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7 novembre 1918 : LIBÉRATION DU VILLAGE DE LAROUILLIES

  1. 1. Présentation du 114e Régiment d’infanterie
  2. 2. Récit de Pierre Paul (1887-1971) Le 114e au feu. Historique de la guerre 1914-1918, Impr. E. Payet (Saint-Maixent), 1923.
  3. 3. Récit du sous-lieutenant Thibaut
  4. 4. Lettre d’Alfred Bonneau, radio au 114e RI
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1. Le 114e régiment d'infanterie de ligne est un régiment de l'armée française, dont l'existence a été marquée par plusieurs dissolutions et re-créations au fil des guerres. Il a glorieusement participé aux actions de la Révolution, de l'Empire et de la République au cours des derniers conflits mondiaux, en France et au-delà de ses frontières.

Sa devise : Peur ne connaît, mort ne craint
Fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918
Décorations :
Sa cravate est décorée de la
Croix de guerre 1914-1918, avec deux palmes
(deux citations à l'ordre de l'armée après Verdun et après la bataille du Matz, 1918).


Lourd tribut

Les soldats du 114e participent en 1917 aux campagnes de Champagne et Lorraine dans le secteur du mont de Sapigneul. Le régiment relève les 150e et 161e RI. Il subit de lourdes pertes : 115 morts et 345 blessés. Il s’installe ensuite en août 1917 en forêt de Parroy (Meurthe-et-Moselle), un secteur moins exposé qu’auparavant.

Début 1918, le régiment quitte Parroy et rejoint Grivesnes (Somme). Mis en alerte, le 114e participe aux terribles combats de Méry (Oise). Du 11 au 13 juin : Méry, Lataule. Durant ces trois jours de combat, le régiment perd 650 hommes dont 24 officiers.

Pendant trois jours, (11, 12, 13 juin 1918), les soldats du 114e opposent une vive résistance aux troupes ennemies qui sonnent six fois la charge dans la seule journée du 13 juin. Dans la nuit du 13 au 14, le Régiment est relevé. Ses pertes sont considérables : 650 hommes, dont 24 officiers.

Ce fait d’armes lui vaut la Croix de guerre : « le Vert inoubliable des blés du 11 juin et le rouge, celui du sang qui les a teints », dit le Général Mangin.

Le 114e participe activement aux campagnes qui vont libérer le territoire. Tenu quelque temps en réserve, il remonte au front le 17 octobre 1918. Quand l’armistice retentit, les hommes du 114e sont au repos à Féron (Nord) et procède à l’inhumation d’un soldat tombé dans les derniers combats. La guerre a coûté au Régiment 3 937 tués : 91 officiers, 250 sous-officiers et 3 596 militaires du rang.

juillet à novembre : entre Ham et St Quentin.

Durant ce conflit, le 114e régiment a eu 3 937 tués.

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