April 2010

L’Art de la fantasy volume 2

L’Art de la fantasy volume 2 Aly Fell 4ème volume de la série l’art de la fantasy…, après L’Art de la fantasy dont il est la suite, L’Art de la fantasy érotique et L’Art de la fantasy gothique. Le principe est le même, nous faire rêver en nous présentant des œuvres en les expliquant et en les commentant. Elles sont classées par thème et autant de chapitres: les guerriers, les demoiselles, les bêtes, les fées et contes de fées, les paysages, les batailles et combats, la magie, les orcs, gobelins et autres espèces.
Les dessins sont superbes, qu’ils soient noirs et blancs ou en couleurs, dessinés à la main ou à la palette graphique, chacun mérite que l’on s’y arrête pour apprécier le travail effectué et lire les commentaires toujours intéressants. Et la différence de style d’un dessin à l’autre fait la richesse de l’ouvrage.
Collection
: Le Pré Aux Clerc Nombre de pages: 192 Prix de vente: 29€ Date de sortie: 11 avril 2010 EAN: 978-2842283896

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Chaucer Contes de Cantorbury

Les Contes de Cantorbury

La collection Bouquins des éditions Laffont publie l’œuvre de Geoffrey Chaucer (1343-1400), pour la première fois rassemblée et traduite en français. Considéré comme le père de la littérature anglaise, il fut contemporain de Christine de Pisan et de l’Italien Boccace qui l’influença. Ce fils d’un marchand de vin qui devint diplomate pour la cour d’Angleterre est connu pour sa version de la légende grecque de Troïlus et Criseyde, qui inspira à Shakespeare l’œuvre éponyme, et pour ses fameux Contes de Canterbury, une vingtaine de récits narrés par des pèlerins en route vers la cathédrale de Canterbury.
Outre ces pièces clés, sont exhumés dans l’édition érudite, dirigée par André Crépin, maints poèmes, traités et autres écrits en prose – dont certains en version bilingue – qui permettent de redécouvrir la plume humaniste, moderne et gourmande d’un grand penseur du Moyen Âge.
« Les Contes de Canterbury et autres œuvres », Robert Laffont, 1696 p., 35 €.

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George Orwell De la dèche à l'hommage

Orwell, de la dèche à l’hommage


Saviez-vous que dans les années 30, l’auteur de 1984 a partagé la vie des clochards et s’est engagé dans la guerre d’Espagne?

George Orwell: pourquoi en parler aujourd’hui? En quoi ses écrits, dont le dernier a été publié il y a soixante ans, peuvent-ils nous aider à comprendre la complexité du monde?
Tout d’abord parce que pour la plupart, Orwell est l’auteur de
1984, dont la formule Big Brother is watching you est devenue un slogan tout-terrain dès qu’il s’agit de dénoncer la surveillance généralisée des citoyens, à qui Internet et le téléphone mobile ont donné une nouvelle jeunesse.
Ensuite, parce que ses premiers livres, qu’ils racontent la vie des clochards parisiens et londoniens, les combats des milices républicaines en Espagne ou la condition des mineurs gallois, méritent d’être redécouverts.
Enfin, parce que les éditions marseillaises Agone viennent de publier ses
Écrits politiques, après un recueil de ses chroniques et une biographie passionnante. Et Agone mérite qu’on s’intéresse à elle. Cet article est donc le premier d’une série de trois. Le deuxième évoquera le Orwell rendu célèbre par La ferme des animaux (1945) et 1984 (1949), commentateur de l’actualité dans sa chronique de l’hebdomadaire Tribune. Le dernier vous présentera un des éditeurs d’Agone, qui nous parlera de la nécessité de publier Orwell et de la manière, très originale, dont la maison est gérée.

suite de l’article ici

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Michel Arrivé Verbes sages et verbes fous


