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Thème: Les volcans

Le texte explicatif en 4e



Objectifs de la séquence

Savoirs

Identifier les caractéristiques du discours explicatif
Repérer la structure d’un texte explicatif
– Connaître le lien entre explication et description, explication et argumentation
– Connaître des romans fondés sur l’explication

Savoir-faire

Identifier les passages explicatifs dans différents types de textes
– Repérer la démonstration explicative
– Savoir employer les
mots organisateurs
Identifier le point de vue dans une description explicative
– Écrire un dialogue explicatif fictif
– Savoir rechercher et lire des textes explicatifs

Plan du dossier

Faire le point

Pline le Jeune, Lettres
Maurice Krafft,
Les Volcans et leurs Secrets
Jules Verne,
L’Île mystérieuse
Dépêche de l’Agence France Presse

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• Les caractéristiques du texte explicatif

Buffon, Preuves de la Théorie de la Terre

• Lecture d’images

Le Monde, « Le Nyiragongo, enfant terrible de la tectonique des plaques »
Encyclopédie Millénium
Maurice Krafft,
Les Volcans et leurs Secrets

• Le discours explicatif dans la narration

François René de Chateaubriand, Voyage à Naples
Alexandre Dumas,
Le Speronare
Jules Verne,
Le Voyage au centre de la Terre

Écrire

Faire le point


TEXTE 1


Une nuée se formait (on ne pouvait bien voir de loin de quelle montagne elle sortait, on sut ensuite que c’était du Vésuve), ayant l’aspect et la forme d’un arbre et faisant penser surtout à un pin. Car après s’être dressée à la manière d’un tronc fort allongé, elle déployait comme des rameaux, ayant été d’abord, je suppose, portée en haut par la colonne d’air au moment où elle avait pris naissance, puis cette colonne étant retombée, abandonnée à elle-même ou cédant à son propre poids, elle s’évanouissait en s’élargissant; par endroit elle était d’un blanc brillant, ailleurs poussiéreuse et tachetée, par l’effet de la terre et de la cendre qu’elle avait emportées.

Pline le Jeune, Lettres (publiées autour de l’année 100 de notre ère), tome II, Livres IV- VI, traduit par Anne-Marie Guillemin, © Paris, Les Belles-lettres, 1989, 1re éd. 1987



TEXTE 2


Les hommes ont longtemps cru qu’un volcan était une montagne qui crachait des flammes et vomissait des torrents de feu. Ils se trompaient: dans les volcans, il n’y a pas de feu, mais des roches fondues par la chaleur intense qui règne à l’intérieur de la Terre. Elles sont incandescentes, rouges, parce qu’elles sont très chaudes, mais elles ne brûlent pas.
Un volcan se compose de trois parties
: un réservoir, une cheminée et un édifice visible en surface. Dans la Terre, à des kilomètres ou même des centaines de kilomètres de profondeur, se trouve une grande caverne: le réservoir, rempli de magma, c’est-à-dire de roches fondues chaudes contenant du gaz sous pression. Il s’agit en quelque sorte de l’estomac du volcan. Un ou plusieurs conduits, ou cheminées, permettent au magma de monter vers la surface puis de sortir par la bouche du volcan; le magma prend alors le nom de lave.

Maurice Krafft, Les Volcans et leurs secrets, © Nathan 1984.



TEXTE 3


Cyrus Smith suivit le même chemin que la veille. On contourna le cône par le plateau qui formait épaulement, jusqu’à la gueule de l’énorme crevasse. Le temps était magnifique. Le soleil montait sur un ciel pur et couvrait de ses rayons tout le flanc oriental de la montagne.
Le cratère fut abordé. Il était bien tel que l’ingénieur l’avait reconnu dans l’ombre, c’est-à-dire un vaste entonnoir qui allait en s’évasant jusqu’à une hauteur de mille pieds au-dessus du plateau. Au bas de la crevasse, de larges et épaisses coulées de laves serpentaient sur les flancs du mont et jalonnaient ainsi la route des matières éruptives jusqu’aux vallées inférieures qui sillonnaient la portion septentrionale
1 de l’île.
L’intérieur du cratère, dont l’inclinaison ne dépassait pas trente-cinq à quarante degrés, ne présentait ni difficultés ni obstacles à l’ascension. On y remarquait les traces de laves très anciennes, qui probablement s’épanchaient par le sommet du cône, avant que cette crevasse latérale leur eût ouvert une voie nouvelle.
Quant à la cheminée volcanique qui établissait la communication entre les couches souterraines et le cratère, on ne pouvait en estimer la profondeur par le regard, car elle se perdait dans l’obscurité. Mais, quant à l’extinction complète du volcan, elle n’était pas douteuse.

Jules Verne, L’Île mystérieuse.

