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L’œuvre de Pascal




L’œuvre de Pascal échappe en grande partie à la littérature proprement dite. Elle comprend
:



1. Des ouvrages scientifiques

Peut-être un Traité des sons, vers 1634.
Essai pour les Coniques, 1639.
Avis et Épître dédicatoire (pour présenter la machine arithmétique), 1645.
Expériences nouvelles touchant le vide; Préface pour un traité du vide, 1647.
Génération des sections coniques (en latin, et perdu de nos jours), 1648.
Récit de la grande expérience de l’équilibre des liqueurs, 1648.
Traité du vide (fragments), 1651.
Traité de l’équilibre des liqueurs; Traité de la pesanteur de la masse d’air, 1653.
Traité du triangle arithmétique; Adresse à l’Académie parisienne de mathématiques, 1654.
Éléments de géométrie (perdus), 1657.
Première lettre circulaire relative à la cycloïde; De l’Esprit géométrique, 1658.



2. Des ouvrages de morale et de théologie:

Discours sur les passions de l’amour (sans doute apocryphe), 1652 (?).
Le Mémorial (23 novembre 1652).
Entretien avec M. de Saci sur Épictète et Montaigne, 1655 (?).
S
ur la conversion du pécheur, 1655 (?).
Comparaison des chrétiens des premiers temps avec ceux d’aujourd’hui, 1655 (?).
Écrits sur la grâce, 1657.
Art de persuader, 1658 (?).
Prière pour le bon usage des maladies, 1660 (?).
Trois discours sur la condition des grands, 1660 (?) (publiés plus tard par Nicole).
Questions sur les miracles.
Abrégé de la vie de Jésus-Christ.



3. Des ouvrages de polémique religieuse ou d’apologétique


Les Provinciales, 23 janvier 1656-1er juin 1657.
Factums des curés de Paris (en collaboration), décembre 1657-juillet 1658.
Apologie de la religion chrétienne (commencée en 1656 et inachevée, deviendra les Pensées).
Conférence à Port-Royal sur le plan de l’
Apologie, 1658 (connue par l’exposé qu’a rédigé Filleau de la Chaise en 1672).
Écrit sur la signature (du formulaire), 1661.



4. Une correspondance variée

Composée principalement de lettres à son père, à ses sœurs, à la reine Christine de Suède, à Mile de Roannez, à la marquise de Sablé, au P. Noël, à M. de Ribeyre, à M. Le Pailleur, au mathématicien Pierre de Fermat.