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Guillaume Apollinaire,
Lexique des mots rares de l’œuvre



On connaît assez mal la jeunesse d’Apollinaire. On n’ignore pas qu’il fut un très bon élève jusqu’à la classe de troisième du collège Saint-Charles à Monaco, puis du collège Stanislas de Cannes, puis en février 1897 au lycée de Nice.

C’est à son arrivée à Paris en 1899 qu’il put satisfaire son inlassable curiosité pour les lectures les plus diverses, sur lesquelles nous sommes toutefois mal renseignés.

Apollinaire a toujours mis une certaine coquetterie à minimiser sa culture. Il lit tout ce qui lui passe par les mains ; en littérature vraisemblablement des morceaux choisis, comme il l’avouera plus tard.


Il lit revues et journaux ; il est déjà amateur de sujets bizarres et curieux. Il explore la poésie syriaque, la littérature hébraïque, la poésie coréenne, les écritures idéogrammatiques.

Pour cet esprit avide d’inattendu, le dictionnaire est une source inépuisable. Il relève, avec leur sens, des mots rares ou simplement inconnus de lui : aséité, acousmate, hématidrose, pentacle…

Certaines listes font penser à un dépouillement systématique, établi selon l’ordre alphabétique. Quelques-uns de ces mots donneront leur couleur particulière à sa poésie.

Très tôt, il s’intéresse au Moyen-Âge, particulièrement aux romans bretons. Il fréquente la Bibliothèque Mazarine, où il prend des notes à partir de nombreux textes médiévaux.

Il manifeste la même curiosité lors des trois mois de vacances qu’il passe en 1899 dans la petite ville belge de Stavelot, où il découvre les légendes des Ardennes et le dialecte wallon. À dix-neuf ans, Apollinaire est donc en possession d’éléments importants de son vocabulaire poétique.

On constate, dans l’œuvre achevée, une richesse de vocabulaire particulière : l’emploi de termes normalement exclus de la poésie, de termes empruntés à d’autres langues ou de termes rares et enfin la transformation du sens de mots ou l’invention de nouveaux mots.

La partie la plus intéressante du travail linguistique de l’auteur concerne les mots absents du dictionnaire et ceux qu’il dote d’un autre sens, par dérivation. Il invente des mots, par composition, dérivation ou en les construisant de toutes pièces, ce qui révèle sa connaissance des mécanismes de formation des mots ainsi que son « oreille » linguistique. Enfin et c’est peut-être la plus belle part de son travail, due non pas à ses connaissances linguistiques mais à son instinct poétique, viennent les mots inventés de toutes pièces.






Le lexique ne comporte pas les mots qu’il est aisé de trouver dans un dictionnaire de base, ni les noms propres.
Il ne comporte pas le vocabulaire érotique, car il n’a pas été possible de prendre connaissance de la seule étude sur le sujet :

A. Scott Bates,
Petit glossaire des mots libres d’Apollinaire n’a pas été édité à ce jour et n’est connu de quelques spécialistes que dans sa version dactylographiée, que nous avons cherchée en vain.





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