1. Septentrional: du Nord, situé au Nord.

TEXTE 4

Éruption du Piton de la Fournaise

Dimanche 06 janvier – 13h23. – Le volcan de l’île de la Réunion, le Piton de la Fournaise, est entré en éruption samedi vers 23 heures locales. Les scientifiques de l’Observatoire volcanologique de la Réunion ont noté quatre fissures et deux fontaines de lave sous le site du « Nez Coupé » de Sainte-Rose. L’éruption s’est produite dans la partie nord-est du massif. Elle intervient après un peu plus d’un mois d’accalmie, alors que l’alerte volcanique n°1 avait été déclenchée le 30 novembre 2001 puis levée le 3 décembre. Samedi, le risque d’une éruption imminente était apparu vers 18H30 locales, alors que 300 séismes, dont plusieurs de magnitude 2, avaient été enregistrés par l’Observatoire. Le préfet de la Réunion a décidé, dès le déclenchement de l’alerte, l’interdiction d’accès à l’enclos.

© AFP, 2001.


Récapitulons

Observons les textes

1.
D’où chacun de ces textes provient-il? Quel élément thématique leur est commun?
2. Quel texte est extrait d’un roman?
[…]
8. Dans quels textes y a-t-il de nombreux termes techniques? Dans quels textes trouve-t-on des images?


Expression écrite

Vous avez été le témoin de l’éruption décrite par la dépêche de l’AFP (texte 4). En utilisant les informations de ce texte, écrivez à un ami et décrivez-lui cette éruption.

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Les caractéristiques du texte explicatif


Buffon

(1707-1788)
Preuves de la Théorie de la Terre
(1749)
Naturaliste et écrivain français du siècle des Lumières. Il a consacré une grande partie de sa vie à écrire l’
Histoire naturelle, générale et particulière en 15 volumes. Son œuvre a eu une importance considérable dans l’histoire des sciences.

Les montagnes ardentes1 qu'on appelle Volcans, renferment dans leur sein le soufre, le bitume, et les matières qui servent d’aliment à un feu souterrain dont l’effet plus violent que celui de la poudre ou du tonnerre, a de tout temps étonné, effrayé les hommes, et désolé2 la terre; un volcan est un canon d’un volume immense dont l’ouverture a souvent plus d’une demi-lieue3; cette large bouche à feu vomit des torrents de fumée et de flammes, des fleuves de bitume, de soufre et de métal fondu, des nuées de cendres et de pierres… […]
Il se trouve dans une montagne des veines de soufre, de bitume et autres matières inflammables
; il s’y trouve en même temps des minéraux, des pyrites4 qui peuvent fermenter et qui fermentent en effet toutes les fois qu’elles sont exposées à l’air ou à l’humidité; il s’en trouve ensemble une très grande quantité, le feu s’y met et cause une explosion proportionnée à la quantité des matières enflammées, et dont les effets sont aussi plus ou moins grands dans la même proportion: voilà ce que c’est qu’un volcan pour un Physicien… »

Buffon, Preuves de la Théorie de la Terre, article XVI, 1749.

1. Ardent: qui est en feu, qui brûle.
2. Désoler: ruiner, dévaster.
3. Lieue: ancienne mesure représentant environ 4 km.
4. Pyrite: mélange de soufre et de fer


Rappel

Grammaire

1.
On distingue les énoncés ancrés dans la situation de communication et les énoncés coupés de la situation de communication.

2. Les énoncés ancrés ne peuvent se comprendre qu’en fonction de la situation de communication, c’est-à-dire si l’on connaît l’émetteur, le destinataire, le lieu et le moment de l’énonciation.
Les énoncés
coupés, eux, ne renvoient pas à la situation de communication et peuvent se comprendre sans que l’on connaisse les éléments de cette situation.

Observation

1.
Quand ce texte a-t-il été écrit?
2. Qui en est l’auteur? Comment se désigne-t-il lui-même dans le texte?
3. À quelle(s) question(s) pourrait-il répondre? Quel est donc son but?

Le texte dans la séquence

4.
À quel temps et à quelle personne les verbes sont-ils conjugués? Pourquoi?
5. Ce texte vous paraît-il ancré ou coupé?
6. Relevez les mots qui appartiennent à un vocabulaire spécialisé.

Approfondissement

7.
[…]

Expression écrite

Qu’est-ce qu’un tremblement de terre? Dans un premier paragraphe, vous définirez et décrirez le phénomène; dans un deuxième paragraphe, vous tenterez de l’expliquer. Vous emploierez des comparaisons et des métaphores pour bien vous faire comprendre et pour aider votre lecteur à se représenter le phénomène. N’hésitez pas à utiliser votre manuel de SVT.


Retenons

Expliquer

• Expliquer consiste à donner les moyens de comprendre un événement, un phénomène, un processus, une organisation. Celui qui explique a pour but d’enrichir les connaissances de ceux auxquels il s’adresse.
• Pour expliquer, on peut
:
définir (dire ce qu’est la chose dont on parle);
décrire (dépeindre l’ensemble du phénomène afin que l’interlocuteur en ait une représentation complète);
donner les raisons et les causes du mécanisme que l’on explique.
• Un texte explicatif reflète l’état des connaissances scientifiques d’une époque.


