Recherche de poèmes 
#1
Bonjour,
Je dois réaliser une anthropologie de cinq poèmes de notre choix, j'ai décider de chercher des poèmes décrivant des tableaux. Afin de mêler deux arts et deux manières de s'exprimer, cependant mes recherches sont inefficaces et je n'ai que :
- "Ariette 1" de Verlaine
- "Paysage" de Baudelaire
Pouvez vous m' aider à en trouver d'autres car je voudrais changer d'auteur.
Merci d'avance.
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#2
Bonjour,

Votre choix de Verlaine (évoquant Watteau, dans les Fêtes galantes) et de Baudelaire est incontournable.
Pour d'autres auteurs :
- Théophile Gautier , Musée Secret, ou Art
- Jacques Prévert, Promenade de Picasso
- Paul Eluard, dans Capitale de la Douleur, évoque plusieurs univers de peintres : Masson, Klee, Picasso.

Bon travail !
Noli dei pueros putare pro feris anatibus ! (Michel Audiard)
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#3
Merci beaucoup, je voulais également savoir, comment doit on commencer une préface ? Et aussi, faut il que je donne mon avis afin de justifier tous mes choix de poèmes?
D'avance, merci !*

Je n'arrive pas à trouver précisément quel poème tiré de La comédie de la mort de Gautier a été inspiré par l'oeuvre de Watteau, L'indifférent.
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#4
Bonsoir,

Dans la préface, présentez les auteurs et les œuvres ; ensuite, justifiez vos choix.

Le poème de Gautier que vous cherchez s'appelle tout simplement "Watteau".

Bon courage !


Théophile Gautier — La Comédie de la Mort


Watteau


Devers Paris, un soir, dans la campagne,

J’allais suivant l’ornière d’un chemin,

Seul avec moi, n’ayant d’autre compagne

Que ma douleur qui me donnait la main.



L’aspect des champs était sévère et morne,

En harmonie avec l’aspect des cieux,

Rien n’était vert sur la plaine sans borne,

Hormis un parc planté d’arbres très vieux.



Je regardai bien longtemps par la grille ;

C’était un parc dans le goût de Watteau :

Ormes fluets, ifs noirs, verte charmille,

Sentiers peignés et tirés au cordeau.



Je m’en allai l’âme triste et ravie ;

En regardant, j’avais compris cela :

Que j’étais près du rêve de ma vie,

Que mon bonheur était enfermé là.

Noli dei pueros putare pro feris anatibus ! (Michel Audiard)
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#5
Merci beaucoup !
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