Virginia Woolf biographie

Biographie que Viviane Forrester vient de lui consacrer, et dont je recommande la lecture.

Viviane Forrester, qui écrivit un livre superbe sur Van Gogh (1), demeure une des grands spécialistes de l’œuvre de Virginia Woolf, mais depuis longtemps, elle souhaitait écrire la biographie de l’écrivaine anglaise pour créer une image plus proche, plus humaine. Elle a continué à lire des textes, des récits de ses proches, non traduits en français, pour comprendre cette femme si fragilisée par des épreuves terribles dès son enfance.

La biographie officielle et légendaire de Quentin Bell, son neveu, écrite sous l’œil critique de Léonard Woolf présente aujourd’hui des failles graves. L’union arrangée de Virginia et Léonard devient un assemblage étonnant. Conscient de la fragilité de sa femme, qu’il considère comme folle, il décide qu’elle ne portera pas d’enfant. La légende atteste de la frigidité de Virginia Woolf, il semble que ce soit plutôt Leonard qui détestait les femmes. L’équilibre bâti entre l’écriture et les amis de Bloomsbury éclate sous les bombardements allemands sur Londres. L’écrivaine, interdite d’écriture se noie le 28 mars 1941, les poches pleines de pierres, dans la rivière Ouse. Un suicide dont on découvre, bouleversé, qu’il eut aussi certaines raisons navrantes selon la biographe.


(1)
Van Gogh ou l’enterrement dans les blés, 1983, prix Fémina de l’essai.

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En attendant Godot

Dans la revue Texto, j’ai trouvé un article de 27 pages : En attendant Godot: de l’absurde à l’Histoire.

EN ATTENDANT GODOT : DE L’ABSURDE À L’HISTOIRE
Dialogue et débat
D’OU VIENNENT TOUS CES CADAVRES ?
UNE LECTURE HISTORIQUE DE EN ATTENDANT GODOT
Un dialogue entre Pierre et Valentin Temkine
suivi de
Sur les traces de Godot : Une enquête littéraire (Pierre Temkine)
En attendant Valentin Temkine (François Rastier)
Ce que ça fait de ne rien en dire (Pierre Temkine)

http://www.revue-texto.net/Dialogues/Dialogues.html

Je ne suis pas sûre que le lien soit direct
: il faut chercher dans la rubrique « Dialogues et débats »
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Baudelaire à Paris

Sur l’excellent site Terres d’écrivains:

L’article Charles BAUDELAIRE à Paris et Honfleur

http://www.terresdecrivains.com/Charles-BAUDELAIRE-a-Paris-et

est désormais complété depuis peu par
:

Charles BAUDELAIRE à Paris dans les années 1850

http://www.terresdecrivains.com/Charles-BAUDELAIRE-a-Paris-dans

Et des documents, naturellement, ici
:

http://www.charlesbaudelaire.org/
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L'orthographe publique

Sur un site consacré au Paris pittoresque, voici un texte extrait du Tableau de Louis-Sébastien Mercier, que je trouve tout à fait charmant :

http://www.paris-pittoresque.com/vie/34.htm
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Revue universitaire de cinéma

De nombreuses fiches d’études sur le site de la première revue universitaire de cinéma:

http://www.cadrage.net/films/analyses.html

Par ailleurs
:


CADRAGE SUR LES ONDES
Émissions de cinéma
: « Le Cercle des Cinéphiles » (chaque mardi 19h-20h)
Parallèlement à sa présence sur Internet (sa revue en ligne et ses 12 sites thématiques), ses activités éducatives dans les salles (projections-débats, conférences) et ses contenus analytiques dans les bonus DVDs (commentaires audio, analyses de séquence), Cadrage est désormais actif sur les ondes radiophoniques pour proposer un contenu d’analyse cinématographique, à travers une émission hebdomadaire de cinéma intitulée « Le Cercle des Cinéphiles », en direct pendant 60 minutes et présentée par A.Tylski, directeur de la rédaction.

Un mardi sur deux de 19h-20h (rediffusion chaque vendredi de 11h à 12h), l’émission propose un contenu universitaire mené par des chercheurs francophones autour de thèmes de cinéma variés (films, théorie, etc.). Et un mardi sur deux, Le Cercle des Cinéphiles reçoit journalistes, enseignants et autres acteurs de la vie du cinéma pour partager et étudier l’histoire et l’actualité des films (avec C. Authier (L’Opinion/Stock), Patrice Chambon (Radio Campus), R. Djoumi (Excessif), J-M Lucas (TLT/Ramdam), F. Thibaut (Cinémathèque/Crossroads) & J. Zeid (Radio France)


Chaque Mardi de 19h à 20 en direct/Rediffusion chaque vendredi de 11h à 12h


Émission disponible en direct depuis partout
:
http://tv-radio.com/espace_client/radio/index.html? ID2 = mon_pais

ARCHIVES
: En écoute libre ici
URL
: http://www.esav-castres.fr/?page = _page_radio_cadrage.php


http://www.cadrage.net/radio.html
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Frédéric Nietzsche Naissance de la tragédie

Sur cette page, vous pourrez télécharger:

Frédéric Nietzsche,
Naissance de la tragédie


Ainsi que les ouvrages suivants
:

• Albert Lévy,
STIRNER ET NIETZSCHE. Thèse Présentée à la Faculté des Lettres de l’Université de Paris. Société nouvelle de librairie et d’édition, 1904. Texte intégral disponible sur le site Bibliolib (Bibliothèque libertaire)
• Espace philo,
Nietzsche: les sources de sa pensée; la vie de Nietzsche; Apport conceptuel.
• PhiloNet, Nietzsche.
• Éléments de littérature, XVII-XIXe siècles
: Nietzsche.
• Tom Michelar,
Nietzsche.

http://classiques.uqac.ca/classiques/nietzsche/naissance_tragedie/naissance_tradedie.html
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Proust contre Mallarmé

J’ai trouvé cet article de Michel Brix (université de Namur, par ailleurs spécialiste de Nerval)

MICHEL BRIX
: Aux sources de l’affrontement Proust-Mallarmé

Introduction
:
Le 15 juillet 1896, Marcel Proust publie dans La Revue blanche un article intitulé « Contre l’obscurité », qui vise les poètes symbolistes, et principalement Mallarmé. Proust s’attira la riposte de Lucien Mühlfeld – dans le même numéro de La Revue blanche –, avant que Mallarmé ne prît lui-même la plume pour répondre à celui qui n’était alors que l’auteur du recueil des Plaisirs et les Jours: « Le Mystère dans les lettres » paraît le 1er septembre 1896 et c’est à nouveau La Revue blanche qui accueille ce texte.
Quels étaient les griefs de Proust
? L’obscurité de la langue utilisée par les symbolistes, d’abord: le poète « renonce à ce pouvoir irrésistible de réveiller tant de Belles au bois dormant en nous, s’il parle une langue que nous ne connaissons pas ». Au dire de Proust, les mallarméens s’ingénient à parler une « langue spéciale », proche de la musique, où les mots ne seraient plus que de « purs signes » et tendraient à rencontrer le moins possible l’obstacle du référent, de la représentation. Proust regrette que disparaisse ainsi le poids émotif, historique ou subjectif des mots, et que soient évacuées les affinités existant entre la sensibilité du lecteur et le langage.
[…]

C’est ici
:

http://cief.elte.hu/Espace_recherche/Budapest/REF5_articles/15BRIX.PDF
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Rimbaud poèmes expliqués


Le site suivant offre des explications de nombreux poème de Rimbaud:


Premières poésies (cahier de Douai)
Première soirée, Sensation, Le forgeron, Soleil et chair, Ophélie, Bal des pendus, Le châtiment de Tartufe, Venus anadyomène, Les effarés, Roman, Rage des Césars, Rêvé pour l’hiver, Le dormeur du val, Au cabaret vert, La Maline, L’éclatante victoire de Sarrebruck, Le buffet, Ma bohème
Poésies suite
Les corbeaux, Les Assis, Tête de faune, Oraison du soir, Chant de guerre parisien, Les poètes de sept ans, Les pauvres à l’église, Voyelles, Les Sœurs de charité, le Bateau ivre,
Vers nouveaux et chansons
Larme, La rivière de Cassis, Bonne pensée du matin, Chanson de la plus haute tour, L’éternité, Age d’or, Mémoire
Une saison en enfer
Alchimie du verbe, L’éclair, Matin, Adieu
Les illuminations
Les ponts, Ville, Ornières, Villes I, Villes II, Aube, Fleurs, Marine, Barbare, Fairy, Jeunesse, Dévotion, Génie
Album zutique
Les lèvres closes, Exils

http://rimbaudexplique.free.fr/

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Balzac Histoires en rouge et noir

Toujours sur le site de l’éditeur Pocket, un autre cahier:

Balzac, Histoires en rouge et noir, dont La Grande Bretèche

Quatrième de couverture
« La Grande Bretèche et ses hautes herbes, ses fenêtres condamnées, ses ferrements rouillés, ses portes closes, ses appartements déserts, se montra tout à coup fantastiquement devant moi. J’essayai de pénétrer dans cette mystérieuse demeure en y cherchant le nœud de cette solennelle histoire, le drame qui avait tué trois personnes. »

La Grande Bretèche
Édition présentée et commentée par Claude Aziza (université de Paris III), Dominique Brunet (lycée Maurice-Ravel), Annie Collognat (lycée Victor-Hugo).
LIRE avec le texte intégral et la préface présentant l’œuvre et son auteur.
COMPRENDRE avec « les clés de l’œuvre »
: 77 pages pour aller à l’essentiel du contenu et de l’analyse de l’œuvre; 30 pages pour approfondir l’étude de l’œuvre.