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Lecture d’images

L’image explicative


Repères

L’image peut présenter un objet sous différents angles, faire apparaître un fonctionnement interne non perceptible dans la réalité, figurer symboliquement la relation qui existe entre plusieurs éléments. Elle est explicative dans la mesure où elle aide à comprendre un agencement, un mécanisme, la succession des étapes d’un phénomène.


Vue externe, vue interne

• La vue externe
correspond à ce que l’œil perçoit dans la réalité. Elle est adoptée pour présenter la configuration générale d’un objet. Exemple: un ordinateur et ses annexes.

• La vue interne permet de représenter ce qui n’est pas perceptible à l’œil. Exemples: plan de coupe d’un moteur, coupe anatomique du corps humain, coupe géologique.

Le schéma

• C’est une représentation visuelle simplifiée qui a pour but d’expliquer un fonctionnement (notice de montage d’un appareil) une organisation (composition hiérarchique d’une société), une succession chronologique (étapes d’un phénomène scientifique).

• Il utilise un certain nombre de symboles
:
Les flèches indiquent les liens des différents éléments: relation de cause à effet, évolution jusqu’à un aboutissement.
Elles sont plus ou moins larges selon l’importance de la relation figurée.

L’utilisation des couleurs permet de faire apparaître points communs et différences et de hiérarchiser les éléments. Les couleurs chaudes (rouge, orange) sont traditionnellement associées à ce qui est considéré comme essentiel.

– Les éléments textuels complètent et précisent l’information. Certains mots sont mis en valeur par des procédés typographique: type, taille et grosseur des caractères, encadrement, opposition entre la couleur (informations principales) et le noir et blanc (informations secondaires).


Activités

Image 1

1. Que montre-t-elle? Que suggèrent les couleurs? Dans quel environnement (autre que celui de ce manuel) pourriez-vous la découvrir?

2. Observez cette image indépendamment de l’image 2. Quels titres ou légendes différents pourriez-vous lui donner?

Image 2

[…]


Comparaison des deux images

6.
De quel type de vue s’agit-il dans chacun des cas? Que permet-elle de voir? Pourquoi a-t-elle été choisie?
7. Formulez la question que pose la mise en relation des images 1 et 2 et qui appelle une explication.
8. Quel type d’éruption volcanique est montrée dans l’image 1? Justifiez votre réponse en vous reportant précisément à certains éléments des deux images.

Expression

Choisissez l’un des phénomènes présentés par le schéma: activité volcanique effusive/activité volcanique explosive. Indiquez la succession chronologique des différentes étapes. Servez-vous de ce que vous avez noté pour expliquer ensuite oralement ce qu’est une activité volcanique effusive ou explosive.

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Le Nyiragongo, enfant turbulent de la tectonique des plaques


Le Nyiragongo (République démocratique du Congo), est entré en éruption le 17 janvier. Bien qu’il paraisse calme, le volcan inquiète encore les experts en raison d’une sismicité locale très forte. Elle pourrait provoquer de nouvelles fissures par lesquelles s’écoulerait la lave en fusion de son lac. Le Nyiragongo, haut de 3465 mètres, est installé sur le grand rift est-africain, une longue dépression née de la tectonique des plaques qui balafre toute l’Afrique de l’Est du nord au sud. Il y a 30 millions d’années, un point chaud – une sorte de chalumeau géant – a percé la plaque Afrique-Arabie. Ce qui a entraîné la coupure, puis la séparation de la plaque Afrique et de la plaque Arabique. Plus au sud, il a aussi donné naissance au rift africain, qui n’a pas eu assez d’énergie pour séparer l’Ouest et l’Est africains.


Culminant à 3465 mètres, le Nyiragongo est l’un des huit grands volcans de la chaîne des volcans Virunga, qui s’est érigée dans la branche occidentale du rift est-africain. Il est flanqué de deux importants cratères latéraux (Baruta au nord et Shaheru au sud). Son cône principal est entaillé de manière très abrupte par un cratère d’un kilomètre de diamètre qui a la particularité très rare de contenir un lac de lave en fusion, dont le niveau fluctue selon les humeurs du volcan.

Ce volcan étrange a toujours fasciné les volcanologues en raison de la présence dans son cratère d’un lac de lave en fusion quasi permanent, dont la vidange accidentelle menace les populations environnantes. Lors de l’éruption précédente du Nyiragongo, le 10 janvier 1977, il y a tout juste vingt-cinq ans, deux énormes fissures s’ouvrirent dans les flancs du volcan et entraînèrent l’écoulement meurtrier de ce lac, dont le niveau était alors très élevé. Deux grandes coulées de lave très rapides avaient alors dévalé les pentes, traversé les routes et les villages à une vitesse comprise entre 60 et 100 km/h, et provoqué de très nombreuses victimes (les estimations varient entre 500 et 2
000). Les experts estiment qu’environ 20 millions de mètres cubes de lave ont ainsi été émis en quelque quarante minutes. Ce qui est un record.