Le français d’aujourd’hui évolue sous nos yeux à un rythme stupéfiant. Il conserve une bonne part de ses caractères de jadis et il s’enrichit des innombrables innovations lexicales que lui apportent les mutations de la société et de ses mœurs.
Les verbes sont les témoins privilégiés de cette évolution de la langue, parce qu’ils désignent des activités qui, il y a peu encore, n’étaient pas nommées, pour la meilleure des raisons
: elles n’existaient pas: boboïser, bossnapper, candidater, se casser, chatter, coocooner, débloguer, fragnoler, génocider, marrainer, paparazzer, sankariser, sarkozyser, sécuriser, titriser, twitter, verdir (au sens écolo), yourser, zipper, etc
En évitant de se crasher ou de se scratcher. Ce qui ne les empêche pas de continuer, parfois sous des formes nouvelles, à brader, cafter et chiner (sans chinoiser
?), à consommer et, hélas, à consumer, à (se) chambrer ou (se) cuisiner et (s) engueuler, parfois à flipper, gaffer ou tilter.
C’est l’univers de ces verbes, sages ou fous, souvent sages et fous, anciens, et, surtout récents, parfois tout récents, qui révèlent les modes de vie des Français et des Francophones dans les premières années du XXIe siècle, que révèle l’auteur de façon savante et drôle.

Paru le 20 mars 2010 chez Belin, dans la collection
Le Français Retrouvé.
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Exposition manuscrits de Proust

Proust, du temps perdu au temps retrouvé

L’exposition « Proust du temps perdu au temps retrouvé » au musée des lettres et manuscrits propose la dernière collection de documents inédits autour de l’auteur de La Recherche. Jusqu’au 29 août.
Dans les tout nouveaux locaux de cette institution sont présentés 160 documents, dont beaucoup de lettres inédites – qui illustrent en avant-première notre dossier. Certaines ne figurent pas en effet dans la
Correspondance de Proust réunie par l’Américain Philip Kolb – entreprise gigantesque en 21 volumes et 10000 pages rassemblant 5000 lettres de l’écrivain (éditée en France chez Plon). Proust pouvait envoyer jusqu’à 18 missives par jour! Au-delà des extraits de cette correspondance, l’on pourra aussi découvrir les manuscrits et dessins de l’auteur, mais aussi des photos rares. Accrochées sur des « petits pans de mur jaune »? Du moins dans une scénographie aux couleurs de La Recherche, reprenant les étapes de la création de ce « roman plein de malédictions ».

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Beckett Oh les beaux jours - article

Un article intéressant

Perturbations énonciatives et crise du personnage dans Oh les beaux jours de Samuel Beckett

Johannes Landis
Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense
Résumé: Oh les beaux jours présente de nombreuses perturbations énonciatives. Désireuse de maintenir à tout prix un dialogue avec son compagnon Willie, Winnie n’y parvient pas. L’utilisation répétée de la fonction phatique n’empêche pas sa parole de se réduire à un monologue qui multiplie les adresses interne et externe. L’incertitude du repérage et les injonctions de Winnie à elle-même la font dériver vers le soliloque. Cet isolement n’est pas rompu par l’enlisement thématique dont témoigne l’organisation textuelle, qui offre un terrain favorable à la dissolution de tout référent stable. Sans cesse interrompu, gorgé d’éléments exogènes, le discours des sujets parlants de la pièce est le signe même de leur éclatement. Ce phénomène s’inscrit dans une crise de la notion de personnage, ce dernier s’évanouissant pour laisser place à une simple « figure ».

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Meurtre dans un jardin anglais : étude

Une belle étude de film: Meurtre dans un jardin anglais, de Peter Greenaway


Par Gilles VISY
de l’Université de Limoges



SYNOPSIS: Au XVIIe siècle, une aristocrate, profitant de l’absence de son mari, engage un peintre pour immortaliser son domaine. En dédommagement, elle lui offre la totale jouissance de son corps. L’artiste découvrira trop tard les buts secrets de cet agréable contrat.

en ligne ici


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