Tous ces textes entretiennent un lien plus ou moins direct avec le fantastique ou le macabre. Nous proposons ici quelques pistes de lecture possibles pour cinq d’entre eux. L’un est fort connu, il s’agit de L’Élixir de longue vie qui relève du « genre frénétique ». Le deuxième, plus curieux, Une passion dans le désert, relate l’étrange histoire d’amour entre un fauve et un homme. Les trois derniers, Le Gilet rouge, Le Président Vigneron et Le Tic du mort, très brefs, sont des chefs-d'œuvre d’humour macabre.

http://www.enseignants-et-litterature.fr/lycee/fiche_pedagogique96.html
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Roméo et Juliette

Un cahier à télécharger sur le site de l’éditeur Pocket:

http://www.enseignants-et-litterature.fr/lycee/cahier_pocket56.html

Présentation du dossier
:

Grâce à la disposition en double page, déjà mise en œuvre dans les titres précédents (La Bruyère, Ovide, Perrault), le texte de Shakespeare, dans la traduction de François-Victor Hugo (fils de Victor Hugo), est constamment éclairé par des explications et des informations directement placées en vis-à-vis.
Cet accompagnement méthodique permet à la fois
:
– de comprendre le texte par des notes détaillées
;
– de le resituer dans son contexte culturel, historique et littéraire
;
– d’étudier ses thèmes et ses enjeux
;
– d’analyser ses procédés d’écriture
;
– de prolonger sa lecture par des rapprochements avec d’autres textes, d’autres auteurs.

Un guide complète et développe l’approche dans tous les domaines
: vie et œuvre de Shakespeare, le théâtre élisabéthain, les sources et variations d’une histoire élevée au rang de mythe dans la littérature et l’imaginaire occidentaux. Une indexation méthodologique précise guide la mise en place des notions.
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Schumann et Hoffmann

Le maître de chapelle Kreisler et l’écrivain Hoffmann sont deux références littéraires constantes du musicien Schumann, qui plaça nombre de ses œuvres sous leur parrainage, dont les fameuses Kreisleriana op. 16, suite de pièces fantasques et contrastées.
Rapprochement passionnant entre Hoffmann et la musique, d’autant que Kreisler joue, au début du récit « le Chat Murr », les variations Goldberg.

Une conférence intéressante ici
:

http://www.crlc.paris4.sorbonne.fr/pages/conferences/conf-lelievre.html
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Pourrat Trésor des contes

Une réédition à ne pas manquer, un trésor, jusqu’ici recherché en vain chez les bouquinistes!

Voici donc l’inestimable Trésor des contes d’Henri Pourrat réédité en deux gros volumes dans la collection Omnibus.
Des merveilles, dans cette langue inimitable recréée par Pourrat.
À lire de toute urgence aux enfants
!

Sur ce site, on peut trouver une étude de
Gaspard des Montagnes et du conte qui lui a servi de matrice: Le conte des yeux rouges.

S’y ajoute une étude approfondie: Gaspard est-il un héros épique?
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BD Agrippine déconfite


Nous signalons avec plaisir la réapparition d’Agrippine, l’adolescente haute en couleurs de Claire Bretécher, qui n’a rien perdu de sa verve et de ses expressions hautes en couleurs: « Je m’en bats le point G ».

Un album très réussi, plus grave: Agrippine se trouve confrontée à la mort de sa grand-mère.

Agrippine déconfite, tome 8, Dargaud.
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Les robinsonnades

Dans la revue LOXIAS, un article intéressant.

Anne Leclaire-Halté: Quelques stéréotypes narratifs dans les robinsonnades en littérature de jeunesse contemporaine

L’article se propose de rendre compte de l’organisation narrative d’un genre qui, s’il a connu son âge d’or au dix-neuvième siècle, n’en continue pas moins d’exister en littérature de jeunesse aujourd’hui
: la robinsonnade. Ce genre se caractérise par un certain nombre de stéréotypes, les uns affectant la structure d’ensemble, descriptible comme une succession de séquences thématico-narratives, les autres liés à des scènes de genre dont nous mettrons en avant quelques composantes. L’analyse sera conduite en référence, essentiellement, à la linguistique textuelle et à la sémiotique.

http://revel.unice.fr/loxias/document.html?id=1744
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Cycle Harry Potter

Un article de la revue Loxias:

Béatrice Bomel-Rainelli: Utilisation et déconstruction des stéréotypes dans le cycle Harry Potter

J. K. Rowling fait partie des rares auteurs dont l’œuvre conçue pour la jeunesse appartienne aussi aux lectures adultes.
Le roman de jeunesse relève souvent de la littérature industrielle
: très normé par les éditeurs, il est fréquemment lié au système des séries.
Mais le cycle
Harry Potter n’est pas un produit fabriqué par les agents et les éditeurs. J. K. Rowling choisit dans tous les genres de la littérature de jeunesse (contes, romans classiques patrimoniaux, romans de pensionnat etc) les stéréotypes qui lui conviennent pour créer une œuvre originale, rythmée, inventive et pleine d’humour. De plus elle déconstruit les stéréotypes de la fantasy pour construire un cycle très complexe psychologiquement, fondé sur un dévoilement progressif des liens énigmatiques entre Harry et Voldemort et dont le message est plus politique que religieux ou philosophique, contrairement aux habitudes du genre.
Elle a en fait créé sa propre catégorie de
fantasy de jeunesse.
Harry Potter ne relève pas de la littérature sérielle, il a engendré une série comme Tolkien.

http://revel.unice.fr/loxias/document.html?id=1734
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