Après une nouvelle alerte en 1994 puis une période de calme, le Nyiragongo vient de se réveiller en faisant de nouveau monter le niveau de son lac de lave. Une activité qui a provoqué
« sur les deux tiers inférieurs du volcan un important champ de fissures, dont certaines font deux mètres de large. La lave est sortie par quelques bouches de ces fissures, et a atteint Goma et le lac Kivu, tuant 46 personnes », explique Jean-Louis Cheminée de l’Institut de physique du globe de Paris (IPGP).

L’agitation périodique de ce géant africain est en réalité le fruit de la tectonique des plaques. La croûte terrestre est en effet divisée en plusieurs gigantesques plaques continentales et océaniques qui se déplacent les unes par rapport aux autres sous l’effet des mouvements de convection du manteau sous-jacent. Certaines entrent en collision tandis que d’autres s’écartent l’une de l’autre par un processus de divergence. Ce dernier processus est habituellement à l’œuvre au fond des océans, où l’écartement des plaques provoque l’arrivée de matière mantellique (du manteau) et crée de la croûte océanique neuve.

Mais cette divergence peut aussi avoir lieu au sein d’une plaque continentale chauffée par-dessous par une anomalie thermique. Sous l’effet de la chaleur, la matière se dilate et conduit à un bombement de la lithosphère. Des tensions apparaissent. Des fractures s’amorcent. La plaque s’ouvre en deux. Le magma s’infiltre alors dans les fissures. Les lèvres de la plaque ainsi percée s’écartent, tandis que se crée une nouvelle croûte océanique sur laquelle reposera un nouvel océan. C’est ainsi qu’est né l’océan Atlantique.

Christiane Galus, in Le Monde, 29 janvier 2001.



Rappel

Grammaire

Le présent peut prendre trois valeurs:
1. Présent d’actualité ou d’énonciation (valeur de base): il situe un fait au moment de l’énonciation.
2. Présent de caractérisation ou de vérité générale (valeur modale): il exprime un fait vrai, constaté de tout temps.
3. Présent historique ou de narration (valeur stylistique): il est employé dans un texte au passé à la place de l’imparfait ou du passé simple pour rendre le récit plus vivant.

Observation

1.
D’où ce texte est-il extrait? Quels en sont les destinataires?
2. De quelle partie du monde cet article parle-t-il?
3. Quel est l’événement à l’origine de la rédaction de cet article?
4. Qu’est-ce qui inquiète les volcanologues?

Le texte dans la séquence

[…]
Approfondissement

11.
À quelle personne l’article est-il écrit? Y a-t-il intervention personnelle et subjective de l’auteur?
12. Quelle est la fonction de la parenthèse dans le quatrième paragraphe?
13. Trouvez trois métaphores qui assimilent le volcan à un être humain.
14. De qui la journaliste cite-t-elle les paroles dans cet extrait? De quel type de discours rapporté s’agit-il? Pourquoi, à votre avis, la journaliste a-t-elle procédé ainsi?

Expression écrite

Vous êtes journaliste et vous devez écrire un article sur un phénomène actuel de votre choix. Votre article comportera deux parties: une dans laquelle vous décrirez les manifestations du phénomène; l’autre dans laquelle vous expliquerez les causes du phénomène en question.

Retenons

La situation de communication dans le texte explicatif

• La plupart des textes explicatifs se trouvent dans les encyclopédies, les ouvrages techniques, les manuels scolaires et la presse.
• L’auteur est mieux informé que le destinataire, pour lequel il tente de simplifier le phénomène qu’il explique.
• Dans un texte explicatif, la
présence de l’énonciateur n’est pas marquée: l’auteur reste neutre, ne donne pas d’avis personnel et ne porte pas de jugement.
• En général, dans les explications, c’est le
présent qui domine. Il a une valeur de présent de vérité générale.


Rappel

Grammaire

1. On appelle phrase nominale une phrase sans verbe (« coulée de lave importante sur les flancs du volcan »).
2. La phrase nominale peut être réduite à un seul groupe nominal (« chambre magmatique ») ou à un seul nom (« projections »). Elle peut aussi avoir pour noyau un adjectif (« interdit de fumer ») ou un adverbe (« tant mieux pour nous »).
3. Pour transformer une phrase verbale en phrase nominale, il faut trouver le nom commun, souvent abstrait, de la même famille que le verbe.
« Le volcan
s’est réveillé cette nuit. » ––> « Réveil du volcan cette nuit. »
4. Les phrases nominales sont très utilisées pour les titres (de journaux, de films, de livres) et dans les légendes.

Observation

1. […]

Le texte dans la séquence

5. Retrouvez dans cette page les définitions de « volcan » et de « lave ».
6. Quels sont les deux stades de la vie d’un volcan illustrés ici?
7. Trouvez un synonyme de « chambre magmatique ».
8. Établissez la liste des notions techniques expliquées. Relevez ensuite le vocabulaire technique non défini.

