, Le Livre de Poche/La Pochothèque. La dernière traduction que j’avais achetée était celle d’Aline Schulman, en 1997 : la plus commentée et la plus diffusée auprès du grand public.
Sœur Marie Thérèse est de retour
Sœur Marie-Thérèse revient !
La nonne la plus poivrote et la plus lubrique de l’histoire de la BD, qui n’est plus des Batignolles, réapparaît dans un tome VI, après une trop longue absence. Un grand bonheur de retrouver cette héroïne mal embouchée, buvant tout sauf du vin de messe et distribuant généreusement les torgnoles, dans La Guère sainte.
Prix Apollinaire
Pour sa 70e édition, le prestigieux prix de poésie a été décerné au poète spécialiste de Rimbaud pour son recueil Icare & I don’t (Seuil, 2007).
Alain Borer a reçu le prix Apollinaire pour son recueil Icare & I don’t publié au Seuil en 2007. Poète, critique d’art, auteur pour le théâtre, essayiste et romancier, Alain Borer, 59 ans, est aussi un des plus grands spécialistes d’Arthur Rimbaud. Fondé en 1941 par Henri de Lescoët, le prix Apollinaire est considéré comme un des prix de référence pour la poésie. Longtemps lié au prix Goncourt, il est présidé par Charles Dobzynski et récompense « un recueil de poésie dont l’originalité et l’exigence d’écriture tranchent sur la production courante ».
Aimé Césaire
La revue Cahiers d’études africaines, dans son numéro 191, offre un article en ligne :
Aimé Césaire
La chair des mots, une conscience noire du xxe siècle
de Romuald Fonkoua
Institut de littérature française, Université de Strasbourg.
Plan de l’article :
Un noir antillais à l’école de la République.
Le choix des mots
La négritude : mettre un mot sur l’être noir
Réinventer le monde : une politique du mot
La qualité du verbe ou le sens réel du mot adéquat
Les Misérables, roman pensif
http://www.alalettre.com/Hugo-miser-resume.htm
Contexte historique, jugements de l’époque, etc :
http://www.alalettre.com/Hugo-miserables.htm
D’une manière générale, l’adresse du Groupe Hugo de Jussieu est incontournable :
http://groupugo.div.jussieu.fr/
Et ce livre que je recommande chaleureusement :
Les Misérables, roman pensif
Myriam Roman, Marie-Christine Bellosta, Belin.
En 1862, à l’heure où les romanciers prônent le réalisme, le vraisemblable ou le désengagement de l’artiste, Hugo réaffirme avec Les Misérables son irréductible singularité et la vigueur de son romantisme. Ce roman total, il le compose à partir des codes mélodramatiques du roman populaire, en entrelaçant les intrigues, en multipliant les ruptures de la narration et les réflexions digressives, en convoquant les ressources poétiques de l’imaginaire et du mythe. La réalité est faite de signes et de symboles qu’il s’agit de déchiffrer : l’artiste s’engage délibérément auprès des hommes et auprès de Dieu, face à l’Histoire et à l’infini. Hugo s’adresse à un « lecteur pensif », avide de trouver un sens à la destinée humaine dans un siècle qui n’en finit pas d’être celui des révolutions.
Paul Ricœur
Le dernier numéro de la revue Cités consacre son dossier au philosophe Paul Ricœur (1913 — 2005), sous le titre « Paul Ricœur : interprétation et reconnaissance ». La dernière période de son œuvre, celle qui s’ouvre avec Soi-même comme un autre, s’achève avec Parcours de la reconnaissance et fut marquée également par La Mémoire, l’histoire, l’oubli, y est mise plus particulièrement à l’honneur, tout au long des articles qui reprennent le travail d’une « odyssée interminable de soi à soi », selon l’expression employée par Yves Charles Zarka dans son éditorial pour caractériser cette période de la production de Ricœur.
Dans son éditorial, Yves Charles Zarka explique que le trait unifiant de la philosophie de Paul Ricœur est que le sujet n’est pas donné immédiatement, mais qu’il est le fruit d’un long itinéraire de soi à soi, où l’homme se révèle dans sa finitude et ses capacités. L’interprétation et la reconnaissance sont les deux concepts directeurs de ce « parcours de soi à soi » où l’homme se comprend comme « homme capable », ouvert vers les autres hommes, soucieux de l’éthique et de la justice.
On retrouve ainsi au sommaire de ce numéro un inédit de Paul Ricœur, « l’interprétation de soi », retranscription de l’allocation qu’il a prononcée lors de la remise du prix Karl Jaspers décerné par l’université de Heidelberg, où il reprend pour partie les principales thèses de Soi-même comme un autre : l’identité repose non pas sur une donation immédiate, mais sur une interprétation compréhensive de soi qui suppose détours et médiation, sous des formes narratives qui mettent en jeu le rapport à autrui et aux prescriptions éthiques et morales. Dans le « grand article » du numéro, « Idem et Ipse, remarques arendtiennes sur Soi-même comme un autre » Jacques Taminiaux examine cet ouvrage clef du travail de Ricœur et le met en rapport avec les analyses de Hannah Arendt, plus particulièrement celles déployées dans La Condition de l’homme moderne (ouvrage préfacé par Paul Ricœur), à propos de la conception de l’action.
Les autres articles concernent les questions éthiques (notamment par l’étude de la figure de la promesse), la compréhension de l’histoire, la politique, l’herméneutique ou encore la pensée de la mort.
http://droitdecites1.free.fr/spip.php?article117