Approfondissement

9.
[…]
14. À quelles questions cette page permet-elle de répondre?

Expression écrite

Transformez l’image principale de la page ci-contre en un schéma que vous accompagnerez de légendes uniquement constituées de phrases non verbales. Vous repartirez, bien sûr, des légendes initiales.


Retenons

La mise en page

• Certains textes explicatifs sont présentés de manière particulière: leur mise en page a pour but de faire ressortir les informations importantes et de rendre les explications plus claires.
• Ils associent
différents types de documents: texte, dessins, photos.
• Les
schémas, qui viennent en général illustrer et éclaircir les textes, servent à représenter, en les simplifiant, les phénomènes expliqués. Ils sont accompagnés de légendes, souvent constituées de phrases nominales et riches en vocabulaire technique.
• Dans ces types de mise en page, les couleurs, les différences de caractères typographiques, les diverses manières de présenter (encadrés par exemple) ont un rôle important.


Maurice Krafft

(1946-1991)
Le Secret des Volcans
(1984)
Volcanologue français très célèbre. Il a consacré sa vie, avec sa femme Katia, à l’étude des volcans. En 1991, ils ont été tous les deux engloutis par un volcan japonais.

Texte 1

Certains volcans communiquent-ils entre eux?

Jules Verne1, dans son Voyage au centre de la Terre, décrit les aventures du professeur Lindenbrock, qui descend dans la cheminée du volcan Sneffels en Islande et ressort, après bien des péripéties, par le cratère du Stromboli, en Italie.
Un tel voyage est tout à fait imaginaire. En effet, d’abord, en profondeur, les cheminées volcaniques ne sont pas creuses; ensuite, la chaleur y est insupportable pour l’homme; et enfin, ces deux volcans ne communiquent pas entre eux.
Pourtant, dans les Antilles, le 8 mai 1902, le volcan de la Montagne Pelée, à la Martinique, tua 28000 personnes, alors que la Soufrière de Saint-Vincent, à 160 kilomètres de là, avait fait la veille 2000 victimes.
Le 29 mai 1937, à Rabaul, en Nouvelle-Guinée, le volcan Vulcan se réveilla brusquement. Le lendemain, son voisin, le Tavurvur, à 6 kilomètres de distance, l’imitait en commençant lui aussi une grosse activité. En 1974, dans cette même région, cinq volcans proches les uns des autres se réveillèrent en moins de huit mois.
On a également constaté des faits étranges sur des volcans de l’océan Indien. Le 7 septembre 1972, le Piton de la Fournaise, à la Réunion, actif tous les ans ou tous les deux ans, entre en éruption. Moins de vingt-quatre heures plus tard, le Kartala, aux Comores, à 1700 kilomètres de là, en fait autant alors qu’il ne se manifeste en moyenne que deux fois en dix ans. En 1977, le phénomène se renouvelle. Le 5 avril, à 11 heures 30, une grosse éruption débute sur les flancs du Kartala et détruit le village de Singani; cinq heures et demie plus tard, le Piton de la Fournaise se réveille à son tour et engloutit de nombreuses maisons à Piton Sainte-Rose.
Il ne s’agit pas de communications directes entre des volcans, mais plutôt de montées de magma de grande ampleur qui activent de vastes zones volcaniques.

1. Jules Verne: écrivain français du xixe siècle (1828-1905) qui s’est passionné pour les progrès scientifiques de son siècle.


Texte 2

Qu’est-ce que la lave?

Quand le magma qui monte dans une cheminée volcanique atteint la surface de la Terre, il prend le nom de lave. La lave est donc de la pierre fondue, très chaude, plus ou moins molle, qui vient des profondeurs terrestres. Quand elle refroidit, elle devient de la pierre dure. C’est alors une roche volcanique qui, selon sa nature, s’appelle basalte, andésite, rhyolite…
La lave contient beaucoup de verre, comparable à celui des vitres, auquel sont mélangés du fer, de l’aluminium, du calcium, du magnésium, des sels et quelques autres éléments. En refroidissant, ces substances forment des cristaux, comme l’eau qui gèle se transforme en glace.
Si la lave contient moins de 50 % de verre, elle est très fluide à haute température
: on lui donne le nom de basalte, une roche noire et lourde, car riche en fer. Si elle renferme environ 60 % de verre, elle coule beaucoup plus difficilement: elle s’appelle alors andésite, une pierre grise. Si enfin, elle se compose de plus de 65 % de verre, elle devient très pâteuse: c’est la rhyolite, de couleur blanche ou rose.

Maurice Krafft, Les Volcans et leurs secrets, © Nathan.


Rappel
Grammaire
1.
Les mots organisateurs sont des éléments de liaison entre les propositions, les phrases ou les paragraphes d’un texte.
2. On distingue les organisateurs temporels (alors, d’abord, après, ensuite,…), les organisateurs spatiaux (ici, là, à gauche, à droite,…) et les organisateurs logiques.
3. Les organisateurs logiques sont très présents dans le texte explicatif; ils peuvent exprimer l’opposition (mais, pourtant…), la cause (parce que, puisque, car, en effet…), la conséquence (donc, alors, c’est pourquoi, ainsi…), l’énumération (d’une part, d’autre part, enfin…).


Observation

1.
[…]

Les textes dans la séquence

6.
De quel type de phrase relèvent les titres des deux textes? Appellent-ils néanmoins le même type de réponses?

Texte 1

7. […]
11. paragraphe 6: quel est le rôle de ce paragraphe? Quel(s) mot(s) auraient pu le lier aux paragraphes précédents?

Texte 2

12.
[…]
16. De combien de phrases se compose ce paragraphe? Analysez la construction de chacune d’elle: que constatez-vous? Quelle est ici la valeur des deux points?


Retenons

La structure du texte explicatif

• Un texte explicatif se présente souvent comme la réponse à une question explicite (clairement posée) ou implicite (sous-entendue) portant sur un thème précis.
• Le texte explicatif suit un
plan:
– une
introduction qui précise le thème,
– un
développement dans lequel l’auteur explique le phénomène et peut être amené à envisager plusieurs hypothèses,
– une
conclusion qui résume le développement et répond à la question initiale.
• L’auteur structure son texte grâce aux
mots organisateurs.
• L’explication s’apparente souvent à une
démonstration, c’est-à-dire à un raisonnement logique.


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Le discours explicatif dans la narration


François René de Chateaubriand
(1768-1848)
Voyage à Naples
(1804)
Écrivain français de la première moitié du xix
e siècle. Il eut un rôle politique important. Il a passé une grande partie de sa vie à rédiger son autobiographie, les Mémoires d’outre-tombe.

Texte 1

Du Vésuve…

Aujourd’hui 5 janvier, je suis parti de Naples à sept heures du matin; me voilà à Portici. Le soleil est dégagé des nuages du levant, mais la tête du Vésuve1 est toujours dans le brouillard. Je fais marché avec un cicérone2 pour me conduire au cratère du volcan. Il me fournit deux mules, une pour lui, une pour moi: nous partons.
Je commence à monter par un chemin assez large, entre deux champs de vignes appuyées sur des peupliers. Je m’avance droit au levant3 d'hiver. J’aperçois, un peu au-dessus des vapeurs descendues dans la moyenne région de l’air, la cime de quelques arbres: ce sont les ormeaux de l’ermitage. De pauvres habitations de vignerons se montrent à droite et à gauche, au milieu des riches ceps4 du Lacryma Christi5. Au reste, partout une terre brûlée, des vignes dépouillées entremêlées de pins en forme de parasol, quelques aloès dans les haies, d’innombrables pierres roulantes, pas un oiseau.
J’arrive au premier plateau de la montagne. Une plaine nue s’étend devant moi. J’entrevois les deux têtes du Vésuve
; à gauche la Somma, à droite la bouche actuelle du volcan: ces deux têtes sont enveloppées de nuages pâles. Je m’avance. D’un côté la Somma s’abaisse; de l’autre je commence à distinguer les ravines tracées dans le cône du volcan, que je vais bientôt gravir. La lave de 1766 et de 1769 couvre la plaine où je marche. C’est un désert enfumé où les laves, jetées comme des scories6 de forge, présentent sur un fond noir leur écume blanchâtre, tout à fait semblable à des mousses desséchées.

Chateaubriand, Voyage de Naples, 1804.

1. Vésuve: volcan de l’Italie du sud, au sud-est de Naples. En l’année 79 de notre ère, une éruption très violente détruisit les villes de Pompéi, Herculanum et Stabies.
2. Cicérone: guide.
3. Levant: côté où le soleil se lève.
4. Cep: pied de vigne
5. Lacryma-Christi (« larmes du Christ »): vin de l’Italie du sud.
6. Scories: déchets solides provenant de la fusion de métaux

Alexandre Dumas
(1802-1870)

Le Speronare
(1843)

Auteur français du XIXe siècle. Il est célèbre pour avoir notamment écrit Les Trois mousquetaires et Le Comte de Monte-Cristo. En 1835, il a entrepris avec un compagnon l’ascension de l’Etna, volcan sicilien.

… à l’Etna

Pendant notre halte, le ciel s’était enrichi d’un croissant qui, quelle qu’en fût la ténuité1, suffisait, cependant pour jeter un peu de lumière. Nous continuâmes à marcher un quart d’heure encore à peu près au milieu d’arbres qui devenaient plus rares de vingt pas en vingt pas, et qui finirent enfin par disparaître tout à fait. Nous venions d’entrer dans la troisième région de l’Etna, et nous sentions, au pas de nos mulets, quand ils passaient sur des laves, quand ils traversaient des cendres, ou quand ils foulaient une espèce de mousse, la seule végétation qui monte jusque-là. Quant aux yeux, ils nous étaient d’une médiocre utilité, le sol nous apparaissant plus ou moins coloré, voilà tout, mais sans que nous puissions, au milieu de l’obscurité, distinguer aucun détail.
Cependant, à mesure que nous montions, le froid devenait plus intense, et, malgré nos houppelandes, nous étions glacés. Ce changement de température avait suspendu la conversation, et chacun de nous, concentré en lui-même comme pour y conserver sa chaleur, s’avançait silencieusement. Je marchais le premier, et si je ne pouvais voir le terrain sur lequel nous avancions, je distinguais parfaitement à notre droite des escarpements gigantesques et des pics immenses, qui se dressaient comme des géants, et dont les silhouettes noires se dessinaient sur l’azur foncé du ciel. Plus nous avancions, plus ces apparitions prenaient des aspects étranges et fantastiques; on comprenait bien que la nature n’avait point fait ces montagnes ainsi, et que c’était une longue lutte qui les avait dépouillées. Nous étions sur le champ de bataille des titans; nous gravissions Pélion entassé sur Ossa2.

Alexandre Dumas, Le Speronare, 1843.


1. Ténuité: extrême minceur.
2. Pélion et Ossa: montagnes de Grèce. Dans la mythologie, les Géants entassent le Pélion sur l’Ossa pour attaquer les habitants de l’Olympe.


Observation

1.
[…]
3. Dans le texte 2, que signifie la proposition « le ciel s’était enrichi d’un croissant »?

Les textes dans la séquence

4.
Quel est le registre de langue de ces textes?
5. […]
8. Relisez les dernières lignes du texte 2. Comment les comprenez-vous? Quel nouvel aspect intervient ici?


Retenons

Explication et description

• On trouve des passages explicatifs (ou discours explicatif) dans des textes qui ne sont pas purement explicatifs: romans, poèmes, récits. Ainsi en est-il des récits de voyage.
• Dans ces textes, l’
explication passe souvent par la description. Celle-ci est faite du point de vue du narrateur-voyageur. Parfois assez peu technique, elle mêle souvent des impressions personnelles aux éléments plus objectifs et recourt à un langage imagé et poétique.

Expression écrite

Faites le récit d’une randonnée perturbée par un phénomène naturel (éclipse, orage…), que vous décrirez et expliquerez. Vous êtes l’un des randonneurs, votre récit doit être à la première personne.


Jules Verne

(1828-1905)

Voyage au centre de la Terre
(1864)

Écrivain français du XIX
e siècle. Il a écrit des romans célèbres (Voyages extraordinaires), dont beaucoup devaient vulgariser les découvertes scientifiques de son temps: L’Île mystérieuse, Le Tour du monde en 80 jours, Vingt mille lieues sous les mer…


Le professeur Lindenbrock, grand savant géologue, et son neveu Axel ont découvert un message sur un vieux parchemin islandais, signé d’un dénommé Arne Saknussemm, qui prétend être descendu au centre de la Terre. « Descends dans le cratère du Yocul de Sneffels que l’ombre du Scartaris vient caresser avant les calendes de juillet, voyageur audacieux, et tu parviendras au centre de la Terre. Ce que j’ai fait. Arne Saknussemm. » Il n’en faut pas plus pour décider le savant à entreprendre une expédition. Il lui reste à convaincre son neveu qui considère ce voyage comme une folie. C’est Axel qui prend la parole le premier.


« Eh bien, je vous demanderai d’abord ce que sont ce Yocul, ce Sneffels et ce Scartaris, dont je n’ai jamais entendu parler.
– Rien n’est plus facile. J’ai précisément reçu, il y a quelque temps, une carte de mon ami, Augustus Peterman de Leipzig
1; elle ne pouvait arriver plus à propos. Prends le troisième atlas dans la seconde travée de la grande bibliothèque, série Z, planche 4. »
Je me levai, et, grâce à ces indications précises, je trouvai rapidement l’atlas demandé. Mon oncle l’ouvrit et dit:
« Voici une des meilleures cartes de l’Islande, celle de Handerson, et je crois qu’elle va nous donner la solution de toutes tes difficultés. »
Je me penchai sur la carte.
« Vois cette île composée de volcans, dit le professeur, et remarque qu’ils portent tous le nom de Yokul. Ce mot veut dire « glacier » en islandais et sous la latitude élevée de l’Islande, la plupart des éruptions se font jour à travers les couches de glace. De là cette dénomination de Yokul appliquée à tous les monts ignivomes2 de l’île.
– Bien, répondis-je; mais qu’est-ce que le Sneffels? »
J’espérais qu’à cette demande il n’y aurait pas de réponse. Je me trompais. Mon oncle reprit:
« Suis moi sur la côte occidentale de l’Islande. Aperçois-tu Reykjavik, sa capitale
? Oui. Bien. Remonte les fjords3 innombrables de ces rivages rongés par la mer, et arrête-toi un peu au-dessous du soixante-cinquième degré de latitude. Que vois-tu là?
– Une sorte de presqu’île semblable à un os décharné, que termine une énorme rotule
4.
– La comparaison est juste, mon garçon
; maintenant, n’aperçois tu rien sur cette rotule?
– Si, un mont qui semble avoir poussé en mer.
– Bon
! c’est le Sneffels.
– Le Sneffels
?
– Lui-même, une montagne haute de cinq mille pieds
5, l'une des plus remarquables de l’île, et à coup sûr la plus célèbre du monde entier, si son cratère aboutit au centre du globe.
– Mais c’est impossible! m’écriai-je, haussant les épaules et révolté contre une pareille supposition.
– Impossible! répondit le professeur Lidenbrock d’un ton sévère. Et pourquoi cela?
– Parce que ce cratère est évidemment obstrué par les laves, les roches brûlantes, et qu’alors…
– Et si c’est un cratère éteint?
– Éteint
?
– Oui. Le nombre des volcans en activité à la surface du globe n’est actuellement que de trois cents environ; mais il existe une bien plus grande quantité de volcans éteints. Or le Sneffels compte parmi ces derniers et depuis les temps historiques, il n’a eu qu’une seule éruption, celle de 1219; à partir de cette époque, ses rumeurs se sont apaisées peu à peu et il n’est plus au nombre des volcans actifs. »
À ces affirmations positives je n’avais absolument rien à répondre
; je me rejetai donc sur les autres obscurités que renfermait le document.
« Que signifie ce mot Scartaris, demandai-je, et que viennent faire là les calendes
6 de juillet? » Mon oncle prit quelques moments de réflexion. J’eus un instant d’espoir, mais un seul, car bientôt il me répondit en ces termes:
« Ce que tu appelles obscurité est pour moi lumière. Cela prouve les soins ingénieux avec lesquels Saknussemm a voulu préciser sa découverte. Le Sneffels est formé de plusieurs cratères
; il y avait donc nécessité d’indiquer celui d’entre eux qui mène au centre du globe. Qu’a fait le savant Islandais? Il a remarqué qu’aux approches des calendes de juillet, c’est-à-dire vers les derniers Jours du mois de juin, un des pics de la montagne, le Scartaris, projetait son ombre jusqu’à l’ouverture du cratère en question, et il a consigné le fait dans son document. Pouvait-il imaginer une indication plus exacte, et, une fois arrivés au sommet du Sneffels, nous sera-t-il possible d’hésiter sur le chemin à prendre? »
Décidément mon oncle avait réponse à tout.

Jules Verne, Voyage au centre de la Terre, 1864.


1. Leipzig: ville d’Allemagne.
2. Ignivome: qui vomit du feu.
3. Fjord: ancienne vallée envahie par les eaux et caractéristiques des côtes scandinaves et écossaises.
4. Rotule: os du genou.
5. Pied: ancienne unité de mesure valant 0,32 mètre environ.
6. Calendes: premier jour de chaque mois chez les Romains.


Rappel

Grammaire

L’expression de l’injonction

Pour exprimer l’ordre, on peut recourir:
– au mode
impératif (2e personne du singulier, 1re et 2e personnes du pluriel): « Range ta chambre! » « Rangeons nos chambres! » « Rangez vos chambres! »
– au mode
subjonctif (3e personnes du singulier et du pluriel): « Qu’il range sa chambre! » « Qu’ils rangent leurs chambres! »
Selon le contexte et l’intonation avec laquelle elle est dite, la
phrase déclarative peut aussi exprimer l’ordre:

  • au présent de l’indicatif: « Tu ranges ta chambre avant de sortir! »
  • au futur de l’indicatif: « Tu rangeras ta chambre avant de sortir. »



Observation

1.
[…]
Approfondissement

4.
Que pouvez-vous deviner du caractère de chaque interlocuteur?
5. […]
9. Quel lieu imaginaire mythologique évoque le centre de la Terre?

Le texte dans la séquence

10.
[…]
15. Comment interprétez-vous la phrase du professeur: « ce que tu appelles obscurité est pour moi lumière »?


Retenons


La science dans le roman

• Jules Verne a voulu écrire le « roman de la science ».
• Ses romans, tout en laissant une part importante à l’imagination et au rêve, sont fondés sur les découvertes scientifiques de son temps, qu’il veut expliquer à ses contemporains.
• Jules Verne a souvent inséré les explications scientifiques dans des
dialogues: généralement, un personnage, qui représente éventuellement le lecteur, pose les questions à un autre, le savant, le professeur ou l’expert, qui apporte les réponses.
• Celui qui sait peut également, par de « fausses questions », guider son interlocuteur de façon vivante dans les étapes successives de son explication.

[…]

Étude publiée dans
Textes et expression Nathan 4e
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